CASTELLARNAU Ariadna

Espagne

L’obscurité est un lieu (L’Ogre, 2022)

© Sue Wetjen

En seulement deux ouvrages, cette autrice et journaliste catalane s’assoit déjà à la table d’Angela Carter et de Cormac McCarthy. Son premier roman, Brûlées, publié à Buenos Aires et récompensé par le prix Las Américas de Narrativa Latinoamericana en 2016, dépeint un monde post-apocalyptique, une « cartographie du désarroi » (Mariana Enríquez), habitée par quelques survivantes. Cette année, en 8 nouvelles tendues et acérées, Ariadna Castellarnau échafaude de nouveau des réalités parallèles et chaotiques, qui servent de décor à l’exploration vertigineuse des relations humaines. Un miroir déformant à la rencontre de l’étrange.


Bibliographie

  • L’obscurité est un lieu (L’Ogre, 2022)
  • Brûlées (L’Ogre, 2018)
L'obscurité est un lieu

L’obscurité est un lieu

L’Ogre - 2022

Si l’obscurité est un lieu dont les habitants sont infréquentables, c’est aussi un miroir à peine déformant que nous tend Ariadna Castellarnau.

En huit nouvelles, d’une écriture lapidaire, noire et poétique, qui évoque Cormac McCarthy et Volodine, Ariadna Castellarnau explore l’envers étrange et ténébreux des relations humaines.

Le monstre qu’elle met au jour n’est pas un fantasme, un fou ou une personne violente, mais bien plutôt chacun d’entre nous, mère, père, frère, soeur, fille ou fils qui évoluons dans un territoire incertain et tortueux. Ariadna Castellarnau aime mener ses personnages, et ses lecteurs, à la rencontre de l’étrange, parce que c’est dans ce miroir tordu qu’ils pourront découvrir leur vraie nature, et, peut-être, apprendre à survivre.

Traduit par Guillaume Contré