Frans Krajcberg, portrait d’une révolte

(Maurice Dubroca, Mémoire Magnétique Productions, 2003, 52’)

À travers le portrait d’un homme et sa démarche, c’est un film sur la mémoire de notre temps. Le récit s’organise autour de deux mouvements : l’un biographique, l’autre quotidien. La vie éclairant l’œuvre. Mais son œuvre parle aussi de notre monde. Il s’agit de donner accès à une œuvre unique et engagée, fondée sur une relation intime avec la nature. Une œuvre aux résonances multiples dans le monde d’aujourd’hui. Frans Krajcberg est filmé dans les lieux qui sont les siens, ceux où il vit et où il travaille. À Nova Viçosa, d’abord, dans l’état de Bahia : un lieu qu’il a choisi et façonné à son image. C’est là qu’il s’est construit une maison perchée dans les arbres qu’il habite depuis plus de 30 ans. C’est là qu’il a installé son atelier à sa dimension, en pleine nature. C’est le portrait d’un homme et d’une œuvre hors-normes. Un film sur la mémoire de la nature. Un film aussi comme devoir de mémoire.