Cosette no Shouzou (le portrait de petite Cosette)

(Akiyuki Shinbo, Aniplex, Studio Hibari, Version française Kaze SA, 2004, 40’)

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Avant-première française de 3 OAV (Original Animation Vidéo)
Un thriller gothique qui mêle ambiance saturée et graphisme hallucinant ! Il faut être japonais pour oser un titre pareil... Rassurez-vous : rien à voir avec la pauvre petite des « Misérables » de Hugo ! Mais un film haletant, déroutant, angoissant, fascinant, attendu par tous les amateurs... Kurahashi Eiri est un jeune antiquaire qui reçoit pour sa boutique un étrange verre vénitien datant du XVIIIe siècle. Ce cristal va lui donner d’étranges hallucinations, il commence à lui parler comme s’il s’agissait d’une personne. Troublé, il consulte un médecin : est-ce qu’il devriandrait fou ? Mais non : il semble sain d’esprit. Mais le verre semble avoir de plus en plus d’emprise sur lui. Et l’esprit du jeune homme va peu à peu être possédé par le fantôme d’une fillette, Cosette d’Auvergne assassinée à l’époque de la Renaissance, et dont l’âme ne peut trouver de repos tant que son meurtrier demeure impuni. Arrive alors un homme mystérieux, qui achète l’ensemble des meubles allant avec le verre, dont une armoire, afin de les installer dans sa maison de campagne. Eiri finit par comprendre, au fil des flash-backs, que Cosette est morte contre celle-ci. Décidant d’en avoir le coeur net, il se rend dans la bâtisse et découvre les propriétaires morts... Et les hallucinations finissent par prendre des proportions énormes et inquiétantes... Peu à peu, Eiri va perdre tout sens du réel et devenir le pantin de celle pour qui il nourrit une passion dévastatrice : Cosette.