Mêlant raison et poésie, J.-A. Debats ne cesse de rendre hommage aux auteurs phares de l’âge d’or de la SF anglosaxonne dont elle est fan (R. Heinlein, A. Clarke, I. Asimov) dans ses récits où des personnages adolescents engagés dans des quêtes initiatiques affrontent des sujets graves comme la maladie, la guerre ou la destruction de la planète.
Jeanne-A Debats se fait d’abord connaître en publiant des nouvelles, comme "L’Ogre de Ciment" dans l’anthologie Les Ogres d’Anne Fakhouri, ou "Fata Organa" et "Parfum d’Etoile" dans les anthologies de Magali Duez (chez Griffe d’Encre). Mais c’est avec la longue nouvelle La Vieille Anglaise et le Continent qu’elle rencontre la célébrité puisqu’elle remporte pas moins de quatre prix littéraires. Pour sauver les cétacés en voie d’extinction, une vieille biologiste, rongée par le cancer, accepte une ultime mission : transférer sa personne, corps et âme, dans un cachalot.
Ce thème de la "SF écolo-métaphorique", comme l’auteur la définit elle-même, devient son sujet de prédilection. Elle évoque en effet ensuite dans ses livres des mondes ravagés par les hommes et les bouleversements climatiques (Eden en Sursis, L’Air, La Ballade de Trash). Mais dans ces univers sombres subsiste l’espoir de l’échange entre les hommes mus par leurs sentiments. On peut par exemple lire dans L’Enfant-Satellite le monologue bouleversant d’un personnage créé pour la guerre, qui décide de sauver la petite Fathia pourtant du camp ennemi ou encore le récit de la rencontre avec les Tramps, un gang bienveillant, dont la présence constitue une oasis d’humanité dans le monde sauvage de La Ballade de Trash.
Dans une interview à propos de la sortie de Plaguers, Jeanne-A Debats rappelle sa conception de l’écrivain de science-fiction : " l’un de mes objectifs en tant qu’auteur est d’être accessible pour un grand nombre de gens, la SF - toutes les littératures d’ailleurs - selon moi ont vocation de vulgarisation au moins ET entre autres." C’est effectivement par ce mélange de complexité et de simplicité que Jeanne-A Debats nous donne à lire des récits édifiants qui engagent une réflexion sur la nature humaine, sur ses zones sombres comme sur ses zones lumineuses.
- L’Envol du dragon (Editions Syros, 2011)
- Plaguers (Editions Atalante, 2010)
- La Ballade de Trash(Editions SYROS, Coll. Soon, 2010)
- L’Enfant-satellite (Editions SYROS, Coll. Soon, 2010)
- Stratégies du réenchantement (Editions Griffe d’encre, 2010)
- EdeN en sursis (Editions SYROS, Coll. Soon, 2009)
- Chasseurs de fantasmes (Editions Griffe d’encre, 2009)
- La vielle anglaise et le continent (Grand Prix de l’Imaginaire, prix Julia Verlanger, Prix Rosny aîné, Prix du lundi) (Editions Griffe d’encre, 2008)
Quentin est un Plaguer, sous ses pieds jaillissent des sources, et celle qu’il aime, Illya, fait fleurir les orchidées partout où elle passe. Ils sont tous deux conduits à la Réserve parisienne. Ils vont y faire l’expérience de la vie communautaire, du Contrôle de leurs Plaies, et, surtout, de l’étrange mutation qui les attend à travers l’Union : de la fusion des Plaguers naissent les Uns, et même des Multiples - des entités fascinantes faites de plusieurs individus...
Présentation de L’Envol du Dragon
Dès qu’il en a l’occasion, Valentin s’immerge dans le jeu vidéo WorldOfDragons. Il devient alors Val6, un jeune dragon qui apprend à voler grâce à Mentor7, un dragon phénoménal et expérimenté. Dans ces moments-là, Valentin, qui est gravement malade, se sent vivant comme jamais…
Revue de presse :
Plaguers
- "Ce roman est un véritable OLNI (Objet Littéraire Non Identifié)." Imaginelf
- "Le roman de Jeanne-A Debats s’amuse avec beaucoup de concepts SF qu’il mélange avec des histoires conflictuelles d’adolescents, le tout écrit avec une plume qui semble parfois aussi à vif que les personnages."
- "À la fois court et intense, Plaguers est un livre qui cache ses ambitions pour finalement mieux nous les envoyer à la figure lors d’un final intense..." Psychovision
- "Plaguers est un bouquin d’anticipation (ou de SF). Mais c’est pour moi, avant tout un roman d’apprentissage, initiatique."
- "De la poésie silencieuse, cachée, sans vers ni rime mais qui pourtant est là, bien présente, dans chaque situation, dans chaque description, dans le choix des mots, dans les souvenirs et les ressentis qu’ils font naître …" Le Mad Blog
- "Parvenir à raconter une histoire complexe avec simplicité, en parlant de choses graves, est un don rare.
Magnifique et empreint de valeurs et de véritables réflexions sur l’humain, sur l’ostracisme, ce roman rempli à merveille son rôle en édifiant le lecteur quant au futur de l’être humain mais aussi et surtout sur sa nature." Mythologica.net
