DÉSÉRABLE François-Henri

France

L’Usure d’un monde (Gallimard, 2023)

© Claire Désérable

Enfant, François-Henri Désérable ne se destinait pas à une carrière littéraire. Inspiré par Belle du seigneur d’Albert Cohen, cet ancien joueur de hockey professionnel se passionne pour la lecture à 18 ans et se lance alors dans l’écriture. Développant un style d’une virtuosité rare, l’auteur se fascine pour les grands destins dans des romans qui posent régulièrement la question du « et si ? ». Mon maître et mon vainqueur décrit les péripéties d’un triangle amoureux, s’ouvrant sur une mort mystérieuse, une mise en détention, et pour arme du crime, le revolver avec lequel Verlaine tira sur Rimbaud. Quittant le territoire du roman et inspiré par Nicolas Bouvier, l’écrivain revient cette année avec L’Usure d’un monde, récit captivant de son périple de 40 jours au sein de l’Iran au plus fort du soulèvement anti-régime.


Bibliographie

  • L’Usure d’un monde (Gallimard, 2023)
  • Mon maître et mon vainqueur (Gallimard, 2021)
  • Un certain M. Piekielny (Gallimard, 2017)
  • Évariste (Gallimard, 2015)
  • Tu montreras ma tête au peuple (Gallimard, 2013)
Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)

Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)

Seuil - 2024

À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, de grandes plumes de la littérature française chaussent les crampons pour raconter leurs souvenirs sportifs. De Pierre Assouline à Maylis de Kerangal, de Jean-Paul Dubois à Maria Larrea, JO ou les souvenirs d’enfance sous l’égide de Pérec.

LE LIVRE
À la manière de Georges Perec, les vingt-huit auteurs réunis dans ce collectif sportif pourraient débuter ainsi chacun de leurs textes : « Je me souviens du visage d’Hassiba Boulmerka lors de sa victoire à Barcelone en 1992 ; je me souviens de la reine du bronze Merlene Ottey, et comment parfois les vaincus sont victorieux ; je me souviens des reportages d’Antoine Blondin pendant les Jeux Olympiques ; je me souviens de l’exploit d’Alain Mimoun ; je me souviens de Christine Caron dit Kiki Caron, l’icône des bassins aux Jeux de Tokyo en 1964 ; je me souviens de Guy Drut et des haies enjambées ; je me souviens de Dick Fosbury, et de son saut révolutionnaire entre lévitation et vitesse ; je me souviens de la naissance au monde du géant Mohamed Ali et sa médaille d’or à Rome en 1960 ; je me souviens des Jeux de 1996 d’Atlanta, dans la ville de Coca-Cola ; je me souviens de la foulée merveilleuse de Marie-José Pérec sur 200 et 400 mètres ; je me souviens du drame de Munich ; je me souviens de la note 10 de Nadia Comaneci ; je me souviens de Hans-Gunnar Liljenwall, le pentathlonien tricheur ; je me souviens de Michael Jordan et la Dream Team de Basket-ball de 1992 ; je me souviens de Mark Spitz et de la nage papillon ; je me souviens, je me souviens, ou le sport refuge des souvenirs d’enfance... »

Un ouvrage coordonné par Benoît Heimermann (auteur et ancien grand reporter à l’Équipe) avec Kaouther Adimi, Nathacha Appanah, Pierre Assouline, Évelyne Bloch-Dano, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Philippe Claudel, Bernard Comment, Philippe Delerm, François-Henri Désérable, Pierre Ducrozet, Jean-Paul Dubois, Éric Fottorino, Paul Fournel, Thierry Frémaux, Tristan Garcia, Jérôme Garçin, Jean Hatzfeld, Alexis Jenni, Maylis de Kerangal, Luc Lang, Marria Larrea, Lisette Lombé, François-Guillaume Lorrain, Blandine
Rinkel, Colombe Schneck, Larry Tremblay.


  • « Vingt-sept écrivains ont accepté de relever le gant, de Jean-Paul Dubois à Colombe Schneck. Pour tous, une même épreuve : quelques pages évoquant les JO et commençant par « Je me souviens… », en double clin d’œil à Georges Perec et à Marie-José Pérec. Les textes, très réussis dans l’ensemble, montrent la puissance du mythe olympique. Deux lettres, « JO », et voici resurgir les après-midi d’enfance, l’été, la famille devant la télévision, les exploits d’Alain Mimoun et d’Emil Zatopek, la flèche Carl Lewis, le saut révolutionnaire de Dick Fosbury, le short si sexy de Hassiba Boulmerka, et surtout, surtout, la grâce infinie de Nadia Comaneci. » Le Monde
  • « « Je me souviens que les JO provoquaient une extension subite du monde connu », écrit Maylis de Kerangal, âgée de 9 ans lors de l’Olympiade de Montréal en 1976. Chez beaucoup d’écrivains sollicités par l’ancien de « L’Equipe magazine » Benoît Heimermann, les impressions d’enfance se mêlent à une première - et relative - prise de conscience géopolitique lorsqu’ils évoquent des épisodes de l’histoire olympique. Une lecture idéale pour se mettre dans l’ambiance à six mois du jour J. » Les Échos
L'Usure d'un monde

L’Usure d’un monde

Gallimard - 2023

« La peur était pour le peuple iranien une compagne de chaque instant, la moitié fidèle d’une vie. Les Iraniens vivaient avec dans la bouche le goût sablonneux de la peur. Seulement, depuis la mort de Mahsa Amini, la peur était mise en sourdine : elle s’effaçait au profit du courage. »

Fin 2022, au plus fort de la répression contre les manifestations qui suivent la mort de Mahsa Amini, François-Henri Désérable passe quarante jours en Iran, qu’il traverse de part en part, de Téhéran aux confins du Baloutchistan. Arrêté par les Gardiens de la révolution, sommé de quitter le pays, il en revient avec ce récit dans lequel il raconte l’usure d’un monde : celui d’une République islamique aux abois, qui réprime dans le sang les aspirations de son peuple.


Évariste

Évariste

Gallimard - 2015

À quinze ans, Évariste Galois découvre les mathématiques ; à dix-huit, il les révolutionne ; à vingt, il meurt en duel. Il a connu Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy, les Trois Glorieuses et la prison, le miracle de la dernière nuit, l’amour et la mort à l’aube, sur le pré.
C’est cette vie fulgurante, cette vie qui fut un crescendo tourmenté, au rythme marqué par le tambour de passions frénétiques, qui nous est ici racontée.

Prendre le pouls du monde

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Jean-Baptiste MAUDET, Fabien VINÇON, François-Henri DÉSÉRABLE, Marie Hélène FRAÏSSÉ - Saint-Malo 2023

Avec Jean-Baptiste MAUDET, Fabien VINÇON, François-Henri DÉSÉRABLE, Marie Hélène FRAÏSSÉ


Les Cafés littéraires : Festival Saint-Malo Étonnants Voyageurs 2023
Du 27 au 29 mai, toute l’actualité littéraire des derniers mois.
En compagnie de Maette Chantrel et de Pascal Jourdana.

Rendez-vous phares du festival, les cafés littéraires animés par Maëtte Chantrel, cofondatrice d’Étonnants Voyageurs, et Pascal Jourdana attirent chaque année un large public avide d’entendre les romanciers et romancières, poètes, essayistes et grands témoins échanger autour de leurs dernières œuvres.

Dans une atmosphère conviviale propice à la découverte, des autrices et auteurs confirmés et de nouvelles voix de la littérature venues du monde entier viennent sur le plateau partager leur vision du monde.

Une captation vidéo par TVR35, à retrouver sur notre site.
www.etonnants-voyageurs.com