Le vieil homme et le désert, portrait de Théodore Monod

Karel Prokop (Ina, 1988, 58’)

image
Théodore Monod
© Daniel Mordzinski

Théodore Monod, Ella Maillart, Anita Conti : ils ont illuminé les premières années du festival, d’une vivacité, d’une drôlerie, d’une jeunesse d’esprit étonnantes.
Théodore Monod rencontre le désert au cours d’une mission scientifique effectuée en Mauritanie entre décembre 1922 et novembre 1923. Ce jeune licencié en sciences naturelles tombe immédiatement amoureux des immensités de dunes et de caillasses, tout au mieux parcourues par des vents brûlants et quelques nomades. Théodore Monod retournera sans cesse dans le désert, « ce filtre, ce révélateur », au fil de multiples expéditions placées sous le signe de l’étude géologique. Il effectuera son dernier voyage à l’âge de 94 ans…
Le réalisateur Karel Prokop a eu la chance d’accompagner Théodore Monod au cours de ses deux derniers voyages pédestres dans le cœur du désert saharien. L’objectif du scientifique âgé de plus de 80 ans était de découvrir une météorite mystérieuse. En compagnie de quelques Touaregs et de leurs chameaux, Karel Prokop a partagé les réflexions de Théodore Monod sur la vie, la nature, la foi… autant de sujets fondamentaux, sublimés par la majesté du désert.