MUÑOZ MOLINA Antonio

Espagne

Fenêtres de Manhattan (Seuil, 2005)

Antonio Muñoz Molina est né en 1956 à Úbeda, dans la province de Jaén. Licencié en histoire de l’art à l’université de Grenade, il a publié plusieurs romans couronnés de nombreux prix littéraires : Beatus Ille, Un hiver à Lisbonne (prix de la Critique et Prix national de littérature 1987), Beltenebros, Le Royaume des voix (prix Planeta 1991 et Prix national de littérature 1992), Pleine Lune (prix Femina étranger 1998). Il écrit régulièrement dans le journal El País. En 1996, il a été élu à la Real Academia de Letras.


Bibliographie :

  • Fenêtres de Manhattan (Seuil, 2005)
  • En l’absence de Blanca (Seuil, 2004)
  • Séfarade (Seuil, 2003)
  • Carlotta Fainberg (Seuil, 2001)
  • Rien d’extraordinaire (Seuil, 2000)
  • Cordoue des Omeyades (Hachette littérature 2000)
  • Une ardeur guerrière, mémoires militaires (Seuil, 1999)
  • Pleine lune (Seuil, 1998, 2003)
  • Le sceau du secret (Seuil, 1995)
  • Le royaume des voix (Actes Sud 1994 ; Seuil, 2000)
  • Les mystères de Madrid (Actes Sud 1993)
  • Beltenebros (Actes Sud, 1991 ; Seuil, 2004)
  • Beatus Ille (Actes Sud 1989 ; Seuil 2000)
  • Un hiver à Lisbonne (Actes Sud, 1989 ; Seuil 2001)

Résumé de Fenêtres de Manhattan :

Antonio Muñoz Molina est ici écrivain et personnage des rues de Manhattan, parcourues sac au dos et crayon à la main pendant des mois, de musées en cafés, de marchés en théâtres, de quartiers en galeries d’art et en librairies. Ses fenêtres sont le cadre d’un tableau de Hopper, une aquarelle d’Alex Katz, elles s’ouvrent sur un film de Hitchcock ou d’Orson Welles, se font l’écho d’un morceau de Coltrane ou de Duke Ellington, renvoient le bruit du vent dans Central Park. À travers elles, on entend la cébille qu’agitait Julius Rosenberg quêtant pour les orphelins de la guerre d’Espagne, on voit défiler les marcheurs de Giacometti dressant leurs silhouettes dans les amas de ferraille fumante des Tours jumelles. Elles reflètent tous les mondes possibles, tous les passés et tous les présents, toute la densité humaine d’une ville sans égale. Alors, en écoutant la voix magnifique d’Antonio Muñoz Molina, le miracle de la littérature a lieu et l’imaginaire vital et culturel du lecteur se met lui aussi en marche pour aller à la rencontre d’un portrait unique de New York, qui est aussi un portrait moral de notre temps.