Né en 1977 à Bombay, où il a toujours vécu et étudié, Altaf Tyrewala a passé plusieurs années aux Etats-Unis pour ses études. Il habite aujourd’hui dans sa ville natale où il se consacre à l’écriture. Aucun dieu en vue est son premier roman.

TYREWALA Altaf

Inde

Aucun dieu en vue (Actes Sud, 2007)

Altaf TYREWALA
©DR

Né en 1977 à Bombay, où il a toujours vécu et étudié, Altaf Tyrewala a passé plusieurs années aux Etats-Unis dans le cadre de la préparation d’un diplôme de MBA (Business Administration). Il habite aujourd’hui dans sa ville natale où il se consacre à l’écriture. Aucun dieu en vue est son premier roman.

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Bibliographie :

  • Aucun dieu en vue (Actes Sud, 2007)

    Résumé de Aucun dieu en vue :

Bombay, XXIe siècle. Dans la partie centrale de la ville, un quartier ancien qui reste associé à la communauté musulmane, se croisent, se juxtaposent ou se confrontent des destins narrés à la première personne par leurs protagonistes qui tous portent en eux une blessure, une frustration, une vocation manquée, dont la mégalapole, loin d’apaiser les effets, exarcerbe l’intensité.
Promenant son lecteur à travers une galerie de personnages saisis sur le vif au cœur de la tragédie ou tragicomédie que constituent leurs existences respectives, Altaf Tyrewala propose une extraordinaire rencontre avec une Inde authentique, celle dont le cœur immense bat au rythme de Bombay, ville démesurée peuplée de ses autochtones séculaires comme de ses réfugiés venant de tous les horizons (religieux, notamment...).
Les uns après les autres, les personnages entrent en scène et, chaque voix s’enrichissant du souvenir des précédentes, une foule grossit, la rumeur de la ville enfle, faisant ressentir la pulsation de l’incroyable, excessive et contradictoire mégalopole : attirante, repoussante, pétrie de violence, de difficultés et de pesanteurs sans nombre, et pourtant ouvrant mille possibles. Ce qu’un boucher qui travaille dans l’indescriptible cacophonie d’un des marchés de la ville exprime de la façon suivante : “Dans un enfer comme celui-ci, même Dieu serait obligé de crier pour qu’on le remarque.”
Outre l’originalité de sa dramaturgie “accumulative”, ce premier roman s’impose par la langue créée par un jeune romancier qui fait superbement cohabiter style parlé et anglo-indien sophistiqué pour célébrer l’esprit d’un lieu - une ville impossible et bien-aimée, riche de ses ambivalences même.

Aucun dieu en vue

Actes Sud - 2007