SANAïEV Pavel

Enterrez-moi sous le carrelage (Les Allusifs, Montréal, 2009)

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    Biographie

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    Réalisateur et scénariste renommé de la nouvelle génération de cinéastes russes, Pavel Sanaïev signe son premier roman Enterrez-moi sous le carrelage (Les Allusifs, 2009). Une chronique burlesque d’une enfance minée par l’absurdité du monde des adultes, avec pour toile de fond la peinture grinçante de la “folie ordinaire” du quotidien des dernières années de l’Union Soviétique.
    Né en 1969 à Moscou, d’une famille d’acteurs reconnus de l’ex-Union Soviétique, il s’est naturellement tourné vers le milieu du cinéma et s’est révélé au grand public en 2002 avec le scénario de son premier long métrage, The last week-end, un thriller mettant en scène la jeunesse moscovite privilégiée.
    Son entrée dans la littérature est un deuxième succès, finaliste du Booker Prize russe, Pavel Sanaïev incarne désormais le renouveau des lettres contemporaines de son pays.


Présentation de Enterrez-moi sous le carrelage


Sacha Savéliev est un petit garçon qui n’a pas le droit de suer, ni de quitter son collant de laine bleu, ni d’avaler tout rond, et qui pourrira à seize ans, selon les prédictions de sa grand-mère. Théâtre de personnages outranciers et carnavalesques où domine Nina, femme tentaculaire et vociférante à l’amour écrasant, les récits du petit Sacha évoluent entre drame de famille et conte, sous de faux airs de compositions d’écolier, passant de façon névrotique du rire aux larmes, de la supplique à l’insulte. Fasciné par ce spectacle burlesque, dont le langage et les codes se révèlent peu à peu à lui, l’enfant guette l’instant où le rêve basculera dans la réalité.

La revue de presse

"Sanaïev libère ses personnages de leur rôle de grand-mère acariâtre ou de grand-père brimé, et le lecteur plonge sans transition dans les tréfonds de leur âme. On découvre une Nina émouvante, confiant à une voisine l’amour qu’elle a pour son « débile » de petit-fils. Une déclaration d’autant plus déchirante qu’elle sait ce sentiment ne pas être réciproque. Le grand-père, lors d’une fugue, avoue sa lassitude devant la folie de sa femme. On comprend alors que la comédie harassante qu’ils se jouent est leur planche de salut. Mieux vaut en rire qu’en pleurer. C’est le parti qu’a pris Pavel Sanaïev." Ozal Emier, Libération

"La nervosité du récit, l’écriture nette, presque neutre, de Pavel Sanaïev font de ce Poil de carotte à la mode russe un livre à la fois comique et profondément émouvant." J.-M.M., Livres Hebdo

"Enterrez-moi sous le carrelage tranche avec la production contemporaine russe par son ton à la fois moderne et admirablement fidèle à cette littérature faite de personnages burlesques, de conversations houleuses et de dialogues faussement légers dont Dostoïevski fut le hérault et l’initiateur. "Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine

"Souffreteux, hanté par l’imminence de sa mort, Sacha vit sous la coupe de sa grand-mère Nina, redoutable Gorgone au langage ordurier à l’affection écrasante. Mais l’enfant n’a de passion que pour « Petite Peste », sa mère, qui vient si rarement le voir. Elle a tout quitté pour un artiste. En une suite de saynètes où l’émotion le dispute au burlesque, le réalisateur russe Pavel Sanaïev dépeint, dans ce premier roman, une famille décomposée dont le petit Sacha déchiffre peu à peu les secrets. " Claire Julliard, Le NouvelObs.com

"Pavel Sanaïev parvient, avec cette histoire d’enfant, à dresser un portrait des anciennes structures de domination familiales de l’Union soviétique. (…) Et tout cela est raconté avec une verve si incroyablement tragique, et un tragique tellement empreint d’humour, que le lecteur en pleure comme une Madeleine." Wiebe Porombka, Die Tageszeitung

"Ce roman profondément triste traite d’une manière hautement comique de l’amour malade, irréfréné, écrasant d’une grand-mère pour son petit-fils de neuf ans. " Ulrich Seidler, Die Berliner Zeitung

Enterrez-moi sous le carrelage

Les Allusifs - 2009

•Véritable phénomène littéraire en Russie, le premier roman de Pavel Sanaïev, finaliste du Booker Prize russe, est un bel exemple du renouveau de la littérature russe. •Le récit burlesque d’une enfance minée par l’absurdité du monde des adultes, avec pour toile de fond la peinture grinçante du quotidien des dernières années de l’Union Soviétique. [PRESENTATION] Enterrez-moi sous le carrelage est la première œuvre littéraire de Pavel Sanaïev. Il y brosse un tableau étonnant de la « folie ordinaire » d’une famille russe, à l’aide d’une écriture qui en fait un auteur à part dans les lettres russes contemporaines. Le récit est articulé autour du personnage d’un enfant, Sacha Savéliev, qui se fait le narrateur de son propre martyre. Arraché à sa mère par ses grands-parents, l’enfant malade est malmené par sa terrible grand-mère, égarée dans un mélange de folie et d’amour sans limites pour son petit fils, qu’elle protège tout en le couvrant d’injures et en le gavant de médicaments La succession de scènes montrant Sacha aux prises avec une réalité absurde contribue à donner au style de Sanaïev un caractère théâtral et comique. Le personnage de la grand-mère, à la fois pathétique dans sa démence et admirable dans son dévouement, incarne la folie mêlée de tendresse qui imprègne l’atmosphère de ce roman tendre et burlesque. [À PROPOS] Pavel Sanaïev parvient, avec cette histoire d’enfant, à dresser un portrait des anciennes structures de domination familiales de l’Union soviétique. (…) Et tout cela est raconté avec une verve si incroyablement tragique, et un tragique tellement empreint d’humour, que le lecteur en pleure comme une Madeleine. Wiebe Porombka | Die Tageszeitung Ce roman profondément triste traite d’une manière hautement comique de l’amour malade, irréfréné, écrasant d’une grand-mère pour son petit-fils de neuf ans. Ulrich Seidler | Die Berliner Zeitung

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