SHTEYNGART Gary

États-Unis

Lake Success (L’Olivier, 2020)

© Patrice Normand

Humour et profondeur d’esprit, voilà ce qui caractérise sans doute le mieux cet auteur américain né en Union soviétique au début des années 70. Arrivée aux États-Unis, alors qu’il n’était encore qu’un enfant, il s’adapte avec diffuculté à ce nouveau pays, et voyage, à la suite de ses études en Europe de l’Est. Revenu à New-York, il est remarqué par l’écrivain Chang-rae Lee dont il suit les ateliers d’écriture. Son premier ouvrage Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes Russes publié en 2002, enthousiasme très vite les éditeurs, son deuxième Absurdistan encense la critique américaine. Écrivain, aujourd’hui reconnu et admiré pour le regard satirique qu’il porte sur la société, et pour la justesse de ses analyses, il revient cette année avec un road trip novel, portrait d’une Amérique pré-trumpienne. Un voyage raconté tantôt du point de vue d’un milliardaire new-yorkais en quête d’aventure et de découverte, tantôt du point de vue de sa femme restée dans leur luxueux appartement et tombé sous le charme d’un écrivain guatémaltèque.


Bibliographie :

  • Lake Success (L’Olivier, 2020) traduit de l’anglais par Stéphane Roques
  • Mémoires d’un bon à rien (Le Point, 2015) traduit de l’anglais par Stéphane Roques
  • Super triste histoire d’amour (Le Point, 2012) traduit de l’anglais par Stéphane Roques
  • Absurdistan (L’Olivier, 2008) traduit de l’anglais par Stéphane Roques
  • Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes Russes (L’Olivier, 2005) traduit de l’anglais par Sophie Brunet et Michelle Herpe-Voslinsky
Lake Success

Lake Success

L’Olivier - 2020

À quarante-trois ans, Barry Cohen, New-Yorkais survolté à la tête d’un fonds spéculatif de 2,4 milliards de dollars, est au bord du précipice. Sous le coup d’une enquête de la Commission boursière, accablé par la découverte de l’autisme de son jeune fils, il prend une décision aussi subite qu’inattendue et embarque dans un car Greyhound. Destination : le Nouveau-Mexique où demeure celle qui fut jadis son premier amour et avec qui il imagine pouvoir refaire sa vie. Une vie plus simple, plus saine, plus heureuse. Commence alors une folle traversée du continent.
D’est en ouest, de highways en freeways, Barry découvre une autre Amérique : celle des pauvres, des marginaux, des déclassés. Pendant que sa femme entame une liaison avec un romancier, Barry fonce vers une improbable rédemption.
Sans se départir de son humour, Gary Shteyngart dresse le portrait d’une Amérique déboussolée à la veille de l’élection de Donald Trump et nous entraîne dans un road-trip infernal.


Revue de presse

« Un ultra-riche new-yorkais en crise embarque pour une inconfortable traversée des Etats-Unis à bord d’un autocar. L’écrivain américain est éblouissant de drôlerie et de profondeur. » Le Monde

« Ce que le roman de Gary Shteyngart a de singulier ou de plus que les autres, c’est un humour que la loufoquerie ne sature pas et un angle de vue quasiment documentaire sur l’Amérique blanche et pauvre. Il décrit à merveille les tenues, les silhouettes, les gestes, les goûts, la sexualité des individus riches ou pauvres que croise Barry. » Libération

« Sans se départir de son humour loufoque, Gary Shteyngart dresse le portrait d’une Amérique déboussolée, à la veille de l’élection de Donald Trump, et nous entraîne dans un road-trip qui tient plus des montagnes russes que du voyage d’agrément. » France Culture

« " Dans Lake Success, Gary Shteyngart entend l’Amérique à la perfection : sa fatuité, sa plainte douloureuse, son dégoût de soi. Le battement de son cœur. Quand je le lis, j’ai envie de hurler de rire, mais aussi de lui crier ma reconnaissance." » Richard Ford

Mémoires d'un bon à rien

Mémoires d’un bon à rien

Le Point - 2015

Gary Shteyngart, l’auteur facétieux de Super triste histoire d’amour, a d’abord été le petit Igor, né aux dernières heures de l’union soviétique et émigré aux États-Unis à l’âge de sept ans. Dans ce retour sur lui-même ,Gary/Igor nous dévoile tout, du cocktail détonnant de son éducation russo-américaine jusqu’à ses désopilantes déconvenues amoureuses, en passant par la perplexité de ses parents face à ce bon à rien rêveur et asthmatique.
Gary Shteyngart, souvent appelé le « Woody Allen de la littérature », fait de son histoire personnelle une formidable leçon de vie, en nous faisant revivre les aventures de son personnage le plus drôle et émouvant : lui-même.


Super triste histoire d'amour

Super triste histoire d’amour

L’Olivier - 2012

À 39 ans, Lenny est vieux. Son cholestérol et sa calvitie ne s’arrangent pas ; il aime lire (ça, c’est un problème). Pourquoi Eunice Park, une jeune Coréenne rencontrée à Rome en voyage d’affaires, s’intéresserait-elle à lui ? Car le temps de la vie high-tech est venu. Compte bancaire, CV, bilan sanguin : tout est visible de tous ! Lenny n’est pas parfait et le monde 3.0, ce n’est pas pour lui.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Stéphane Roques

Né en 1972, Gary Shteyngart a été désigné comme l’un des vingt meilleurs auteurs de sa génération par le New Yorker. Ses deux premiers romans, Absurdistan et Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes Russes, sont disponibles en Points.

Revue de presse :

  • « Le roman, à la fois super drôle et super pessimiste, est porté par une langue d’une géniale inventivité. » Les Inrockuptibles