CHAUVAUD Laurent

France

La coquille Saint-Jacques, sentinelle de l’océan (Éditions des Équateurs, 2019)

© Erwann Amice

Il lit l’avenir dans les lignes de vie des coquilles Saint-Jacques, plonge dans les océans avec les manchots et transforme ses explorations en histoires, ses découvertes en poésie. Cultivateur de la sérendipité, l’art de trouver ce qu’on ne cherche pas, il ne cesse de nous raconter les histoires des coquilles, véritables témoins du réchauffement climatique, sentinelles des évolutions passées et présentes et instruments de musique dont on écoute le chant. Dans son essai sur le fameux mollusque qu’il étudie depuis tant d’années, il nous emmène avec clarté et humour au cœur de son laboratoire, au bout de la rade de Brest, mais aussi partout où il peut trouver de l’eau : Ouessant, Maroc, Norvège, Nouvelle Calédonie, du pôle Sud au pôle Nord. Préparez-vous à plonger dans un récit tonique et survitaminé mais aussi plein de poésie avec cette coquille capable de remonter le temps.

Bibliographie

  • La coquille Saint-Jacques, sentinelle de l’océan, (Éditions des Équateurs, 2019)
  • Impact des sons anthropiques sur la faune marine, (Éditions Quae, Versailles, 2018)
  • La vie sous la glace, collectif (Éditions Quae, 2013)
La coquille Saint-Jacques, sentinelle de l'océan

La coquille Saint-Jacques, sentinelle de l’océan

Éditions des Équateurs - 2019

Depuis son apparition il y a 25 millions d’années en Europe sur la côte Atlantique, la coquille n’a cessé de fasciner les hommes. Dans l’Antiquité, on l’utilisait comme une parure, puis la coquille devint un symbole religieux (sur le chemin de Compostelle) et artistique (associée à Vénus, à la féminité et à la maternité). Ce n’est qu’au début du XXème siècle que des Bretons ont commencé à la pêcher et à la manger. Et grâce aux recherches les plus récentes, menées notamment par Laurent Chauvaud, cet animal est devenu un outil scientifique, un modèle mathématique, un calendrier, un thermomètre, un témoin des contaminations, une archive environnementale, un sentinelle des évolutions passées et présentes du milieu marin et plus largement du réchauffement climatique (fonte des glaciers, évolution des températures, variations de luminosité), et même un instrument de musique dont on écoute le chant, le claquement des valves qui est encore un son porteur de message : il nous dit comment va la mer.

Avec clarté et humour, Laurent Chauvaud nous emmène au cœur de son laboratoire situé au bout de la rade de Brest, mais aussi sur le terrain, à Ouessant, au Maroc, en Norvège ou encore en Nouvelle-Calédonie, du pôle Sud au pôle Nord. Au cours de ses explorations, il ne cesse de nous raconter les histoires des coquilles, ses découvertes stupéfiantes, son métier passionnant qui cultive la sérendipité, c’est-à-dire cet art de trouver ce qu’on ne cherche pas.


Revue de presse

  • « Un petit livre fabuleux à déguster de toute urgence ! » Soline Roy, Le Figaro
  • « Laurent Chauvaud n’a rien d’un professeur Nimbus, aux arguments incompréhensibles et au phrasé aride. Il a le sens du contact, le talent de la métaphore, la capacité à faire rêver. Il vient d’écrire un régalant petit livre sur la coquille St Jacques où il raconte ses voyages au fond des mers et le hasard qui souvent préside aux découvertes les plus inattendues. » Luc Le Vaillant, Libération
  • « Avec un enthousiasme communicatif, ce directeur de recherches au CNRS raconte son itinéraire de scientifique. Il découvre que le bivalve produit chaque jour une strie qui la transforme en un calendrier vivant. Il réussit à lire dans les stries les variations de son environnement : température, abondance du plancton ou présence de polluants. C’est passionnant ! » Anne Kiesel, Ouest France
  • « Laurent Chauvaud est l’homme qui entend chanter les coquilles et nous hurle que la terre meurt sous nos yeux. » Christophe Miossec, Les Inrocks
  • « Cet amoureux des paysages et des ambiances polaires nous parle de la rade de Brest avec la même poésie, conscient des enjeux qui se jouent aujourd’hui autour de l’extinction de la biodiversité, de la fonte des glaces et de la montée inexorable du niveau des océans. » Mer et Marine
  • « Un livre passionnant ! La coquille est une machine à remonter le temps et une archive environnementale. » Mathieu Vidard, France Inter
  • « Il est bien question de beauté et d’amour dans ce livre : l’auteur, directeur de recherche au CNRS, à l’institut universitaire européen de la mer à Brest, témoigne de son émotion devant les mer-veilles des fonds marins et la beauté fragile des pay-sages polaires ! » La Recherche