BEINEIX Jean-Jacques

France

L’Affaire du siècle T2, Vampire à louer (Au Diable Vauvert, 2006)

Jean-Jacques BEINEX
©Valentina Sauca

Jean-Jacques Beineix est né en 1946. Après un bac philosophie et trois années d’études de médecine, il commence une carrière dans le cinéma par la petite porte. Durant une douzaine d’années, il sera l’assistant de réalisateurs tels que Jean Becker, Claude Berri, René Clément, Jean-Louis Trintignant ou Claude Zidi.

En 1980, il réalise son premier long-métrage, Diva. Suivront : La lune dans le caniveau (1983) ; 37°2 le matin (1986) adapté du troisième livre de Philippe Djian ; Roselyne et les lions (1989), IP5 1993). À partir de 1994, Jean-Jacques Beineix s’engage plus activement pour la défense du cinéma et devient président de l’ARP, il milite pour le maintien des quotas audiovisuels, pour préserver l’Europe de l’hégémonie culturelle hollywoodienne. Il rencontre l’équipe d’Envoyé Spécial et, en 1992, part tourner en Roumanie son premier documentaire : Les enfants de Roumanie. C’est une révélation pour le cinéma du réel. S’enchaîneront ensuite les documentaires : Otaku en 1993, Place Clichy sans complexe en 1994, Assigné à résidence en 1997. En 2001, Jean-Jacques Beineix revient au film de long-métrage avec Mortel transfert, comédie noire psychanalytique déjantée.

En 2006, il sortira la première partie de sa biographie aux Editions Fayard. Il est également auteur de bande dessinée avec le dessinateur Bruno de Dieuleveult et publie l’Affaire du siècle (Au Diable Vauvert, 2006), une comédie policière de vampire au ton délibérément burlesque.

https://www.laffairedusiecle.com


Bibliographie :

  • L’Affaire du siècle T2 : Vampire à louer (Au Diable Vauvert, 2006 - illustrations de Bruno de Dieuleveult)
  • L’affaire du siècle T1 : Château de vampire à vendre (Au diable Vauvert, 2006 - illustrations de Bruno de Dieuleveult)

Résumé de Vampire à louer :

Cora et Tony ont convaincu Brand, le vampire gothique, de se joindre à leur projet d’assaut aérien de la Tour Pagode pour dérober le trésor de la mafia. L’argent permettra de doubler l’Emir Abel et d’acheter le château transylvanien de leurs rêves. Le temps presse, Eddy et Don Argoli soupçonnent Cora d’être une vampire, et chaque nuit, le Zélateur et ses hordes d’Intégristes empalent tout ce qui ressemble de près ou de loin à un vampire. Brand James de Sherwood sort de sa retraite et débarque dans la ville. Cela fait des années qu’il a perdu contact avec la civilisation. Le come back sera violent. Brand prend en main les opérations et, en stratège fou, échafaude un plan machiavélique. Il faudra seulement apprendre à voler, à se transformer en loup et en chauve-souris pour réussir l’Affaire du Siècle ! Les choses se compliquent...


Filmographie :

  • Mortel transfert (2000)
  • Otaku : fils de l’empire du virtuel (1994)
  • IP5 (1991)
  • Roselyne et les Lions (1989)
  • 37°2 le matin (1985)
  • La Lune dans le caniveau (1983)
  • Diva (1980)
Otaku : fils de l'empire du virtuel

Otaku : fils de l’empire du virtuel

(Jean-Jacques Beineix, Production J.J. Beineix / Cargo films France, 1994, 90’) -

Documentaire en 2 parties

Menée par Jean-Jacques Beineix, une enquête sur les " Otakus " japonais, adolescents passionnes de jeux vidéo, de mangas ou de créatures robotisées et ne vivant que pour l’objet de leur passion.

Jean-Jacques Beineix cherchait un sujet de reportage sur le Japon, pays qu’il affectionne particulièrement. Suite à sa rencontre avec le journaliste Etienne Barral, ils ont sillonné la région de Tôkyô pendant trois mois, à la recherche des OTAKU. Le documentaire retrace cette enquête menée auprès des Otakus, et mène une réflexion autour du phénomène. Est-il le signe avant-coureur d’une mutation de notre société ? Représente-t-il l’émergence des premiers cas humains d’adaptation aux nouvelles technologies du virtuel ?

Jean-Jacques Beineix a écrit la préface du livre de Étienne Barral, Otaku : les fils de l’empire du virtuel, paru chez Denoël en 1999, dans laquelle il explique son intérêt pour ce thème.
1er Prix Festival International de l’Environnement 1995 : Meilleur Documentaire