Les Chats persans

Bahman Ghobadi (Mij-Film, 2009, 101’)

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22 mai 2010, Cinéma Le Vauban – Salle 4, 10:15 / 24 mai 2010, Cinéma Le Vauban – Salle 1, 15:45

À Téhéran, Ashkan et Negar, un couple de musiciens d’une vingtaine d’années sortent de prison. Ils souhaitent monter un groupe et quitter l’Iran, où la vie devient impossible. Hamed, hyperactif et débrouillard, croisé dans un studio d’enregistrement, leur propose de les mettre en relation avec d’autres musiciens et de les aider à se procurer passeports et visas pour l’Europe. Une déambulation underground commence alors dans la ville, au grès des rendez vous avec de jeunes gens motivés qui répètent dans des lieux plus retirés et improbables les uns que les autres, donnant à chacun l’occasion de témoigner des pressions diverses qu’ils subissent. La quête pour trouver des partenaires révèle que tous ne veulent pas fuir le pays, même si leurs textes et leur musique dénoncent les abus du pouvoir. Finalement, une formation voit le jour et, à quelques heures du départ, un concert clandestin est programmé afin de rassembler des fonds pour payer le voyage. Mais Hamed a disparu. Ashkan et Negar partent à sa recherche et leur destin bascule.

La bande annonce du film Les Chats persans

Revue de presse :

  • « Film choc et déjà culte, Les chats persans est un hommage vibrant au résistant quel qu’il soit, qui se bat pour sa liberté, ses idées et sa passion. » Brazil
  • « Quand la musique sert à exorciser une douleur, elle donne à celui qui l’écoute -et, ici, la regarde- une pêche d’enfer. » ELLE
  • « Ghobadi capte des énergies dont il nourrit sa mise en scène ; comme une "vitesse" nouvelle. Il en extrait dix clips qui convergent, jusqu’à former une seule fiction, sensible et audacieuse. » Positif
  • « Avec sa fin sans concessions et ses convictions humanitaires bourrées de pertinence, Les chats persans est un grand film contre l’oppression. Un hymne universel à l’Art obligé de se terrer pour mieux fustiger l’asservissement. » Excessif
  • « Les Chats persans est une espèce de boeuf permanent, totalement freestyle, tant musicalement que visuellement. (...) [Il] reste un concentré d’audace(s) et de liberté. (...) une impression d’équilibre et de grâce dans un navire constamment ballotté. » Les Inrockuptibles
  • « Au bout de cette course folle, qui se perd de temps en temps, il n’y a pour l’instant que l’exil. Celui désiré par les héros, celui auquel ont été contraints le réalisateur, les acteurs. » Le Monde

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