Carnets du Japon : 2. Geishas, Samouraïs et Lolita

(Jean-Louis Porte, 13 Production / France 5, France, 2005, 52’)

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Geishas

Les geishas ont fait la fortune de Kyoto, l’ancienne capitale du Japon du IXe au XIXe siècle. Leur nom signifie "personne de l’art". À Tokyo, c’est avec la photographe Yoko Yamamoto, spécialiste des geishas, que le téléspectateur découvre le quartier caché de Kagurazaka, un dédale de petites rues encerclé par les gratte-ciel où les geishas rejoignent leurs clients dans des restaurants aux façades anonymes qui n’acceptent des clients que sur recommandation. Au " village du cinéma " des studios Toei à Kyoto, les visiteurs viennent assister aux tournages de films sur les samouraïs. Le XVIIe siècle a été l’âge d’or des samouraïs. L’empereur est réduit au simple rôle de dieu vivant parmi les hommes et tout le pouvoir est aux mains du shogun, le général en chef. Enfin, les lolitas défraient la chronique à Tokyo. Ce sont des adolescentes apparues dans les années 90 en réaction à l’intérêt voyeuriste naissant pour les jeunes lycéennes. Exubérantes et provocatrices, les lolitas perturbent les cours de leurs lycées, occupent les espaces des grands centres commerciaux. Elles nient le pouvoir et la mode, jouent la caricature et la parodie.