Mer

Les Cap Horniers témoignent

Maurice Dalinva (Production 16 Art, 1982, 30’)

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Les souvenirs des cap-horniers deviennent aujourd’hui des légendes. La marine marchande à voile n’existe plus depuis 1920. Ici, les mousses et les marins, les capitaines et leur famille, ainsi que les compagnes de ceux qui ont passé le cap le plus difficile de toutes les mers, évoquent les rigueurs et les plaisirs de cette vie, sur des images d’archives impressionnantes

Au cours de leur réunion annuelle, les cap-horniers racontent. C’était une vie dure et dangereuse, mais qui créait une solidarité inégalable entre les hommes. Pour un bateau de 90 mètres de long, il y avait seulement 28 hommes, ce qui faisait des bordées de 8 hommes, insuffisantes par mauvais temps. Il se pouvait alors que tout l’équipage passât 48 heures sur le pont. Passer le cap Horn dans le mauvais sens durait 3 semaines, 3 jours au retour, avec le risque d’être pris par les glaces. A terre, "les hôtesses" les accueillaient jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’argent ; il était alors temps de chercher un nouvel embarquement et, pour les hôtesses, de préparer le sac et de se payer sur les avances de salaires. Aujourd’hui, cette passion est partagée par une nouvelle génération de navigateurs.