ETIENNE Jean-Louis

France

Explorateur d’océans (Editions Paulsen, 2021)

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Amoureux de notre planète, qu’il a parcouru des pôles aux atolls du Pacifique, observateur privilégié de l’évolution des climats, cet infatigable explorateur tord le cou dans chacun de ses livres à ceux qui relativisent le réchauffement climatique. Médecin engagé dans le débat public, spécialiste de nutrition et de biologie du sport, il publie en 2021 Explorateur d’océans, un livre très personnel dans lequel il revient sur ses expériences d’exploration des pôles et des océans. Fidèle à ses convictions, il veut éveiller les consciences à l’urgente nécessité de protéger ces espaces, qui, en plus de nous nourrir, forment le deuxième poumon de notre planète. Son nouveau projet ambitieux, Polar Pod, devrait débuter en 2023 : à bord d’un « navire vertical » qui dérivera grâce aux courants de l’océan austral, il partira pendant trois ans, accompagné d’une équipe de scientifiques, étudier la faune des pôles.

Explorateur infatigable, Jean-Louis Étienne a le don de mettre sur pied des projets plus audacieux les uns que les autres. Qu’il voyage en voilier autour du monde, en montgolfière au dessus du Groenland, en traineau à chiens en Antarctique ou qu’il s’établisse dans une tour d’acier au milieu de l’océan, ce casse-cou collectionne les exploits. Il publie ainsi en 2004 Médecine des sports extrêmes où il met à contribution sa double expérience d’explorateur et de médecin.

Au delà du côté aventureux de ses expéditions, la découverte et la conservation des richesses naturelles du globe constituent sa véritable motivation. Si il choisit toujours comme destination des lieux extrêmes, c’est d’abord parce qu’ils sont les meilleurs témoins des transformations de notre planète : c’est aux pôles que se donne le meilleur aperçu du réchauffement planétaire, tandis que le petit atoll de Clipperton, perdu dans le Pacifique, lui permet de dresser de 2004 à 2005 un inventaire des dégâts provoqués par la pollution de nos océans.

Amoureux de notre planète et de sa diversité, observateur privilégié de l’évolution des climats, Jean-Louis Étienne tord le cou dans chacun de ses livres à ceux qui relativisent ces changements. Engagé dans le débat public sur la sauvegarde de l’environnement, il publie en novembre 2011 Nouvelles histoires naturelles, où il livre un grand nombre de réflexions et émet des propositions sur les politiques environnementales actuelles. Faisant du C02 le principal ennemi de la planète, il se pose en défenseur actif de la solution nucléaire, qui reste selon lui la meilleure alternative écologique aux énergies fossiles. A rebours de la majorité des écologistes, il place ainsi tous ses espoirs dans les nouvelles générations de réacteurs "propres". À l’heure où l’Allemagne décide de fermer ses centrales nucléaires, Jean-Louis Étienne s’invite ainsi, non sans briser certains tabous, au grand débat européen sur l’énergie.

Après un ouvrage retraçant ses pérégrinations dans les pôles glacés, Persévérer. On ne repousse pas ses limites, on les découvre, où Jean-Louis Étienne nous livre une leçon de vie et célèbre la ténacité, il publie en 2018 un éloge de la marche : Dans mes pas. À travers une suite de récits vifs et personnels, Jean-Louis Étienne nous explique comment la marche, ce temps avec soi, qui structure l’esprit, lui a permis de s’affirmer tout au long de sa vie et a fait de lui un homme libre.


Bibliographie :

  • Explorateur d’océans (Éditions Paulsen, 2021)
  • Aux arbres citoyens ! (Éditions Paulsen, 2019)
  • Dans mes pas (Editions Paulsen, 2018)
  • Persévérer. On ne repousse pas ses limites, on les découvre (Editions Paulsen, 2015)
  • Nouvelles histoires naturelles (Lattès, 2011)
  • 30 Ans d’Expédition (Éditions du Chêne 2009)
  • Clipperton : L’atoll du bout du monde (Seuil, 2005)
  • Médecine des sports extrêmes (Seuil, 2004)
  • Mission banquise (Seuil, 2002)
  • La complainte de l’ours (Lattès, 2001)
  • Le Pôle intérieur (Hoëbeke, 1999)
  • Expédition Erebus (Arthaud, 1994)
  • Antarctica (Gallimard, 1992)
  • Les Pôles (Flammarion, 1992)
  • Pôle Sud (L’Esprit du Temps, 1991)
  • Transantarctica - la traversée du dernier continent (Laffont, 1990)
  • Le Marcheur du pôle (Robert Laffont, 1986)

Filmographie :

  • Expédition Clipperton (Studio Can, 2006)
  • 15 ans d’Aventures polaires (France Televisions Editions, 2003)
  • Pôle intérieur (France Televisions Editions, 2003)
Explorateur d'océans

Explorateur d’océans

Éditions Paulsen - 2021

Quand il voit la mer pour la première fois, Jean-Louis Étienne a 10 ans. Enfant, c’est la montagne qui hantait ses rêves de bravoure. Pourtant, quand il s’engage pour son service national c’est la Marine que le jeune médecin choisit. Puis, les rencontres et les embarquements s’enchaînent. Avec le père Jaouen qui emmène en mer de jeunes toxicomanes en rupture avec la société et leur dispense sa leçon d’humanité « Démerdez-vous pour être heureux ». Avec Alain Colas, puis à l’école du grand Éric Tabarly pour la course autour du monde, avant de mener ses propres expéditions et de construire Antarctica qu’il conduit en Antarctique, dans le Pacifique et l’océan Arctique.

Aujourd’hui encore l’explorateur regarde vers la mer. Bientôt il mettra à l’eau Polar Pod, une plateforme océanique habitée, grâce à laquelle il dérivera dans le Courant Circumpolaire Antarctique pour explorer l’océan Austral encore méconnu. Jean-Louis Étienne est bien le plus marin des terriens. La mer est son champ d’exploration, d’investigation et de liberté. Une fois encore, en homme de terrain, Jean-Louis Étienne se fait passeur. Il nous aide à comprendre et nous rappelle à quel point il est nécessaire de préserver ces océans qui nourrissent les hommes et régulent le climat de la Terre.

Aux arbres citoyens

Aux arbres citoyens

Éditions Paulsen - 2019

Pôle Nord en solitaire, traversées du Groenland et de l’Antarctique en traîneaux à chiens.... Jean-Louis Étienne est l’homme des déserts blancs. Pourtant, ce voyageur au long cours est aussi un bricoleur dans l’âme, un bâtisseur, et surtout un amoureux de la forêt et du bois. Il a d’ailleurs installé son port d’attache dans la forêt de son Tarn natal, celle où, petit, il s’évadait ; il s’y échappe encore pour retrouver la cabane qu’il y a construite.
À l’instar du philosophe américain Henry David Thoreau, l’un de ses inspirateurs, Jean-Louis Étienne tend vers une vie autonome au milieu de la nature qu’il côtoie depuis son plus jeune âge. Elle est son champ d’observations, d’émotions, de découvertes, son espace de liberté et d’intimité. C’est ce qu’il nous raconte à partir d’anecdotes et de souvenirs d’enfance, mais c’est surtout le génie de l’arbre qui intéresse l’auteur. Ce géant du règne végétal nous gratifie de ses multiples potentiels : le gîte et le couvert de la biodiversité, le château d’eau entre la terre et le ciel.

Pourvoyeur d’oxygène et régulateur du climat, il est le garant de la conservation des sols. Avec passion, et un don pour la pédagogie, l’auteur nourrit notre curiosité de questions inattendues. Pourquoi les racines plongent-elles vers le centre de la Terre ? Un arbre transpire-t-il ? Pourquoi les feuilles sont-elles vertes ? Quel est le véritable poumon de la Terre ? Il fait également état de recherches prometteuses en bio-mimétisme, comme la photosynthèse artificielle permettant de produire un « carburant solaire », et il expose des solutions pour demain, telle la construction d’immeubles en bois pour séquestrer le carbone. Homme de terrain et d’expérience, observateur attentif des équilibres minuscules et immenses qui régulent la marche du monde, Jean-Louis Étienne nous invite à comprendre l’action et la place de ces géants de la Terre dans la symphonie des espèces.

Et si l’arbre était l’avenir de l’homme ?


Dans mes pas

Dans mes pas

Paulsen - 2017

Lorsqu’un des explorateurs les plus connus de notre époque, qui plus est médecin, se penche sur ses souvenirs de marcheur et sur les bienfaits de la marche. Un fabuleux texte sur la marche, et sur son importance dans la vie du premier homme à avoir atteint le pôle Nord à pied.

« Toute ma vie, j’ai marché. En ville, à la campagne ou dans mes expéditions. Je mesure aujourd’hui ce que la marche m’a apporté sur tous les plans, physique, mental, affectif. J’ai toujours en mémoire les émotions que la marche, à la juste mesure du temps, avive. De mes souvenirs d’enfance, mes expériences du grand dehors, ma lecture de médecin, je vous livre le récit des pas qui comptent dans cette forme de vade-mecum du marcheur. »


Revue de Presse

  • Jean-Louis Etienne confie quelques unes de ses expériences autour de la marche… (Santé Sport Mag Sénior)
  • L’explorateur Jean-Louis Etienne en a parcouru, des kilomètres ! Pour ce médecin, c’est le secret de sa forme. Il nous donne ses conseils pour l’imiter. (Le Parisien)
  • On ne peut qu’adhérer à cette célébration de la marche en 25 anecdotes signées Jean-Louis Etienne (Passion Rando)
  • Un très beau texte, découpé en petits chapitres, souvent personnels, qui nous incite à mettre nos pas dans les siens… (La vie en vert)
  • L’occasion de revenir sur une passion de jeunesse qui l’a conduit plus tard à réaliser des expéditions audacieuses, des exploits insensés, que les ours blancs pourtant peu impressionnables racontent à leurs oursons le soir sur la banquise (A/R magazine voyageur)

Persévérer. On ne repousse pas ses limites, on les découvre

Persévérer. On ne repousse pas ses limites, on les découvre

Editions Paulsen - 2015

En 1986, Jean-Louis Étienne entreprend d’atteindre le pôle Nord et marche soixante-trois jours seul sur la banquise. En 1990, il parcourt l’Antarctique en traîneaux à chiens sur une longueur record. En 2010, il réussit la première traversée de l’océan Arctique en ballon.

Durant trois décennies, l’infatigable explorateur et ardent défenseur de la planète n’a jamais cessé d’imaginer de nouvelles aventures. Une chose est sûre : Jean-Louis Étienne est revenu transformé de ces épreuves.

Pourquoi est-il resté fidèle à l’appel des déserts glacés entendu dans son enfance ? Pourquoi a-t-il entrepris des études de médecine alors qu’on le destinait à une vie d’artisan ? Pourquoi est-il prêt à repartir, dès demain, pour l’océan Austral ? Car on ne bâtit pas une existence sur des projets inachevés. Et même si le chemin paraît difficile, même si l’on est tenté d’abandonner parfois, il faut persister sur la voie de ses rêves.

Au-delà de l’aventure polaire, cet ouvrage célèbre des valeurs telles que l’optimisme et la volonté, la poursuite d’un but et son accomplissement.


Nouvelles histoires naturelles

Jean-Claude Lattès - 2011

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme En reprenant la célèbre formule de Lavoisier, Jean-Louis Etienne veut nous sensibiliser sur le fait que la planète et l’homme ont aujourd’hui perdu leur entente mutuelle : « Nous sommes devenus de super consommateurs et de piètres décomposeurs qui se gavent à l’excès… » Comment réintégrer le fonctionnement de l’écosystème Terre sans que la vie s’engage sous la tutelle d’une autorité décrétée insoutenable pour l’avenir de l’humanité ? Comment satisfaire les besoins croissants d’une démographie galopante tout en maintenant les équilibres écologiques indispensables ? A travers une vingtaine de textes inspirés par des rencontres ou par des réflexions – le nucléaire, la démographie, le krill, les microbes… – Jean-Louis Etienne nous explique comment l’homme et son génie doivent réinventer leur relation à la Terre. Un défi passionnant que l’on peut considérer comme l’équation du siècle.


Revue de presse :


  • Interview dans l’émission La Marche de la Science sur France Culture, le 22 décembre 2011.

La Traversée du pôle Nord en ballon

Le Chêne - EPA Editions - 2010

Jean-Louis Étienne s’attaque à un nouveau défi : la traversée en solitaire du pôle Nord en ballon. Une première. Un survol de la banquise arctique de 3.500kilomètres pour « prendre le pouls de la planète ». Ce projet est un rêve, une réalité technique aussi. Cette traversée, Jean-Louis Étienne va la faire à bord d’une rozière, un énorme ballon mixte hélium-air chaud. Il va piloter l’engin guidé du sol par des « pros » passionnés, son routeur et son coordinateur de vol. Notre aventurier va vivre dans une petite nacelle, moins de 5 mètres carrés. La traversée durera une dizaine de jour. L’objectif du voyage est scientifique. En continu, il va transmettre des données sur le CO2, sur le champ magnétique terrestre, sur les particules en suspension dans l’atmosphère. Jean-Louis Étienne veut avant tout attirer l’attention sur la régression de la banquise, sur le réchauffement climatique, lourd de conséquences pour la planète.


30 Ans d’Expédition

Le Chêne - EPA Editions - 2009

Un livre événement présentant l’intégralité des expéditions de Jean-Louis Étienne. Médecin et passionné de montagne, Jean-Louis Étienne participe dès les années 1970 à de nombreuses expéditions mêlant la voile et l’alpinisme. Depuis cet infatigable défenseur de la planète ne s’est jamais arrêté. Parmi ses nombreux exploits, la traversée du Pôle Nord en solitaire en tirant son traîneau pendant 63 jours (1986), la traversée du continent blanc via le Pôle Sud avec une équipe internationale et des chiens (Transantartica, 1989-1990) ou encore la mission banquise, 4 mois de dérive à bord du Polar Observer pour étudier le réchauffement climatique. Début 2010, il a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure, la traversée en solitaire du Pôle Nord en ballon.


Clipperton : L’atoll du bout du monde

Seuil - 2005

Clipperton L’atoll du bout du monde « Une inquiétude grandissante commençait à me traverser l’esprit : et si je m’étais trompé, si nous n’arrivions pas à prendre pied sur l’île ? ! En cet instant précis, je réalisais l’ampleur du pari audacieux que j’avais pris, d’asseoir toute l’expédition sur l’incertitude du débarquement ». Isolé sur l’océan Pacifique, Clipperton est un atoll sauvage, inhabité, défendu par une forteresse corallienne qui le rend inaccessible. L’opération fut périlleuse pour les hommes et le matériel. De décembre 2004 à avril 2005, pendant les quatre mois passés sur l’île avec ma famille et une petite équipe, nous avons accueilli une quarantaine de chercheurs, qui se sont relayés pour étudier l’ensemble des espèces qui vivent sur cet îlot méconnu. Ces missions d’inventaires naturalistes s’imposent comme des outils indispensables à l’évaluation de l’impact des activités humaines sur le monde vivant. Car la nature n’est pas le décor de l’existence, c’est une mutuelle géante où toutes les espèces ont la vie en commun, et l’Homme n’échappe pas à la règle. Cette diversité biologique, aujourd’hui menacée, est indispensable à la survie de l’humanité. Depuis que nous sommes revenus, l’atoll est à l’abandon et je m’emploie à ce que Clipperton trouve sa vocation : devenir une sentinelle pour la sauvegarde de l’océan.


Médecine des randonnées extrêmes : Des pôles aux plus hauts sommets

Seuil - 2004

" Ce livre s’adresse à tous ceux qui pratiquent la marche, les sports d’endurance, qui partent pour une expédition, une randonnée, une grande traversée polaire. On trouvera toutes les connaissances actuelles sur la biologie, la nutrition à l’effort, sur les réactions et l’adaptation de l’homme engagé dans un environnement hostile, au froid ou en haute altitude. " Analyse des répercussions physiologiques de l’effort. Diététique. Réaction à l’altitude et au froid. Effets des rayonnements solaires. Précautions inhérentes à la météo. Pathologies classiques rencontrées. Composition d’une trousse médicale d’urgence. Premiers soins.


Mission banquise

Seuil - 2002

Le 11 avril 2002, Jean-Louis Étienne débutait son « voyage immobile » sur l’océan Glacial Arctique, à bord du Polar Observer, entraîné par le courant de dérive transpolaire. Son vaisseau se dirige vers le nord de l’Europe, vers la mer du Groenland, et sera récupéré au début du mois de juillet par un brise-glace russe. Le Polar Observer est un véritable laboratoire scientifique, destiné à étudier la banquise et l’éco-système arctique, grands témoins du climat de la planète. La « capsule » est en effet équipée pour effectuer des séries d’observations et de mesures relatives à la température, la salinité de l’eau, l’effet de serre… Outre son implication scientifique, la Mission Banquise a une vocation pédagogique incontestable. Ce livre d’expédition, enrichi de cartes et de photographies, nous permet de découvrir les secrets du Grand Nord et son rôle dans l’équilibre du monde. À travers son journal de bord, Jean-Louis Étienne nous fait revivre l’extraordinaire aventure de cette Mission Banquise .


La complainte de l’ours

Jean-Claude Lattès - 2001

D’année en année, le grand ours blanc de l’Arctique voit la banquise se rétrécir, son territoire s’amenuiser... Son destin lui échappe. L’homme, quant à lui, a conscience d’un monde qui se dégrade mais pourtant il continue à vivre tête baissée sans rien changer. A travers quinze chroniques, Jean-Louis Etienne nous décrit le monde polaire, sa stupéfiante beauté, sa pureté, son rôle fondamental dans les équilibres climatiques, ses terribles métamorphoses. Avec passion, il nous raconte comment les savants auscultent les glaces, observent les migrations, analysent l’eau et l’air. Et comment les explorateurs et les habitants de ces contrées lointaines hésitent entre l’héroïsme et le fatalisme face à cette sournoise dégradation. Le monde polaire est une parabole de notre avenir. Dans son absolue blancheur, les stigmates de notre aveuglement se voient de façon encore plus éclatante.


Le Pôle intérieur

Hoëbeke - 1999

Comment le fils d’un tailleur du Tarn qui, une fois son CAP d’ajusteur en poche, était censé mener une existence bravement banale est-il devenu médecin ? Par quel détour du destin a-t-il en fin de compte éprouvé le besoin de se lancer seul à l’assaut des terribles divinités glaciaires pour traverser les 900 km de monstrueux éboulis d’iceberg que constituent l’Arctique ? Dans cette autobiographie, Jean-Louis Etienne se raconte mais nous parle aussi de ses doutes et de ses interrogations alors que, parvenu au sommet de sa renommée, il ressent le désir de se retirer.


Vers le pôle

Hoëbeke - 1998

En septembre 1879, la Jeannette, commandée par le capitaine américain De Long, est prise dans les glaces, vers le détroit de Béring. Trois ans plus tard, des Esquimaux retrouvent des débris de son épave sur la côte sud-ouest du Groenland : un courant traverserait donc l’océan Arctique de part en part... Nansen (1861-1930) en est persuadé quand il lance l’idée de tenter une dérive transpolaire, à bord d’un bateau suffisamment solide pour se laisser prendre dans les glaces. Projet d’illuminé, ricanent tous les <>. Nansen tient bon, monte une expédition légère, douze équipiers seulement, et c’est ainsi que le 23 juin 1893 le Fram, chargé de provisions jusqu’à la garde, quitte le port de Christiania (l’actuel Oslo) pour une aventure que chacun craint sans retour. Nansen et l’équipage du Fram reviendront pourtant tous vivants, au bout de trois années d’un extraordinaire périple. Une première dans l’histoire de la découverte des pôles ! Le Fram a résisté à tous les assauts, se jouant des forces démoniaques de la banquise... Ce récit, superbe, l’un des plus remarquables inspirés par la conquête des pôles, je l’ai découvert il y a vingt ans. Et Fridtjof Nansen, audacieux, humain, universel (il obtint le prix Nobel de la paix en 1922 pour son action en faveur des réfugiés), devint dès lors le héros qui allait inspirer l’essentiel de mes navigations polaires. C’est à l’exemple du Fram un siècle après Nansen que j’ai fait construire l’Antartica. Et c’est dans le sillage du Fram encore que l’Antartica, au terme de l’actuelle expédition, entrera dans la banquise, à la longitude des terres du Nord, et partira à son tour à la dérive... Jean-Louis Etienne


Expédition Erebus

Arthaud - 1994

Antarctica

Gallimard - 1992

Les Pôles

Flammarion - 1992

Pôle Sud

L’Esprit du Temps - 1991

Jean-Baptiste Charcot : « Le programme que nous présentent les naturalistes est des plus vastes et doit éclairer à la fois la morphologie des êtres encore inconnus ou mal connus, leurs moeurs et leur reproduction, les causes de la migration et de la répartition dans les mers des animaux marins. Mais le travail imposé à l’exploration antarctique ne s’arrête pas aux espèces vivantes et une des missions les plus belles, les plus inattendues en conséquence, est de trouver tout simplement la clé des origines du monde. »


Transantarctica - la traversée du dernier continent

Robert Laffont - 1990

L’Antarctique est le continent le plus inhospitalier de la planète. Les vents soufflent à plus de 180 km/h et le froid tombe à - 50° C. Les blizzards opaques séparent les hommes, les crevasses surgissent sous les pattes des chiens. Pourtant, de l’été 1989 au printemps 1990, de la Péninsule à l’océan Indien en passant par le pôle Sud, la plus grande expédition internationale jamais montée décide de traverser d’ouest en est ce désert de glace. Pendant sept mois, sur six mille trois cents kilomètres, six hommes, le Français Jean-Louis Etienne et l’Américain Will Steger, accompagnés d’un glaciologue chinois, de scientifiques soviétique et japonais, d’un maître-chien anglais, regroupés sur trois traîneaux et tirés par trente-six chiens, vont affronter ces conditions de vie extrêmes. Terre de science et de paix, l’Antarctique est la plus inaccessible et la plus préservée des terres. Mais des hommes ont appris à y vivre ensemble au-delà des cultures et des nationalités. Puisse l’esprit de Transantarctica être un encouragement pour un monde meilleur


Le Marcheur du pôle

Robert Laffont - 1986

Deux pour cent de chances de réussir ! A la base de Esolute Bay, c’est ce que les spétialistes de l’Articque accordent au médecin français Jean-Louis Étienne dans sa tentative de rallier le pôle Nord. Depuis 1909, dix expéditions seulement sont parvenues au but. Avec des moyens très importants, en hommes, en animaux, en matériel. Jean-Louis Étienne, lui, part seul. A skis. Avec pour tout compagnon, un simple traineau de survie chargé de 50 kg d’équipement ? C’est dans un chaos d’anciennes déferlantes gelées qu’il pénètre par -50 °C, escaladant, rampant, avec une unique obsession : "Faire du Nord", chaque mètre gagné dans ce labyrinthe infernal étant un pas de plus vers la conquête du pôle. Commence un suspense glacial de 63 jours et 1200 km ; il a les ours, les risques d’hallucinations et de chutes mortelles, l’angoisse permanente que l’électronique de communication -détériorée -ne le coupe à jamais du monde des hommes. Mais l’aventure continue : la banquise s’effrite dans un vacarme incessant, Jean-Louis Étienne s’obstine. Le 11 mai 1986, à 2 heures GMT, le pôle est vaincu. "Je n’ai pas repoussé les limites de l’homme, conclut le Dr Étienne, mais l’idée que nous nous faisons de celles-ci. "


Médecine et sport de montagne

Editions Favre SA - 1983

L’expérience de Jean-Louis Etienne en médecine dite de terrain est incomparable. Il a passé une grande part de ces dernières années en effet en expédition. Chroniqueur médical de la revue Alpinisme et Randonnée, il a regroupé ses articles dans un ouvrage de 150 pages. Y sont traités : l’effort en général, la diététique, la pathologie liée à l’altitude, au froid, au rayonnement solaire, à la foudre et au vertige. Suivent des notions pratiques destinées aux groupes sans médecin et un exemple arbitraire, trop lourd à notre avis, de trousse médicale. Ce chapitre est bien délicat à aborder, nous nous refusons pour notre part à donner un exemple précis. Il est bien préférable d’expliquer au sportif la pathologie qu’il va rencontrer et d’établir avec lui, de visu, la liste de l’équipement qu’il saura, lui et ses camarades, utiliser. Ainsi, est-il raisonnable, par exemple, de mettre dans chaque trousse du Mydriaticun pour traiter l’ophtalmie ? Rien de particulièrement novateur, mais chaque chapitre est clair, précis, la mise en pages agréable, la mémorisation rapide. Médecine et sports de montagne : un bien vaste domaine traité d’une manière concise et pourtant avec succès. En effet, l’essentiel seul est conservé, clairement expliqué et abordable par tous avec à l’appui des schémas simples et bien connus. Cet ouvrage n’est ni un manuel de secourisme que l’alpiniste peut emporter en course ou en expédition, ni un ouvrage médical ou scientifique de médecine de montagne. Cette position intermédiaire, ambiguë, possède avantages et inconvénients. Mais en tout cas, il comble un manque qui permet en partie à la médecine de l’altitude de refaire son retard sur les autres ouvrages français de médecine du sport. Sans être trop idéaliste, il faut cependant affirmer que la lecture de ce livre est aujourd’hui l’une des meilleures réponses aux questions-santé que doit se poser le montagnard lorsqu’il pose le pied sur son terrain de jeux.

Alain BOMBARD, Jean-François DENIAU, Jean-Louis ETIENNE

Revivre le festival : Cafés littéraires
Saint-Malo 1996

Pour une écopoétique

Avec Jean-Louis Etienne, Yves Paccalet, Pierre Schoentjes et Dan O’Brien. - Saint-Malo 2015

Avec Jean-Louis Etienne, Yves Paccalet, Pierre Schoentjes et Dan O’Brien. Rencontre animée par Géraldine Delauney


Rencontre avec l’homme du pôle

Avec Jean-Louis Étienne - Saint-Malo 2012

Une rencontre autour de l’écrivain et explorateur Jean-Louis Étienne animée par A / R Magazine


Demain, îles englouties ?

Avec Isabelle Autissier, Serge Coatmeur et Jean-Louis Étienne - Saint-Malo 2012

Une rencontre entre Isabelle Autissier, Serge Coatmeur et Jean-Louis Étienne, animée par A / R Magazine.