Dim. 16h45, Le Carré

L’esprit de la forêt

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C. Guay-Poliquin © Laurence Grandbois Bernard / Cherie Dimaline © Wenzdae Brewster

l y a quelque chose de singulier qui se joue autour de la forêt chez les auteurs canadiens et québécois. «  La forêt, c’est le début et la fin de tout. C’est à la fois salvateur et protecteur, et hostile et inquiétant  », écrit Christian Guay-Poliquin dans son dernier roman. Chez Catherine Leroux, qui figure une ville de Detroit où la nature a repris ses aises, la forêt est le lieu de refuge d’«  enfants sauvages  ». Dans Sur les terres du loup, Cherie Dimaline ravive la figure du rougarou présent dans l’imaginaire Métis.