SARASIN Jacques

Suisse

On the rumba river (Productions Faire Bleu, 2008)

Biographie

Féru de voyage et de découvertes, cet ancien champion de voile fonde en 1994 les Ateliers Faire Bleu qui deviennent bientôt Les Productions Faire Bleu. En 1999, Jacques Sarasin passe derrière la caméra et réalise deux courts-métrages documentaires Seul autour du monde et European DN.

À partir de 2000 il se lance dans le tournage de Je Chanterai Pour Toi, un portrait
du légendaire musicien malien Boubacar Traoré, qui sort en 2002. De 2004 à 2008, le documentariste français filme à Kinshasa quelques-uns des survivants de l’âge d’or de la rumba. Autour de la figure mythique de Wendo Kolosoy, de vieux musiciens racontent, à travers l’histoire de cette musique revenue de Cuba en Afrique au milieu du XXème siècle, les tourments de l’histoire moderne du Congo-Kinshasa, de l’assassinat de Lumumba à l’ascension de Mobutu.

Depuis On the rumba river, Jacques Sarasin s’est éloigné de l’univers musical pour réaliser deux films politiques consacrés à deux figures de la gauche mondiale contemporaine : Le monde selon Stigltiz et Ecuador, une politique au-delà de l’utopie, centré sur le président Rafael Correa.


En savoir plus :

Le site du film


Présentation de On the rumba river

C’est en sillonnant le majestueux fleuve Congo pendant une dizaine d’années, les mains sur les cordages et dans le cambouis qu’il a composé ses premières chansons, en grattant sa guitare, le regard perdu dans un décor fluvial fascinant.
Orphelin très jeune, emprisonné, excommunié par les pères belges car ses textes perturbaient la jeunesse puis boxeur professionnel, tous ces ingrédients forment la trame d’une vie hors du commun, celle d’Antoine Kolosoy, dit "Wendo".

Son heure de gloire arriva en 1948 avec la sortie de son premier tube panafricain. Il est alors devenu la première superstar de la musique congolaise, et il l’est resté pendant toutes les années 60, cette époque de l’indépendance où toutes les folies et tous les rêves étaient possibles.

Il est aujourd’hui, comme s’expriment ses compatriotes, "un monument" de l’histoire de la République Démocratique du Congo. Il est le grand-père fondateur de la rumba congolaise, cette musique exportée à Cuba par la traite négrière.
C’est un miséreux, un mendiant que le Président Laurent Désiré Kabila retrouva après avoir chassé du pouvoir le dictateur Mobutu en 1997. Aujourd’hui, à 80 ans, "le monument" est toujours vivant...


Revue de presse :

  • "Dans ce paysage désolé, la musique arrive quand même à se faire entendre. Les vieux musiciens finissent par se retrouver et On The Rumba River est éclairé par une poignée de chansons qui promettaient à ceux qui les jouaient comme à ceux qui les entendaient un bonheur qui n’est jamais venu." Le Monde
  • "Une image du Congo, où la détresse et la joie sont comme ce vieux rafiot qui navigue toujours comme un signe d’espoir... Touchant" Le Figaroscope
  • "…on souhaite bon vent à ce film inspiré, lancé loin des tapis rouges et des sunlights, qui, dans le bruit et la fureur africains, a su trouver la juste note d’espoir." Le Canard Enchaîné
On the rumba river

On the rumba river

Jacques SARASIN (Faire Bleu Productions/2006/85,30’) -

Au milieu du XXe siècle, la rumba est revenue chez elle, en Afrique. Conservant le côté délicieusement frelaté qu’elle avait attrapé dans les night-clubs d’Amérique, la rumba a retrouvé sur les bords du Congo la force de la transe et de l’incantation. Autour de la figure mythique de Wendo Kolosoy, de vieux musiciens, survivants de cet âge d’or racontent, à travers l’histoire de la rumba, les tourments de l’histoire moderne du Congo-Kinshasa, de l’assassinat de Lumumba à l’ascension de Mobutu. Leurs gestes et leurs regards, la sueur sur leur peau et leurs mains sur les instruments sont saisis avec maestria par Jacques Sarasin qui rend un vibrant hommage à ces hommes qui ont pris le pari de conjurer la misère par la musique et le chant.

En savoir plus :

Le site du film On the rumba river

On the rumba River

Les Productions Faire Bleu - 2008

On the rumba River C’est en sillonnant le majestueux fleuve Congo pendant une dizaine d’années, les mains sur les cordages et dans le cambouis qu’il a composé ses premières chansons, en grattant sa guitare, le regard perdu dans un décor fluvial fascinant. Orphelin très jeune, emprisonné, excommunié par les pères belges car ses textes perturbaient la jeunesse puis boxeur professionnel, tous ces ingrédients forment la trame d’une vie hors du commun, celle d’Antoine Kolosoy, dit "Wendo". Son heure de gloire arriva en 1948 avec la sortie de son premier tube panafricain. Il est alors devenu la première superstar de la musique congolaise, et il l’est resté pendant toutes les années 60, cette époque de l’indépendance où toutes les folies et tous les rêves étaient possibles. Il est aujourd’hui, comme s’expriment ses compatriotes, "un monument" de l’histoire de la République Démocratique du Congo. Il est le grand-père fondateur de la rumba congolaise, cette musique exportée à Cuba par la traite négrière. C’est un miséreux, un mendiant que le Président Laurent Désiré Kabila retrouva après avoir chassé du pouvoir le dictateur Mobutu en 1997. Aujourd’hui, à 80 ans, "le monument" est toujours vivant...