CONTE Giuseppe

Italie

L’homme qui voulait tuer Shelley (Phébus, 2008)

Giuseppe Conte
© Gurcan Ozturk

« La poésie de Giuseppe Conte, et c’est là un [...] de ses visibles méridiens, accueille en elle des figures du mythe, comme si les puissances numineuses des Grecs, des Celtes, ou des Aztèques étaient des feux que les siècles avaient mal éteints. Ou comme si les dieux païens, dans leur exil définitif, obligeaient le poète à se tourner vers la brûlure d’une absence. » écrit Jean-Baptiste Para, son traducteur de l’italien.
Né en 1945 en Ligurie, Giuseppe Conte vit sur la Riviera italienne. À la fois poète, essayiste et romancier, il a connu de nombreux succès littéraires et reçu le prix Hemingway en 2002. Son oeuvre poétique, traduite par Jean-Baptiste Para en français, a été remarquée notamment par Italo Calvino. Plusieurs de ses livres ont été traduits en français. Tout récemment, son roman Le Troisième Officier (Éditions Laurence Teper, 2007) a été salué par la critique.
La mer semble hanter une bonne partie de son œuvre. Une légende irlandaise selon laquelle un enfant se jetait au fond de la mer pour capter le chant des grands fonds lui inspire les poèmes de l’Océan et l’enfant. Dans Le Manuscrit de Saint-Nazaire (Arcane 17, 1989), il avout son attrait pour les ports : « Sans doute parce qu’il s’agit d’un noeud inextricable de symboles (l’âme, selon moi, n’est pas autre chose que notre aptitude à collationner les symboles) ; sans doute aussi parce que c’est un lieu sacré pour le travail, le voyage et l’aventure, valeurs que j’ai toujours aimées dans le lien qui les unit. » Avec son dernier roman, Giuseppe Conte, qui est aussi le traducteur de William Blake, P.B. Shelley ou Walt Whitman, renoue avec les grands romans maritimes anglo-saxons.

In English


Bibliographie :

  • L’homme qui voulait tuer Shelley (Phébus, 2008)
  • Le Troisième Officier (Éditions Laurence Teper, 2007)
  • Villa hanbury et autres poemes (Escampette, 2002)
  • L’océan et l’enfant (bilingue italien) (Jacques Bremon, 2002)

Présentation de L’homme qui voulait tuer Shelley

Un vrai/faux roman historique en forme d’enquête sur la mort du grand poète anglais. Un récit picaresque qui fait revivre toute une galerie de célébrités : Shelley bien sûr, mais aussi Lord Byron et Mary Shelley.

Le 8 juillet 1822, le corps du poète Shelley est retrouvé sur une plage de la mer Tyrrhénienne : sa goélette a fait naufrage au cours d’une tempête. Pourtant, un homme doute qu’il puisse s’agir d’un simple accident : le capitaine Angelo Medusei. Persuadé qu’on a voulu, peut-être pour des raisons politiques, attenter à la vie de celui qu’il admirait et considérait comme son ami, il part enquêter à Livourne, flanqué de sa volage et encombrante sœur.
Dans l’univers étouffant d’une Italie morcelée et opprimée, en proie à de sourdes révoltes, notre narrateur va s’engager sur des chemins périlleux, croiser des personnages pittoresques, illustres ou inconnus – louche entremetteur, prostituée attachante, espion cynique – et mettre finalement en danger sa propre vie et celle de sa petite famille... avant de se voir révéler une vérité à laquelle il ne s’attendait guère.

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