Sacré meilleur roman par l’ensemble de la presse américaine, premier des cinq meilleurs best-sellers 2014 par le New York Times, avec plus d’un million d’exemplaires vendus, le roman d’Anthony Doerr Toute la lumière que nous ne pouvons voir a déclenché une tempête médiatique aux États-Unis et a conquis les lecteurs américains jusqu’au président Barack Obama. Un film est déjà en préparation, les droits ayant été cédés à la Twentieth Century Fox.
Né en 1973, Anthony Doerr grandit à Cleveland et s’inscrit à l’Université de Bowdoin dans le Maine avant de trouver un emploi dans une fabrique de conserves en Alaska.
Il est l’auteur d’un recueil de nouvelles très remarqué sur la scène littéraire américaine, Le nom des coquillages, en 2003. À travers la description minutieuse de la nature, il explore la géographie au tracé subtil des vies et des émotions. Loin de se cantonner à son pays natal, Anthony Doerr nous entraîne dans un voyage en dehors des frontières et des genres. La nature, au-delà d’un simple décor, se voit accorder le premier rôle, incarnant un personnage à part entière qui seul, maîtrise le cours des existences.
À la publication de son premier roman À propos de Grace en 2006, il confirme son talent et apparaît comme l’un des auteurs les plus prometteurs de la jeune génération. D’ailleurs en 2007, il se trouve dans le palmarès des vingt meilleurs jeunes romanciers américains du magazine Granta. Dans cette ode à la nature, l’histoire semble n’être qu’un prétexte à une description poétique des grands espaces, entre Anchorage en Alaska, et Saint-Vincent, l’une des îles Grenadines dans les Caraïbes. Ce roman prend la forme d’un retour aux sources, d’un voyage initiatique vers une nature originelle, avec en arrière-plan la recherche d’un ancien amour, et implicitement, la recherche de soi-même.
Il est récompensé par de nombreux prix et distinctions littéraires aux États-Unis dont le Barnes & Noble Discover Prize et le Rome Prize.
Pour le lancement de son best-seller en France, il réserve l’exclusivité de sa première apparition médiatique au festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo. Pourquoi ? Car c’est lors de son invitation au festival en 2006 que naît l’idée de son roman Toute la lumière que nous ne pouvons voir. Se promenant dans la ville fortifiée, il s’éprend de ses remparts qui surplombent la mer, de sa vue panoramique, de son ambiance… Jaillit alors l’idée d’une histoire d’amour dramatique entre une jeune femme aveugle et un jeune soldat nazi lors du siège de Saint-Malo en 1944.
Avec une structure narrative fluide, des descriptions saisissantes de réalisme et de sensibilité, il explore les grands et les petits moments qui nous rassemblent et nous charment.
Site de l’auteur
Bibliographie :
Romans
- Toute la lumière que nous ne pouvons voir (Albin Michel, 2015)
- À propos de Grace (Albin Michel, 2006)
Nouvelles
- Le nom des coquillages ( Albin Michel, 2003)