En se mariant, un homme hérite d’un beau-père tyrannique et fortuné, féru d’ésotérisme. Leurs rapports vont vite s’envenimer, dans une violence sourde.
Dans la montagne, une jeune gardienne de troupeau disparaît du jour au lendemain, sans explication.
À travers deux récits, l’auteur nous invite à un voyage dans la Suisse profonde et tourmentée.
Nous partons également pour la Chine populaire, celle de 1982, sous Teng Hsiao-Ping, et celle d’aujourd’hui, ainsi que pour l’île de Taïwan.
Ces récits sont entrecoupés de deux portraits : celui de Paul Léautaud se faisant peindre par Matisse, et celui d’Ernest Renan, à l’époque où il traversait une grave crise de conscience, avant de quitter définitivement le séminaire.
Biographie, autobiographie et fiction se mélangent dans ce Manifeste, soulignant de façon plus ou moins explicite les affres et les voluptés de l’incertitude.
Revue de presse
- « Méditatif et vivifiant. » Anne Pitteloud, Le Courrier
- « Frédéric Pajak maîtrise de façon unique l’art du décalage fertile entre le texte et l’image. » Le Temps
- « Au milieu de ses errances géographiques, le dessinateur-écrivain se cherche des pairs, des compagnons inactuels qu’il va chercher dans les bibliothèques du passé, avec une prédilection marquée pour les proscrits, les détachés, tous ces solitaires opiniâtres qui taillent leur chemin sans demander de permission. » 24 Heures
- « Deux langages parallèles, irréconciliables, qui ne se rejoignent qu’à l’horizon de l’indicible. » La Liberté