DE GIRAUD Théophile

Belgique

La Nuit de la Belgique sauvage (spectacle)

Théophile de Giraud est né en Belgique, par hasard et sans conviction. En 3ème Maternelle, projet (avorté, faute de combustible mais redoutablement sérieux) de pulvériser l’établissement scolaire selon les lois de la dynamite. Enfance passée dans une famille exceptionnellement douée pour le dégoûter de la famille. A 15 ans, caresse un instant l’idée de devenir serial-killer, puis se ravise, moins par sagesse que par timidité. Quelques inscriptions universitaires mais, vite écœuré par le professionnalisme ambiant et syllabussophobe incurable, préférera se livrer au vice de l’autodidactisme dans la plupart des branches du savoir susceptibles de faire de l’homme autre chose qu’un animal-machine. Suicidaire et récidiviste chronique entre 18 et 20 ans. De 20 à 28 ans, étude/lecture/écriture en anachorète grognon et méticuleux. Abondants voyages en terres celtes et scandinaves, loin des héliacités classico-dociles. Père de très peu d’enfants. Inadapté méthodique. Insomniaque notoire. Sexualité : fantaisiste. (Présentation de l’éditeur)

Bibliographie :

  • L’Art de guillotiner les procréateurs - Manifeste anti-nataliste (Editions Le Mort-Qui-Trompe,2006)
  • Cent Haïkus nécromantiques (Editions Galopin, 2004)
  • De l’impertinence de procréer (auto-édit., 2000)

Présentation de La Nuit de la Belgique sauvage :

Visionnaires allumés, performeurs insolites, poètes, oulipiens, pataphysiciens, faiseurs d’aphorismes inspirés… découvrez la Belgique comme vous ne l’avez jamais vue !

Cette espèce bizarre de scripteurs dérangés n’est pas en voie d’extinction. L’écrivain et plasticien André Stas propose d’en découvrir les spécimens les plus surprenants tout en évoquant la figure emblématique d’André Blavier, pataphysicien qui fut proche de Raymond Queneau, et auteur d’une somme unique, Les Fous littéraires (Ed. des cendres).

Avec la complicité de Noël Godin, auteur d’une Anthologie de la subversion carabinée (Ed. Age d’homme).
_Participation de : Jan Bucquoy, Eric De Jaeger et Jean-Philippe Querton, Théophile de Giraud, Fanchon Daemers…

La Nuit de la Belgique sauvage :
Lectures, rencontres et performances pour une nuit "belgissime" ! Samedi 26 mai, Théâtre Chateaubriand, de 21h à 1h du matin, entrée libre pour les festivaliers

L’Art de guillotiner les procréateurs - Manifeste anti-nataliste

Le Mort-Qui-Trompe - 2006

S’il existait un remède simple, accessible, inoffensif et d’une efficacité absolue contre l’angoisse, la dépression, les affections pathologiques et les catastrophes écologiques, contre toutes les tortures qui affligent l’espèce humaine, rejetteriez-vous avec dédain cette miraculeuse panacée ? Cette solution, Théophile de Giraud nous la livre ici dans son étonnante et scandaleuse simplicité : cesser de procréer ! Le « droit de ne pas naître » n’est-il pas l’auguste pilier des droits de l’homme ? La procréation est-elle raisonnable ? L’Art de Guillotiner les procréateurs est à la fois un redoutable précis de pessimisme, un pamphlet jubilatoire et une réflexion philosophique ... où l’on découvre que l’anti-natalisme est un humanisme. Belgique sauvage Visionnaires allumés, performeurs insolites, poètes, oulipiens, pataphysiciens, faiseurs d’aphorismes inspirés… Le 31 mars, découvrez la Belgique comme vous ne l’avez jamais vu ! Cette espèce bizarre de scripteurs dérangés n’est pas en voie d’extinction. L’écrivain et plasticien André Stas propose d’en découvrir les spécimens les plus surprenants tout en évoquant la figure emblématique d’André Blavier, pataphysicien qui fut proche de Raymond Queneau avec lequel il a correspondu, et auteur d’une somme unique : Les Fous littéraires (Ed. des cendres). Avec la complicité de Noël Godin, auteur d’une Anthologie de la subversion carabinée (Ed. Age d’homme). Participation de : Jan Bucquoy, Eric De Jaeger et Jean-Philippe Querton, Théophile de Giraud, Fanchon Daemers… La Nuit de la Belgique sauvage Lectures, rencontres, performances


Cent Haïkus nécromantiques

Editions Galopin - 2004

Plus radicale encore que la célèbre devise anarchiste : ni dieu ni maître, celle de Théophile de Giraud pourrait bien être, et demeurer à jamais ; ni mieux ni naître ! Ni projet, ni progrès en effet, no futur et sinon no « foutrure » du moins pas de progéniture, foutre dieu ! D’ailleurs Giraud, l’antinataliste, nous le rappelle ; la plupart du temps notre amour sent l’ail et rien de tel pour le signifier clairement que de pratiquer l’haïkaï ! Un haïkaï entre débrouille et débraille bien sûr car foin des ces 5-7-5, penta-hepta-repenta, qui marchent au pas ! Les mots de désordre n’aiment pas ça que je sache ! Giraud les écrit du reste au débotté ! Au noir de noir ou pire : carrément à la tronçonneuse à bille ! Il taille dans le vif, le bougre ! Il dépèce le convenu et dépiaute le retors tout en parodiant les deux à la fois ! Sa salle d’op est une boucherie et son cabinet d’obstétrique un cimetière pour pères et mères prématurément voués aux regrets éternels ! Mabuse s’en fût délecté sans censure ! Bref ! le tranche haï-Kouilles fonctionne à plein régime antipaternité et plutôt que de tourner sept fois sa langue dans la bouche avant de parler pour la postérité, on remplace le « moteur ! moteur ! » qu’hurlent les réalisateurs de films par un double et cinglant « mother ! mother ! » et tout de suite « coupez » ! Au demeurant, est-ce peut-être ainsi qu’il faut lire ces haïkus nécromantiques de Giraud ? Morceau à morceau jusqu’à l’os au point de l’avoir dans l’os ! En s’arrêtant sur telle forgerie ou telle trouvaille qui relève de l’héraldique verbale via le blason des corps laminés ! Agacé parfois, irrité même, mais toujours curieux, titillé, aiguillonné par la langue fourchue de ce diable de Giraud et sa pêche d’enfer ! Jean-Pierre VERHEGGEN 


De l’impertinence de procréer

Autoédition - 2000

Ouvrage repris dans « Les Fous Littéraire » de André Blavier : « Somme d’excentricités graphiques, illustrée de collages et d’enluminures informatiques, baroquisé de typographies échevelées, voire psychotiques, ainsi que de néologismes biscornus, saupoudré de tropes rhétoriques brocardeurs. L’auteur y démonte les prétendues vertus de la maternité »