Bibliothèque

Le Mort détective

L’Association

C’est la fête au squelette à L’Association.
Démarré en 2003 dans l’éphémère revue Black (Coconino), Le Mort Détective est un feuilleton composé uniquement des têtes de ses chapitres.
Chaque page contient un titre, une (sublime) illustration, et une phrase « extraite » d’un texte auquel nous n’aurons pas accès. C’est tout.

Guidés par les indices que David B. nous fournit, c’est à nous, lecteurs, de deviner, d’imaginer ce qu’il se passe entre les moments-clefs. Loin de nous perdre, c’est avec ferveur qu’on suit les péripéties du Mort Détective, de la Fille aux Mille Poignards, du Poulpe Géant et de tous ces personnages étranges, effrayants ou grotesques, qui peuplent l’univers graphique de l’auteur.

On retrouve avec bonheur le trait noir précis et puissant de David B., et on partage avec lui le plaisir d’animer ces infatigables gargouilles.
Avec Le Mort Détective, David B. pousse l’ellipse de l’espace inter-iconique à son paroxysme, mais c’est bien à vivre une incroyable épopée plutôt qu’à un exercice de style qu’il nous convie.


Revue de presse

  • « Grand livre sur la rupture, le Mort détective a une histoire éditoriale aussi hachée que son récit, puisque les dix premières pages remontent à près de quinze ans, servant pour le lancement de l’éphémère revue Black. Malgré son caractère expérimental, le livre s’inscrit très naturellement dans l’œuvre de David B., par sa façon d’interroger une nouvelle fois la façon de raconter les histoires. » Libération
Nick Carter et André Breton - Une enquête surréaliste

Nick Carter et André Breton - Une enquête surréaliste

Soleil productions - 2019

Sous couvert d’une enquête pleine de références et de folie imaginative, David B. aborde avec magnificence, intelligence et humour le surréalisme, mouvement artistique du XXe siècle.

André Breton, le fondateur du mouvement, est bien démuni : il n’a plus de femme dans sa vie, ses compagnons surréalistes sont partis ou ont été exclus et surtout, il lui semble qu’il a perdu ce qui faisait l’âme du surréalisme. Il engage donc son ami, le détective Nick Carter, pour enquêter et retrouver cette chose indicible qui lui aurait été volée.

Nick Carter va parcourir le temps et l’espace dans un entrelacement de décors fantastiques, de personnages tortueux, de femmes fatales, de situations périlleuses, de crimes et de machines extraordinaires pour remettre la main sur ce qu’André Breton appelait « l’or du temps ».

Le Mort détective

Le Mort détective

L’Association - 2019

C’est la fête au squelette à L’Association.
Démarré en 2003 dans l’éphémère revue Black (Coconino), Le Mort Détective est un feuilleton composé uniquement des têtes de ses chapitres.
Chaque page contient un titre, une (sublime) illustration, et une phrase « extraite » d’un texte auquel nous n’aurons pas accès. C’est tout.

Guidés par les indices que David B. nous fournit, c’est à nous, lecteurs, de deviner, d’imaginer ce qu’il se passe entre les moments-clefs. Loin de nous perdre, c’est avec ferveur qu’on suit les péripéties du Mort Détective, de la Fille aux Mille Poignards, du Poulpe Géant et de tous ces personnages étranges, effrayants ou grotesques, qui peuplent l’univers graphique de l’auteur.

On retrouve avec bonheur le trait noir précis et puissant de David B., et on partage avec lui le plaisir d’animer ces infatigables gargouilles.
Avec Le Mort Détective, David B. pousse l’ellipse de l’espace inter-iconique à son paroxysme, mais c’est bien à vivre une incroyable épopée plutôt qu’à un exercice de style qu’il nous convie.


Revue de presse

  • « Grand livre sur la rupture, le Mort détective a une histoire éditoriale aussi hachée que son récit, puisque les dix premières pages remontent à près de quinze ans, servant pour le lancement de l’éphémère revue Black. Malgré son caractère expérimental, le livre s’inscrit très naturellement dans l’œuvre de David B., par sa façon d’interroger une nouvelle fois la façon de raconter les histoires. » Libération

Mon Frère et le Roi du Monde

Mon Frère et le Roi du Monde

L’Association - 2016

« L’idée m’est venue assez tôt de dessiner quelque chose qui évoquerait toutes les crises de mon frère une à une, de les dessiner chacune l’une après l’autre. Un travail pour un titan et je n’en suis pas un. Je me suis limité à 72, ce chiffre c’est le tribut que je paye à l’ésotérisme, le chiffre qui comme tout ceux qui tourne autour de 70 symbolise la totalité, d’ailleurs dans les hadiths du Prophète Mohamed il est écrit que les maladies sont au nombre de 72 et qu’il faut absorber du sel avant et après le repas pour les prévenir. »

Conçue pour être exposée au centre d’art Le Pavillon blanc de Colomiers d’abord, puis au musée de l’Abbaye Sainte-Croix des Sables d’Olonne et enfin à la galerie Anne Barrault, cette série de dessins, révèle une autre forme d’autobiographie, une autobiographie purement plastique réalisée au lavis, au crayon ou encore à l’acrylique.
36 portraits de son frère confrontés à 36 portraits du Roi du Monde. Le Roi du Monde de René Guénon, livre ésotériste découvert dans la bibliothèque familiale, qui relate l’existence d’un roi mythique qui donnerait ordre et justesse au monde.
Ce jalon dans la construction de son imaginaire, cette figure puissante et changeante fait apparaître en négatif le désordre, l’injustice de la maladie et la perte des moyens de son frère.
Un face à face qui, au-delà de la virtuosité qu’on lui connaît, va explorer un ailleurs d’autant plus troublant qu’il relève d’une inquiétante familiarité : Un David B. qui renoue, qui tourne autour, qui revient à son sujet, un autre lui-même, son frère.
Cette série de dessins s’accompagne en introduction d’un très beau texte de David B. ainsi que d’un texte de l’écrivain Philippe Vasset, qui raconte son « authentique » rencontre avec le Roi du Monde.