BENCHEIKH EL-FEGOUN Bahia

Algérie

Fragments de rêves (2017)

Géologue de formation, c’est en 2003 qu’elle entame une carrière dans le cinéma. En 2017, avec Fragments de rêves, elle dénonce les clichés diffusés autour des mouvements contestataires algériens. Par des témoignages exclusifs, des paroles fortes empruntes d’un puissant désir de liberté, de dialogue et de paix, la réalisatrice signe une œuvre militante, d’une justesse et d’une honnêteté rare.

Née en 1977, elle travaille comme géologue, avant d’entamer une carrière dans le cinéma en tant qu’assistante de réalisation dans des coproductions algéro-européennes en 2003. En outre, elle assista Jean-Pierre Lledo à Constantine pour son documentaire Algéries, histoires à ne pas dire.

Entre 2007 et 2012, elle s’initie successivement au montage, à la réalisation puis à la production Ateliers Varan et à DOCmed. Son premier court métrage, C’est à Constantine (2008) est sélectionné dans plusieurs festivals et obtient une mention spéciale du jury à Ciné Sud.

En 2014, elle a co-produit et co-réalisé H’na, l’barra (Nous, dehors), également selectionné et primé dans de nombreux festivals.

En 2017, elle réalise et produit un superbe documentaire de création Fragments de rêves qui laisse entrevoir la réalité des mouvements contestataires algériens, constitué de nombreux entretiens d’acteurs de la société civile algérienne et des images d’archives ayant circulé sur les réseaux sociaux depuis 2011. Par une démarche didactique, l’œuvre milite pour une meilleure connaissance des mouvements contestataires qui ont animé l’Algérie, au-delà du cliché de casseurs qu’on voudrait bien coller aux manifestants.


Filmographie sélective

  • Fragments de rêves (2017)
  • C’est à Constantine (2008)
Fragments de rêves

Fragments de rêves

FILM - 2017

Le film propose un croisement d’entretiens tenus à des acteurs de la société civile algérienne et des images d’archives ayant circulé sur les réseaux sociaux autour des mouvements de contestation depuis 2011. Témoignages exclusifs, paroles directes et fortes exprimant un puissant désir de liberté, de dialogue et de paix.

Pour une meilleure connaissance du mouvement social en Algérie, de sa nature et de son fonctionnement au-delà du cliché de casseurs qu’on voudrait bien coller aux manifestants. La projection de ce film aux Rencontres cinématographiques de Bejaïa a été interdite par le ministère de la Culture algérien, en septembre 2018.