BIGGS Gabriel

Pleure en silence (2006, 87’)

Fils de diplomate chilien, ayant passé son enfance entre son pays d’origine, l’Allemagne, la Chine et la France, il a commencé sa carrière en tant que directeur de la photographie pour des clips et des courts métrages. Il se lance dans la réalisation à partir de 1999, d e venant rapidement un des réalisateurs de clips les plus productifs de sa génération (Kool Shen, Saïan Supa Crew, Nina Simone remixed by Felix Da Housecat, Indochine, Saez…). Il présente cette année à Étonnants Scénations son projet d’adaptation d’Allah n’est pas obligé d’Ahmadou Kourouma.


Filmographie :

  • Pleure en silence (2006, 87’)

Synopsis de Pleure en silence :

Juillet 1989, Nord de la France.
Kristina (19 ans) fait une fugue en pleine nuit. C’est l’aînée d’une famille de 4 filles. La seule à être au courant de la fugue est Ida, dite “Dada” (la 3ème fille, 17 ans). Elle promet à Kristina de garder le secret. Les deux autres soeurs, Françoise (18 ans) et Élodie (12 ans) ainsi que la Mère, n’entendent pas son départ et ne découvrent la lettre d’adieu de Kristina que le lendemain.
Commence alors l’horreur : le Père d’Ida, un colosse de 130 kilos, 1m85, prend un congé « forcé » pour retrouver Kristina. Enragé, il fait de Dada son souffre-douleur et s’acharne sur elle, la rouant de coups de pieds, coups de poings. Il ne s’adresse à elle qu’en l’appelant « la mongolienne ».
Extremement violent, il est membre d’un groupe néo-nazi. Il déteste sa fille Dada, qu’il considère comme une "faible"car elle est trop souvent malade. Il va tout faire pour qu’elle agonise lentement... Afin de la terroriser encore davantage, il s’acharne également sur la Mère.
Même si tout le voisinage est au courant, personne n’ose intervenir car le Père menace de représailles armées. Dada est donc livrée à elle-même.
L’horreur va durer 8 jours. Les coups portés sont d’une telle violence que Dada devient incontinente. Ses seuls moments de répit sont lorsqu’elle réussit à s’échapper pour sniffer de la colle. Cela lui permet de "ne plus sentir les coups" puisqu’elle doit "souffrir en silence".