Invités depuis 1990

CAZALS Patrick

L’Ouragan Kalatozov (Les Films du Horla, 2009, 74’)

Cinéaste et producteur, Patrick Cazals est l’auteur de près de cinquante documentaires depuis 1976.
Réalisateur et journaliste, il collabore au quotidien Libération de 1988 à 1993, aux Cahiers du Cinéma de 1988 à 1992 et à Radio France-France Culture de 1990 à 2000 , il a écrit plusieurs ouvrages dont Musidora, la dixième muse (H.Veyrier), Sergueï Paradjanov (Cahiers du Cinéma), Aventures et Légendes des Troubadours et Contes et Légendes d’Occitanie (Éditions Nathan).

C’est en 1987 qu’il crée la maison de production "Les Films du Horla" et se consacre depuis cette date à la réalisation de documentaires de création, essais , portraits d’artistes et d’écrivains.


Filmographie

  • L’Ouragan Kalatozov (Les Films du Horla, 2009, 74’)
  • Les Chantiers du Père Castor (Les Films du Horla, 2007, 52’)
  • Rouben Mamoulian, l’âge d’or de Broadway et Hollywood (Les Films du Horla, 2006, 62’)
  • René Depestre, chronique d’un animal marin (Les Films du Horla, 2005, 63’)
  • Sergueï Paradjanov, le rebelle (Les Films du Horla, 2003, 52’)
  • Les Tribulations de Mr Sartre et Mme de Beauvoir vers le Caucase (Les Films du Horla, 2003, 31’)
  • Amrita Sher-Gil, une rhapsodie indienne (Les Films du Horla, 2002, 52’)
  • Un Mali d’écrivains (Les Films du Horla, 2001, 26’)
  • Jean Cortot, l’écriture peinte (Les Films du Horla, 2000, 26’)
  • Robert Giraud, le maître d’argot (Les Films du Horla, 1999, 26’)
  • Marcelle Delpastre, à fleur de vie (Les Films du Horla, 1996, 26’)
  • Doisneau des villes, Doisneau des champs (Les Films du Horla, 1993, 55’)
  • Bohumil Hrabal, série Un siècle d’écrivains (Les Films du Horla, 1995, 45’)
  • Bohumil Hrabal, le tendre barbare (Les Films du Horla, 1994)

Synopsis de L’Ouragan Kalatozov :

En offrant à l’URSS, en 1958, la Palme d’Or du Festival de Cannes avec son chef d’œuvre Quand passent les cigognes, le cinéaste Mikhaïl Kalatozov, d’origine géorgienne, a ouvert une brêche inouïe dans la grisaille de la production cinématographique soviétique et a bouleversé des millions de spectateurs et futurs cinéastes…
Son génial opérateur, Sergueï Ouroussevski, lui resta fidèle pour d’autres aventures et notamment ce Soy Cuba, ciné-poème épique, sauvé de l’oubli par Martin Scorcese et Francis Coppola.
Tourné à Moscou, Tbilissi, La Havane, Honfleur et Paris, ce film retrace l’itinéraire complexe de Mikhaïl Kalatozov, très impliqué dans l’histoire politique, culturelle et diplomatique de l’ex-URSS.

Son fils Giorgi-Tito puis son petit-fil, un autre Mikhaïl, ont poursuivi ses recherches dans leurs propres oeuvres, chacun avec talent.
Qu’a pu apporter la dynastie des Kalatozichvili au cinéma géorgien, russe et mondial ?
Mikhaïl Kalatozichvili (décédé en Octobre 2009) revient sur l’épopée familiale familiale et témoigne des ressources et errances actuelles du Cinéma russe. A son écoute et en regard des images sauvées par trois générations, les mémoires se délient et notamment celles de Claudia CARDINALE, Enrique PINEDA BARNET, Miguel MENDOZA, Raul RODRIGUEZ, Salavador WOOD, Kirill RAZLOGOV, Sergueï KAPTEREV, Valérie POZNER, Françoise NAVAILH.