DELTENRE Chantal

Belgique

La Maison de l’âme (Éditions Maelström, 2010, Prix Rossel des Jeunes)

Biographie

Née à Ath en Belgique en 1956, Chantal Deltenre fait carrière dans le milieu audio-visuel en Belgique, avant de s’installer à Paris où elle se forme à l’ethnologie contemporaine au début des années 1990.

Passionnée de voyages (Asie, Inde, Egypte, etc.), elle initie aujourd’hui, à travers le site internet Ethnoclics, les enfants des écoles, en France et dans le monde entier, au regard de l’ethnologue. Mère de deux enfants, elle continue à voyager avec eux, en Egypte, en Turquie, en Inde. Dans les années 1990, ses pas la mènent en Roumanie où elle mène des études ethnographiques, dont elle tire le roman La Maison de l’âme en 2010.

C’est dans les années 1990 qu’elle décide d’écrire suite à une rencontre et à une amitié avec l’écrivain Henry Bauchau qui l’encourage en ce sens. La Plus que mère a reçu le Prix Jean Muno 2003 et le Prix des Bibliothèques du Hainault 2004.
La Cérémonie des poupées, son deuxième roman qui se déroule au Japon autour d’un rituel shinto, a été finaliste du Prix Rossel des Jeunes en 2005. Il est traduit en turc et a été publié en turc aux éditions Métis. Avec son dernier livre-documentaire, Japon : Miscellanées, elle revient avec 200 petits textes sur le Japon, pays qu’elle affectionne, et visite dans plusieurs de ses précédents romans.


Bibliographie :

  • Japon : Miscellanées (Nevicata, 2012)
  • La Maison de l’âme (Éditions Maelström, 2010, Prix Rossel des Jeunes)
  • L’Atelier d’ethnographie (livret de l’association Ethnologues en herbe pour l’éducation à la diversité culturelle, 2009)
  • La Cérémonie des poupées (Éditions Maelström, 2005)
  • La Plus que mère (Éditions Maelström, 2003, Prix Jean Muno et Prix des Bibliothèques du Hainaut)
  • Voyage en Égypte (Éditions Barthélémy, 1993 avec le photographe Max Dauber)
  • Les Carnets de route de Tintin (Éditions Casterman, 1991, en collaboration avec Martine Noblet, Max Dauber et Daniel De Bruycker)
  • Les Industries culturelles (Pointillés- Cahiers du CRISP, 1982)
  • Le Théâtre-Action en Belgique (Cahiers JEB, Bruxelles, 1978)

Présentation de La Maison de l’Âme

Qu’est-ce qui sépare une journaliste radio à Paris, spécialiste des conflits en Afrique, et un jeune ethnologue roumain ? Suffisamment de choses pour que Claire, dans un premier temps, décline poliment l’invitation de l’énigmatique Stefan M. à venir réaliser un reportage sur la Roumanie de l’après Ceausescu. Et qu’est-ce qui, mystérieusement, les relie pour qu’elle se ravise et rejoigne l’ethnologue qui ne la connaissait jusque là que par sa voix ? La voix, c’est tout le thème de ce roman que l’on sent de bout en bout adressé. Dans le petit village de Snagov, Claire découvre la chape de silence par-dessus les tensions, amertumes et violences d’autant plus sensibles un an à peine après la révolution de 1989 qu’au bord de ce lac renommé les victimes du pouvoir côtoient encore leurs bourreaux. Peu à peu elle donne la parole à ceux qui se désignent eux-mêmes comme « démolis » de l’ancien régime, victimes d’un Plan parmi d’autres, où ils ont été forcés de détruire leur maison et d’habiter des immeubles construits par le pouvoir. Son intention pourtant n’est pas de réaliser un reportage…
Dans ce village meurtri, la journaliste et l’ethnologue s’attendent, se cherchent et se perdent, chacun prisonnier de ses hantises. Ils n’ont que quelques jours pour accomplir le rituel qui seul peut les sauver.


Présentation de La Cérémonie des Poupées

Un jeune couple – il est français et elle est japonaise, mais a toujours vécu à Paris – s’installe à Tokyo pour deux ans. Peu à peu, un malaise s’installe dans leur relation jusque-là fusionnelle. Sous son apparente sérénité, la jeune femme cache une blessure dont la brûlure s’est ravivée au premier contact avec le pays des origines....


Présentation de Japon : Miscellanées

Voici un livre qui ne se lit pas nécessairement du début à la fin, mais que l’on peut ouvrir au hasard de ses deux cents articles pour lever le voile sur une habitude, une croyance, un paysage, une mode, un objet, une personnalité, un art, une fête, une expression ou encore un proverbe, bref tout ce qui fait le quotidien et l’extraordinaire d’un pays : le Japon. Du latin miscellanea (mélange), les miscellanées sont un genre littéraire composé de fragments qui dessinent une mosaïque d’informations sur un thème donné. Il y a eu les miscellanées du sport, du rock ou de la cuisine. Celles-ci sont les premières consacrées à un pays. Ni manuel pratique ni guide de voyage, ces textes étonnent et charment par leur façon de mêler le passé et le présent, l’intemporel et le très actuel, le visible et le caché, le signe et le sens, l’anecdote et le conte, la prouesse technologique et la poésie ancestrale. Ce livre est pour les amoureux du Japon une façon d’être déjà là-bas sans encore avoir fait le voyage, de goûter son périple une fois sur place, et même de s’en souvenir avec émoi.

Japon : Miscellanées

Nevicata - 2012

Japon : Miscellanées Voici un livre qui ne se lit pas nécessairement du début à la fin, mais que l’on peut ouvrir au hasard de ses deux cents articles pour lever le voile sur une habitude, une croyance, un paysage, une mode, un objet, une personnalité, un art, une fête, une expression ou encore un proverbe, bref tout ce qui fait le quotidien et l’extraordinaire d’un pays : le Japon. Du latin miscellanea (mélange), les miscellanées sont un genre littéraire composé de fragments qui dessinent une mosaïque d’informations sur un thème donné. Il y a eu les miscellanées du sport, du rock ou de la cuisine. Celles-ci sont les premières consacrées à un pays. Ni manuel pratique ni guide de voyage, ces textes étonnent et charment par leur façon de mêler le passé et le présent, l’intemporel et le très actuel, le visible et le caché, le signe et le sens, l’anecdote et le conte, la prouesse technologique et la poésie ancestrale. Ce livre est pour les amoureux du Japon une façon d’être déjà là-bas sans encore avoir fait le voyage, de goûter son périple une fois sur place, et même de s’en souvenir avec émoi. La Maison de l’âme, Maelström 2010 « La maison de l’âme, c’est un rituel. Au fil de votre vie, vous offrez à des étrangers ou des gens de passage de quoi abriter, nourrir, vêtir et parer votre âme ou bien celle d’un proche, après la mort. Inutile de donner aux membres de la famille : c’est un héritage, pas un don. Les héritages pèsent sur les âmes. Il faut quelque chose de léger, gratuit… Dans ce rituel, tout se joue sur la confiance entre deux personnes qui se rencontrent par hasard, l’une qui donne et l’autre qui reçoit. En réalité, elles sont trois si l’on compte l’âme disparue. » Qu’est-ce qui sépare une journaliste radio à Paris, spécialiste des conflits en Afrique, et un jeune ethnologue roumain ? Suffisamment de choses pour que Claire, dans un premier temps, décline poliment l’invitation de l’énigmatique Stefan M. à venir réaliser un reportage sur la Roumanie de l’après Ceausescu. Et qu’est-ce qui, mystérieusement, les relie pour qu’elle se ravise et rejoigne l’ethnologue qui ne la connaissait jusque là que par sa voix ? La voix, c’est tout le thème de ce roman que l’on sent de bout en bout adressé. Dans le petit village de Snagov, Claire découvre la chape de silence par-dessus les tensions, amertumes et violences d’autant plus sensibles un an à peine après la révolution de 1989 qu’au bord de ce lac renommé les victimes du pouvoir côtoient encore leurs bourreaux. Peu à peu elle donne la parole à ceux qui se désignent eux-mêmes comme « démolis » de l’ancien régime, victimes d’un Plan parmi d’autres, où ils ont été forcés de détruire leur maison et d’habiter des immeubles construits par le pouvoir. Son intention pourtant n’est pas de réaliser un reportage… Dans ce village meurtri, la journaliste et l’ethnologue s’attendent, se cherchent et se perdent, chacun prisonnier de ses hantises. Ils n’ont que quelques jours pour accomplir le rituel qui seul peut les sauver... À la fois livre de l’intime et livre d’enquête, ce roman clôture une trilogie commencée par l’auteur avec La Plus que mère et La Cérémonie des Poupées, tous deux parus chez maelstrÖm et traversés par cette même obsession du non-dit et de la prise de parole, du rituel et de la catharsis. La cérémonie des poupées, Maelström 2010 Sélectionné comme finaliste du Prix Rossel des Jeunes 2005 ! Pierre sent qu’un danger nous frôle ici, quelque chose qu’il ne maîtrise pas. Il a peur. Et même cette peur-là, il ne peut la dire. Glissant sa main sur ma nuque, il soulève mes cheveux, les tourne autour de sa main sans s’apercevoir qu’il tire trop fort et me fait mal, et souffle doucement dans mon cou pour me rafraîchir. « Ainsi tu veux rentrer en France ? » J’ai posé la question sans le regarder. Il lâche d’un coup mes cheveux qui se déploient dans mon dos avec une sauvagerie électrique. « Je préférerais rester ici. J’adore ce pays, mon travail, cet appartement... » « Alors pourquoi ? » « Je suis inquiet. » « Inquiet ? » Ton léger malgré ma gorge nouée et la braise prête à jaillir. Pierre devine ma comédie, son visage se durcit, il accepte tout de moi sauf que je lui mente. Il ravale sa colère et d’une voix où ne perce plus que le désarroi : « Ici, je te perds et je ne comprends pas pourquoi. » Je me blottis contre lui, lui caresse le dos, éprouve son désir, le mien. Et je lui réponds : « Je n’ai que toi, tu le sais bien. Que toi et…ici. » Un jeune couple – il est français et elle est japonaise, mais a toujours vécu à Paris – s’installe à Tokyo pour deux ans. Peu à peu, un malaise s’installe dans leur relation jusque-là fusionnelle. Sous son apparente sérénité, la jeune femme cache une blessure dont la brûlure s’est ravivée au premier contact avec le pays des origines....


La Maison de l’âme

Maelström - 2010

Qu’est-ce qui sépare une journaliste radio à Paris, spécialiste des conflits en Afrique, et un jeune ethnologue roumain ? Suffisamment de choses pour que Claire, dans un premier temps, décline poliment l’invitation de l’énigmatique Stefan M. à venir réaliser un reportage sur la Roumanie de l’après Ceausescu. Et qu’est-ce qui, mystérieusement, les relie pour qu’elle se ravise et rejoigne l’ethnologue qui ne la connaissait jusque là que par sa voix ? La voix, c’est tout le thème de ce roman que l’on sent de bout en bout adressé. Dans le petit village de Snagov, Claire découvre la chape de silence par-dessus les tensions, amertumes et violences d’autant plus sensibles un an à peine après la révolution de 1989 qu’au bord de ce lac renommé les victimes du pouvoir côtoient encore leurs bourreaux. Peu à peu elle donne la parole à ceux qui se désignent eux-mêmes comme « démolis » de l’ancien régime, victimes d’un Plan parmi d’autres, où ils ont été forcés de détruire leur maison et d’habiter des immeubles construits par le pouvoir. Son intention pourtant n’est pas de réaliser un reportage… Dans ce village meurtri, la journaliste et l’ethnologue s’attendent, se cherchent et se perdent, chacun prisonnier de ses hantises. Ils n’ont que quelques jours pour accomplir le rituel qui seul peut les sauver.


L’Atelier d’ethnographie

Association Ethnologues en herbe pour l’éducation à la diversité culturelle - 2009

La Cérémonie des poupées

Maelström - 2005

Un jeune couple – il est français et elle est japonaise, mais a toujours vécu à Paris – s’installe à Tokyo pour deux ans. Peu à peu, un malaise s’installe dans leur relation jusque-là fusionnelle. Sous son apparente sérénité, la jeune femme cache une blessure dont la brûlure s’est ravivée au premier contact avec le pays des origines....


La Plus que mère

Maelström - 2003

« Sur l’abîme d’un vide, une enfance se construit, vaille que vaille. Nourrie de son énergie propre, que la mémoire va engranger, et un jour restituer. Cela donne une sensibilité tendue, acérée, et tendre à la fois. La plus que mère est une très belle naissance à l’écriture, parvenant d’emblée à transcender une expérience personnelle, à lui conférer cette dimension partageable sans laquelle il n’y a pas de littérature qui vaille. […] Avançant d’une plume alerte et sobre, sur un ton lavé de toute émotion superflue, progressant par choses vues avec une netteté témoignant de l’authenticité de l’entreprise, ce texte nous révèle un écrivain » (Jacques De Decker, Le Soir).


Les Carnets de route de Tintin : Les Aventures de Tintin : Les Etats-Unis

Casterman BD - 2000

Les Carnets de route de Tintin : L’Amazonie

Casterman BD - 1999

Une collection d’albums thématiques destinés à ouvrir les enfants au monde et à leur faire découvrir différents aspects des pays traversés par Tintin. Trente questions-réponses pour présenter les hommes, les régions, l’histoire, la culture du pays visité de manière distrayante, synthétique et claire. Des illustrations extraites des albums d’Hergé donnent à l’ensemble un petit côté familier qui aidera les jeunes lecteurs à assimiler les informations.


Les Carnets de route de Tintin : Le Pérou et les pays andins

Casterman BD - 1994

Une collection promenade. Un parcours pour découvrir les facettes multiples de pays traversés par TINTIN. Trente questions clés destinées au jeune lecteur.


Voyage en Egypte

Editions Barthélémy - 1993

Les Industries culturelles

Pointillés- Cahiers du CRISP - 1982

Le Théâtre-Action en Belgique

Cahiers JEB - 1978

Belgique d’aujourd’hui

Avec Diane Meur, Bernard Quiriny, Corinne Hoex, et Chantal Deltenre. - Saint-Malo 2012

Avec Diane Meur, Bernard Quiriny, Corinne Hoex, et Chantal Deltenre. Une rencontre animée par Jacques De Decker