TAWADA Yoko

Japon

L’œil nu (Éditions Verdier, 2005)

Yoko TAWADA
© Sophie Bassouls

Née en 1960 à Tokyo, Yoko Tawada y a étudié la littérature russe à l’université. Venue pour la première fois en Europe par le Transsibérien en 1979, elle s’installe à Hambourg en 1982. Après un bref emploi dans une société d’exportation et de distribution de livres, elle reprend des études, cette fois en littérature allemande, et obtient une maîtrise puis un doctorat. Sa particularité tient au fait qu’elle écrit et publie en japonais et en allemand. Son œuvre comprend de la poésie, du théâtre, des textes courts et des romans. En 1993, la nouvelle Le mari était un chien (parue en français dans la traduction de J. Campignon dans Littérature japonaise d’aujourd’hui, n° 19, 1994), est couronnée par le plus prestigieux des prix littéraires japonais, le prix Akutagawa. Ces deux derniers romans, parus chez Verdier, ont été vivement salués par la critique. Volontairement écartelée entre deux cultures, elle jongle avec les langues pour exprimer le décalage, le vide qu’engendre l’exil.

https://www.tawada.com/


Bibliographie :

  • L’œil nu (Éditions Verdier, 2005)
  • Train de nuit avec suspects (Éditions Verdier, 2005)
  • Opium pour Ovide : notes de chevet sur 22 femmes (Éditions Verdier, 2002)
  • Narrateur sans âmes (Éditions Verdier, 2001)

Résumé de L’œil nu :

À Berlin, une jeune vietnamienne envoyée par le parti communiste de son pays vient faire une conférence en RDA. Après une soirée trop arrosée en compagnie d’un jeune allemand, elle se réveille en RFA : son compagnon l’a enlevée et lui a fait passer la frontière à son insu.
Une jeune Vietnamienne, passée à l’Ouest malgré elle un peu avant la fin du régime communiste, se retrouve à Paris sans papiers, sans domicile fixe. Livrée au hasard des rencontres, ne sachant pas le français, elle cherche à rejoindre un monde dont elle ignorera pendant plusieurs années qu’il a disparu. Heureusement pour elle, il y a les films de Catherine Deneuve...

L’œil nu

Verdier - 2005