HAKOLA Théo

Etats-Unis

La Valse des affluents (Le Serpent à plumes, 2003)

Né à Spokane, dans l’Etat de Washington, Théo Hakola s’installe à Paris en 1978 avec l’ambition de devenir écrivain. Dans les années 80, c’est pourtant comme chanteur qu’il connaît le succès avec deux groupes aujourd’hui cultes : Orchestre rouge puis Passion Fodder. Malgré de très humbles chiffres de ventes, il devient alors un personnage énigmatique et respecté, sans doute en partie par la richesse de son inspiration et de ses textes, mêlant Woody Guthrie, Charles Baudelaire ou la guerre d’Espagne. Son second livre, La valse des affluents, met en scène certains des personnages ont vu le jour dans le précédent et premier roman de l’auteur La route du sang.


Bibliographie :

  • La Valse des affluents (Le Serpent à plumes, 2003)
  • La Route du sang (Le Serpent à plumes, 2001)

Résumé de La Valse des affluents :

" Carson Clay. Se voyait en faire partie. Voyait le canyon de Burke comme un étroit portail. Un seuil. Se voyait se tendre, étendre ses bras raides qui se calaient, les mains enfoncées, dans chaque versant. Se voyait remonter. En sortir. Se lever. Cela commence en 1899, avec un train de la Northern Pacific, dans une colonie minière enserrée par les deux murs qui bordent le cours du ruisseau Canyon Creek. A Burke. Dans une ville champignon, une ville d’argent et de plomb coupée en deux par le rail, en 1887, avant même d’être dotée d’un chemin carrossable... A Burke. Dans les montagnes Bitteroot. Dans l’Idaho. On l’appelle le " train poivrot " lorsqu’il grimpe les dix kilomètres de Wallace à Burke le samedi soir. Par ce beau matin du printemps 1899, il est censé être juste un " train descente " de plus qui porte sa charge jusqu’à Wallace. Pourtant, ce train-ci va souffler dans l’Histoire comme " l’Express dynamite ".
" L’Amérique est au cœur de La Valse des affluents. Une Amérique de rivières et de routes, celles de l’Idaho, qu’empruntent des émigrants européens habités par les promesses d’un Nouveau Monde. Un monde qui se crée dans le bruit et la fureur. Reprenant la trame de La Chartreuse de Parme, Theo Hakola embarque avec maestria ses diables de personnages - Carson, Cecilia, Jewell, Peter, Pirjo... -, aux prises avec l’Histoire et avec eux -mêmes, dans une enivrante traversée du XXe siècle. Et nous livre un roman au souffle épique, digne des plus grandes œuvres de la littérature américaine.

Hakola Song

Hakola Song

(Jacques Pasquet, Vivement Lundi ! / Rennes Cité Média, 2001, 52’) -

En 1975, aux États-Unis, Theo Hakola, âgé de 19 ans, découvre la guerre civile espagnole. Du début des années 80, à la tête des groupes français Orchestre Rouge, puis Passion Fodder, jusqu’à la récente création de sa pièce de théâtre La chanson du Zorro andalou, il revisite le rêve brisé de la république espagnole. Récit d’un itinéraire guetté par le désenchantement mais animé d’un solide esprit de liberté et de résistance.
En présence du réalisateur et de Theo Hakola