ASSOULINE Pierre

France

Le blog ou la vie (Les Arènes, 2008)

Pierre Assouline est écrivain et journaliste. Une vingtaine de livres, des milliers d’articles, et presque autant d’émissions de radio. Tout ça pour dire la passion de la chose imprimée et la curiosité qu’il porte à ceux qui arrivent à mettre un mot après l’autre. Il a publié des dizaines de biographies, comme celles
d’Albert Londres, D.-H. Kahnweiler, Georges Simenon, Gaston Gallimard, Henri Cartier-Bresson, Hergé, Jean Jardin, Paul Durand-Ruel.

Homme de presse et de radio, Pierre Assouline a travaillé pour France Soir, France Inter, RTL et a surtout observé la vie littéraire pendant vingt ans au magazine Lire dont il fut directeur de la rédaction, chroniqueur au Monde 2 et critique pour Le Nouvel Observateur. Son blog sur internet, La République des Livres, est le blog francophone le plus consulté, une véritable référence en matière de littérature.
Son livre Rosebud : Eclats de biographies, paru en 2008, soulève des questions que Bernard Loupias résume ainsi : "Que reste-t-il d’une vie d’artiste une fois que la mort l’a transformée en destin ? Une œuvre, évidemment. Quoi d’autre ? Des petits riens qui n’intéressent personne, sauf Pierre Assouline."

La biographie Le dernier des Camondo a paru en hébreu aux éditions Schoken en 2004. Trois de ses romans ont été également publiés en hébreu : Lutetia (éditions Matar), Etat limite (éditions Schocken) et La cliente aux éditions Hakibbutz Hameuhad-Sifriat Poalim.


Liens :


Bibliographie :

  • Le blog ou la vie (Les Arènes, 2008)
  • Rosebud : Eclats de biographies (Gallimard, 2008)
  • Deyrolle : pour l’avenir (Gallimard, 2008)
  • Le Portrait (Gallimard, 2007)
  • Albert Londres : oeuvres complètes (Arléa, 2007)
  • Gaston Gallimard : un demi-siècle d’édition française (Gallimard, 2006)
  • L’homme de l’art : D.-H. Kahnweiler, 1884-1979 (Balland, 2006)
  • Albert Londres (Balland, 2006)
  • Une éminence grise (Balland, 2006)
  • Monsieur Dassault (Balland, 2006)
  • Lutetia (Gallimard, 2005) Prix Maison de la Presse 2005
  • Etat limite (Folio Gallimard, 2005)
  • Grâces lui soient rendues : Paul Durand-Ruel, le marchand des impressionnistes (Gallimard, 2004)
  • Le fleuve Combelle (Gallimard, 2003)
  • Double Vie (Folio Gallimard, 2002)
  • Henri Cartier-Bresson : L’Oeil du siècle (Folio Gallimard, 2001)
  • La Cliente (Folio Gallimard, 2000)
  • Les nouveaux convertis (Albin Michel, 2000)
  • Le Dernier des camondo (Folio Gallimard, 1999)
  • Hergé (Omnibus, 1998)
  • Simenon (Folio Gallimard, 1998)
  • Trois hommes d’influence. Gaston Gallimard, D.-H. Kahnweiler, Albert Londres (Balland, 1994)
  • Le flâneur de la rive gauche avec Antoine Blondin (François Bourin, 1994)
  • Germinal, l’aventure d’un film (Fayard, 1993)

Présentation de Rosebud : Eclats de biographies :

" Rosebud, nom, masculin, de l’anglais rosebud signifiant "bouton de rose", métaphore issue du film Citizen Kane... " Plus de trente ans que je cherche le rosebud en chacun. Ce petit rien qui nous trahit en nous dévoilant aux autres. Le rosebud peut être un vêtement, un objet, un geste. Un paysage de neige dans une boule de cristal. Une œuvre d’art éventuellement. Ou une madeleine. Ce peut être une trace ou une empreinte. Parfois même une simple page d’un livre. Ou un mot. Qu’importe si c’est juste un détail, pourvu que ce soit un détail juste. Rudyard Kipling, Henri Cartier-Bresson, Paul Celan, Jean Moulin, Lady Diana Spencer, Picasso, Pierre Bonnard cachent tous leur rosebud. Seuls des éclats de biographies, ombres de vérité, m’ont semblé à même de les révéler dans ce qu’ils ont d’insaisissable et d’essentiel. "

Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)

Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)

Seuil - 2024

À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, de grandes plumes de la littérature française chaussent les crampons pour raconter leurs souvenirs sportifs. De Pierre Assouline à Maylis de Kerangal, de Jean-Paul Dubois à Maria Larrea, JO ou les souvenirs d’enfance sous l’égide de Pérec.

LE LIVRE
À la manière de Georges Perec, les vingt-huit auteurs réunis dans ce collectif sportif pourraient débuter ainsi chacun de leurs textes : « Je me souviens du visage d’Hassiba Boulmerka lors de sa victoire à Barcelone en 1992 ; je me souviens de la reine du bronze Merlene Ottey, et comment parfois les vaincus sont victorieux ; je me souviens des reportages d’Antoine Blondin pendant les Jeux Olympiques ; je me souviens de l’exploit d’Alain Mimoun ; je me souviens de Christine Caron dit Kiki Caron, l’icône des bassins aux Jeux de Tokyo en 1964 ; je me souviens de Guy Drut et des haies enjambées ; je me souviens de Dick Fosbury, et de son saut révolutionnaire entre lévitation et vitesse ; je me souviens de la naissance au monde du géant Mohamed Ali et sa médaille d’or à Rome en 1960 ; je me souviens des Jeux de 1996 d’Atlanta, dans la ville de Coca-Cola ; je me souviens de la foulée merveilleuse de Marie-José Pérec sur 200 et 400 mètres ; je me souviens du drame de Munich ; je me souviens de la note 10 de Nadia Comaneci ; je me souviens de Hans-Gunnar Liljenwall, le pentathlonien tricheur ; je me souviens de Michael Jordan et la Dream Team de Basket-ball de 1992 ; je me souviens de Mark Spitz et de la nage papillon ; je me souviens, je me souviens, ou le sport refuge des souvenirs d’enfance... »

Un ouvrage coordonné par Benoît Heimermann (auteur et ancien grand reporter à l’Équipe) avec Kaouther Adimi, Nathacha Appanah, Pierre Assouline, Évelyne Bloch-Dano, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Philippe Claudel, Bernard Comment, Philippe Delerm, François-Henri Désérable, Pierre Ducrozet, Jean-Paul Dubois, Éric Fottorino, Paul Fournel, Thierry Frémaux, Tristan Garcia, Jérôme Garçin, Jean Hatzfeld, Alexis Jenni, Maylis de Kerangal, Luc Lang, Marria Larrea, Lisette Lombé, François-Guillaume Lorrain, Blandine
Rinkel, Colombe Schneck, Larry Tremblay.


  • « Vingt-sept écrivains ont accepté de relever le gant, de Jean-Paul Dubois à Colombe Schneck. Pour tous, une même épreuve : quelques pages évoquant les JO et commençant par « Je me souviens… », en double clin d’œil à Georges Perec et à Marie-José Pérec. Les textes, très réussis dans l’ensemble, montrent la puissance du mythe olympique. Deux lettres, « JO », et voici resurgir les après-midi d’enfance, l’été, la famille devant la télévision, les exploits d’Alain Mimoun et d’Emil Zatopek, la flèche Carl Lewis, le saut révolutionnaire de Dick Fosbury, le short si sexy de Hassiba Boulmerka, et surtout, surtout, la grâce infinie de Nadia Comaneci. » Le Monde
  • « « Je me souviens que les JO provoquaient une extension subite du monde connu », écrit Maylis de Kerangal, âgée de 9 ans lors de l’Olympiade de Montréal en 1976. Chez beaucoup d’écrivains sollicités par l’ancien de « L’Equipe magazine » Benoît Heimermann, les impressions d’enfance se mêlent à une première - et relative - prise de conscience géopolitique lorsqu’ils évoquent des épisodes de l’histoire olympique. Une lecture idéale pour se mettre dans l’ambiance à six mois du jour J. » Les Échos