L’ombre d’Hannibal

« Combien pèsent les cendres d’Hannibal ? se demandaient les Romains à la fin de la deuxième guerre punique (218 avant JC). Et la réponse était : Rien. » Pourtant, l’épouvantail se transforma en héros, le héros en mythe et le mythe en légende. Et c’est cette légende qui envahit le bassin méditerranéen, jusqu’à venir frôler les portes de l’Asie. L’histoire que voici est celle d’un homme, craint et respecté, et des lieux qui l’ont rendu célèbre. Un voyage aux racines de nos origines et à la découverte d’un mythe. Le voyage commence au mois de mai 2007 au col du Clapier, en France, où Paolo Rumiz avec quelques compagnons montagnards est parti repérer des traces du passage d’Hannibal, intrigué et vaguement sceptique à l’idée que les fameux éléphants aient pu se retrouver là. Comment était-ce possible ? Personne en fait ne connaît le véritable tracé du passage d’Hannibal dans les Alpes. « Aucune preuve, mais une infinité de pistes, comme en territoire comanche ». Et c’est sur ce col qu’il décide de suivre ces pistes, de remonter le temps et de rencontrer tous ces gens qui encore aujourd’hui, plus de 2 000 ans après se souviennent… Grâce à son écriture qui donne aux événements historiques plus de vie que la simple chronique, Paolo Rumiz s’embarque pour un voyage dont le point de départ est la Sardaigne – « l’île au parfum d’orient » – passe par le Rhône, la Trébie, la légende des Alpes et des éléphants, l’enfer de Cannes, pour arriver jusqu’en Turquie, sur la tombe du grand général. L’Ombre d’Hannibal n’est pas seulement un voyage au fond de la mémoire, mais aussi un voyage en pleine actualité – les contaminations culturelles entre l’Occident et l’Orient, la gestion scélérate de l’urbanisme dans les grandes villes, l’inutilité de la guerre, la mondialisation. Paolo Rumiz illumine le passé à travers la force du mythe et il projette sur les événements de notre temps une lumière nouvelle.


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