AYA Ibrahima

Mali

Assises du livre en français

Né à Goundam (Mali) en 1967, il a suivi une formation d’agronome en Moldavie. Il est successivement assistant de recherche, agronome du projet de développement intégré en zone lacustre, consultant de l’ONG Aide et Développement au Mali et depuis mai 2001 consultant indépendant. Ecrivain, il a été révélé au grand public grâce à la publication mensuelle de ses nouvelles dans le quotidien national malien L’Essor. Les larmes de Djoliba sont le recueil de ses nouvelles publiées dans la presse - une première au Mali : un monde imaginaire surprenant et fascinant, construit autour de faits divers ou d’événements du quotidien d’une ville ou d’un village du Mali, sur lesquels l’auteur pose un regard grave ou satirique. Il a également publié aux éditions Jamana : Riche ou pauvre pour un mois en 2002 et Le vieux pagne en 2001.
Il signe en 2010 un texte dans le recueil dirigé par Bernard Magnier, directeur des Lettres Africaines chez Actes Sud, intitulés African Renaissances africaines, publié à l’occasion de la clôture du festival nommé « L’Afrique visionnaire », organisé pendant quatre mois au Palais des Beaux-Arts, en Belgique, à l’occasion de l’indépendance de 17 pays africains.

Président de l’association La Jeune société du savoir, qui vise à promouvoir la lecture, la recherche et la création, il a également créé à Tombouctou la Bibliothèque des dédicaces pour rassembler des livres offerts par des auteurs et lutter contre l’intolérance, par l’éducation. Fondateur des éditions Tombouctou, il a publié en 2012 le recueil de poèmes Voix Hautes pour Tombouctou, réponse choisie par 25 auteurs de 16 pays sur 4 continents pour réagir à l’agression, aux saccages et aux démolitions dont la Cité des 33 Saints fut le théâtre.


Bibliographie

  • Rires et pleurs des orphelins (L’Harmattan, 2011)
  • African Renaissances africaines (collectif, Silvana Editoriale, 2010)
  • Les larmes de Djoliba (Cercle gie / AMAP, 2003)
  • Riche ou pauvre pour un mois (Jamana, 2002)
  • Le Vieux Pagne (Jamana, 2001)