AUBRY Florence

France

La Fille du monstre (Gallimard Jeunesse, 2019)

Autrice d’une quinzaine de romans pour la jeunesse, Florence Aubry s’empare de sujets graves ou délicats, comme la mort, l’alcoolisme chez les ados, ou la condition animale, pour créer des romans sensibles et délicats, aux personnages profondément humains. Elle participe cette année aux journées scolaires, et rencontre les collégiens autour de son vibrant plaidoyer pour la cause animale, Titan noir. Son dernier roman, La Fille du monstre, interroge avec finesse, la question des non-dits et des secrets au sein d’une famille.

Florence Aubry partage son temps entre son poste de professeure-documentaliste et son travail de romancière pour la jeunesse.

Elle publie notamment Biture express (Mijade, 2010) dans lequel elle s’empare d’un sujet délicat : le binge-drinking chez les jeunes. Explorant avec sensibilité et délicatesse un fait de société, ce roman peint un portrait, celui de Sarah et explore derrière la façade festive de l’alcool, un mal-être profond et un poignant appel au secours. La romancière nous laisse, avec texte, de quoi réfléchir.

Son roman Titan noir (2018) évoque un sujet tout aussi problématique : la condition animale et l’enfermement des animaux dans les parcs. Deux histoires s’entrecroisent, celle d’Elfie, dresseuse d’orques dans un parc et très attachée à Titan noir, l’une d’elle. L’autre nous peint l’envers du décor et le triste paysage de ces parcs où sont tenus en captivité les animaux, jusqu’à les rendre fous... Inspiré de l’histoire vraie de Tilikum l’orque tueuse, ce roman s’inscrit dans la lutte pour la cause animale et s’en fait un plaidoyer vibrant.

En 2019, parait La Fille du monstre, explore avec sensibilité la question du suicide dans une famille. Tess apprend que son père s’est blessé gravement dans un accident lors d’une chasse... pourtant son père est un amoureux des animaux. On la garde étrangement éloignée de sa chambre d’hôpital. Tenter de résoudre ces mystères et les accepter prendra du temps et beaucoup d’amour.


Bibliographie sélective :

  • La Fille du monstre (Gallimard Jeunesse, 2019)
  • Titan Noir (Le Rouergue, 2018)
  • Nola (Mijade, 2014)
  • Biture Express (Mijade, 2010)
La Fille du monstre

La Fille du monstre

Gallimard Jeunesse, 2019 - 2019

Du jour au lendemain, l’univers de Tess bascule quand on lui annonce que son père a eu un accident de chasse. Avec un fusil. Pourtant il devait prendre un train pour Bruxelles, ce matin-là. Et un amoureux des animaux ne se ballade pas avec un fusil de chasse…Pourquoi ne peut-elle pas aller le voir, à l’hôpital ?Entre mensonges, silences et non-dits, Tess apprend brutalement la vérité, dans la cour de récréation : son père a tenté de se suicider…

Comment vivre avec un papa qui a voulu partir ?
Un père qui a voulu en finir.
Un père qu’on ne reconnaît plus, dont le visage aimé a disparu, pulvérisé. Et devenir du jour au lendemain la fille d’un monstre aux yeux des autres...

À la lumière de son écriture délicate, sensible et profondément empathique, Florence Aubry nous dévoile avec pudeur le parcours de Tess vers la sérénité et l’épanouissement.

Titan noir

Titan noir

Le Rouergue, 2018 - 2018

Employée dans un parc océanographique, Elfie, 18 ans, devient rapidement dresseuse d’orques. Mais alors qu’elle nous raconte sa relation privilégiée avec l’une d’entre elles, Titan Noir, une autre voix dresse un panorama terrifiant de ces parcs… et nous dévoile l’identité réelle de cette orque. Inspiré de l’histoire d’un vrai cétacé, le roman de Florence Aubry s’inscrit dans les campagnes actuelles appelant à la fermeture des parcs aquatiques, où le spectacle de divertissement repose sur la captivité et la souffrance des animaux. Un roman bouleversant sur la condition animale.


  • « Inspire d’un fait réel, l’auteur nous offre une histoire forte, à la fois triste et poignante, et qui, malgré un dénouement heureux, fait beaucoup réfléchir sur la cause animale. » Le Dauphiné
  • « Avec son suspense inéluctable, ce roman engagé met en lumière le destin bouleversant des orques dans les parcs aquatiques. » Le Monde des ados
  • « Les deux récits s’entrecroisent enfin, le texte court, droit au but, les voix finissent par former un duo. Leur chœur est fort, il touche. Et le lecteur joint sa voix à l’ensemble. » Télérama