GERMAIN-THOMAS Olivier

France

Manger le vent à Borobudur (Gallimard, 2013)

Biographie

Olivier Germain-Thomas
D-R

Fin connaisseur de la culture asiatique, Olivier Germain-Thomas est l’auteur de plus d’une quinzaine de récits, romans et essais, dans lesquels il partage sa passion pour l’Orient. Né à Brives en 1943, fondateur en 1973 du mensuel chrétien L’Appel, l’écrivain voyageur est également directeur de la collection Chemins d’éternité aux éditions Pygmalion et producteur d’émissions de radio et de télévision.

Il reçoit en 2006 le prix de littérature Henri Gal, de l’Académie Française, pour l’ensemble de son œuvre. Le Benarès-Kyôto a été récompensé par le prix Renaudot du meilleur essai en 2007 et du grand prix Thyde Monnier.
Son dernier ouvrage, Manger le vent à Borobudur, paraît en 2013 et aborde, de Java à Bali, les rivages encore trop méconnus de l’Indonésie.


Bibliographie

  • Manger le vent à Borobudur (Gallimard, 2013)
  • Angkor, lumière de pierre (Imprimerie Nationale, 2011)
  • La tentation des Indes (Folio Gallimard, 2011)
  • Asies (Éditions Signatura, 2010)
  • Marco Polo (Gallimard, 2010)
  • Le Bénarès-Kyôto (Rocher, 2007)
  • Lumières du Bouddha (Lodi, 2007)
  • Un matin à Byblos (Rocher, 2005)
  • La mosaïque du feu (Rocher 2004)
  • Les cahiers du sens (Dervy, 2004)
  • La traversée de la Chine à la vitesse du printemps (Rocher, 2003)
  • La France en parole (Albin Michel, 2002)
  • En chemin vers Bouddha (Albin Michel, 2001)
  • Marion ou le corps enseignant (Rocher, 2000)
  • Écriture de la lumière (Le temps qu’il fait, 1998)
  • Images découpées en Birmanie (Fata Morgana, 1997)
  • Le village des serpents (Albin Michel, 1997)
  • La tentation des Indes (Albin Michel, 1993)
  • Au coeur de l’enfance (Flammarion, 1993)
  • Bouddha, terre ouverte (Albin Michel, 1993)
  • Princesse non identifiée (Flammarion, 1990)
  • Charles de Gaulle jour après jours (Nathan, 1990)
  • Retour à Bénarès (Albin Michel, 1986)
  • L’amour est assez grand seigneur (Albin Michel,1985)
  • La tentation des Indes (Plon 1980)
  • Soleils de cendre (Albin Michel,1979)
  • Les rats capitaines (Hallier, 1978)

Présentation de Manger le vent à Borobudur :

Il s’agit de la découverte de l’Indonésie, si peu connue en France, à travers plusieurs lieux. Le voyage débute au cœur de Java, où se dresse le plus grand sanctuaire bouddhique du monde : Borobudur. Ses neuf étages contiennent des énigmes. Peut-on les éclairer ?
Mais si le texte aborde, par touches, les aspects culturels, le récit raconte avant tout un voyage accompli avec un regard toujours curieux. Voici l’ascension d’un volcan, l’ancienne capitale de Java, la jungle, un rituel chamanique à Bali, Bandung, Jakarta… Les étapes sont l’occasion de rencontres comme celles avec un moine bouddhiste, un traditionaliste musulman, un savant déjanté ou une prostituée qui demande de l’aide.Dans ce récit mené avec fantaisie, les réflexions sur le monde d’aujourd’hui alternent avec le lyrisme et l’humour. Pour Olivier Germain-Thomas, l’écriture du voyage est le creuset où les différents genres se rencontrent pour exprimer les multiples aspects de la vie.


Résumé de Bénarès-Kyôto

Le Bénarès-Kyôto est le récit d’un périple accompli par voie terrestre et maritime à travers une grande partie de l’Asie qui correspond à la voie suivie par le bouddhisme. L’Inde en train du nord au sud, les villages, l’amour sacralisé, la médecine traditionnelle. En Thaïlande, dans un site perdu au-dessus du Mékong, dialogue avec une jeune femme au bord du suicide. Dans les forêts du Laos, vie au sein d’une société « première ». Au Vietnam, un parfum colonial. Dans la Chine, découverte depuis le sud jusqu’aux bords de la Mongolie : les paysages des peintres, la Tao, Confucius, les villes de verre et d’acier. Au Japon, une marche rituelle dans la montagne, les jardins, l’amitié, le shintô…
L’itinéraire est rempli d’anecdotes et de rencontres avec des personnages hors du commun. Il est aussi une manière de pratiquer la « philosophie par les pieds », de rendre vivantes les principales valeurs de l’Asie que l’auteur connaît bien et qui marquent de plus en plus l’Occident.

Manger le vent à Borobudur

Gallimard - 2013

Il s’agit de la découverte de l’Indonésie, si peu connue en France, à travers plusieurs lieux. Le voyage débute au cœur de Java, où se dresse le plus grand sanctuaire bouddhique du monde : Borobudur. Ses neuf étages contiennent des énigmes. Peut-on les éclairer ? Mais si le texte aborde, par touches, les aspects culturels, le récit raconte avant tout un voyage accompli avec un regard toujours curieux. Voici l’ascension d’un volcan, l’ancienne capitale de Java, la jungle, un rituel chamanique à Bali, Bandung, Jakarta… Les étapes sont l’occasion de rencontres comme celles avec un moine bouddhiste, un traditionnaliste musulman, un savant déjanté ou une prostituée qui demande de l’aide.Dans ce récit mené avec fantaisie, les réflexions sur le monde d’aujourd’hui alternent avec le lyrisme et l’humour. Pour Olivier Germain-Thomas, l’écriture du voyage est le creuset où les différents genres se rencontrent pour exprimer les multiples aspects de la vie.


Angkor, lumière de pierre

Imprimerie Nationale Editions - 2011

Et plus loin, au-delà de ces eaux stagnantes, voici des tours ayant forme de tiare, des tours en pierre grise, de prodigieuses tours mortes qui se profilent sur le ciel pâli de lumière ! Mystérieuse Angkor ! Pierre Loti, Un Pèlerin d’Angkor. Ainsi la cité ensevelie sous la forêt ombreuse s’offre-t-elle, troublante, aux regards. La nature, créatrice d’art, submerge et révèle les vestiges ; elle enlace, enserre, emprisonne de ses ramures, de ses racines, les pierres oubliées. Les scènes du Mahâbârata et du Râmâyana inscrites sur le grès dur, le Bayon, avec ses tours aux quatre visages, les bas-reliefs finement ouvragés, les apsaras ou devatâs, les monstres, les serpents sacrés, les Bouddhas au sourire muet se regardent et se répondent dans le désordre des ruines que la lumière, changeante, teinte d’infinies couleurs. Et, par delà cet étrange entrelacs de pierre et de végétal, la terrible magnificence d’Angkor apparaît, souveraine, dans son immobile éternité. Majesté et délicatesse, ténèbres et lumière, beauté et destruction.Mireille Vautier et Olivier Germain-Thomas exaltent chacun dans cet ouvrage impressionniste, véritable poème diurne, la fascination qu’a exercée de tous temps sur chaque visiteur s’y étant aventuré la cité devenue légende.


La tentation des Indes

Gallimard - 2011

Un homme encore jeune se rend en Inde par voie terrestre : Venise, Grèce, Turquie, Afghanistan, couleurs et odeurs. Il est en quête de rencontres et de lui-même… Voici le Gange, des montagnes saintes, un désert, des trains, des scènes cocasses, des rituels, une femme-ombre, des fêtes, un maître bouddhiste, un chat malingre à nourrir… Qu’a-t-il trouvé ? Un voyage sensuel et spirituel, invitation à l’étonnement.


Asies

Signatura - 2010

A Tiruvanamalai sur la montagne j’ai coupé le feu en deux, mais l’ange était endormi. Au Japon, la puissance du caché. Dans la prière comme dans l’amour, il y a une ouverture, un don, une fusion. D’autres cas où donner et prendre sont synonymes ? Les dieux sont le luxe des pauvres. Au Bayon, sur un piédestal, il ne reste que les griffes d’un lion. Il avait avalé un aigle avec trop de hâte.


Marco Polo

Gallimard - 2010

« Je pense que notre retour a été voulu par Dieu, pour que les choses qui sont au monde puissent être connues. » Sans une série de circonstances particulières, la vie de Marco Polo (1254-1324) aurait pu être banale. Plusieurs siècles après sa mort, le périple de ce marchand voyageur qui pensait, en homme de son temps, que la terre était plate, les étoiles accrochées à une voûte céleste fixe et la Bible à prendre à la lettre, continue de nourrir nos songes. Cette biographie nous révèle un Marco Polo à taille humaine, simple, loyal, courageux, attachant. Qui ne manque ni d’humour ni de sagacité. Qui affronte avec stoïcisme la faim, la soif, la maladie, la brûlure du soleil, la froidure des nuits glacées. On est à ses côtés lorsqu’il parcourt la route de la Soie, entre au service de l’empereur mongol, dicte, dans une prison génoise, ses Mémoires à son compagnon d’infortune, un écrivain auteur de romans de chevalerie...


Le Bénarès - Kyôto

Le Rocher - 2007

Aventure unique : une traversée de l’Asie par voie terrestre et maritime. De l’imprévu, des rencontres, des trains fantaisistes, des jeteurs de sorts... et de l’érudition, mais avec cette réjouissance chère à Montaigne, un des compagnons du voyageur qui pratique la philosophie par la marche et l’ironie d’un regard perçant. Voici l’Inde avec cette union si troublante de l’éros et du divin. La Thaïlande et une femme prête à sauter d’une falaise au-dessus du Mékong. Le Tonkin avec un combattant de Diên Biên Phu qui aimait la France. Le dévoilement d’une Chine méconnue, le Tao et le Bouddha, une audience pleine d’humour avec l’empereur. Le Japon, une marche rituelle dans les montagnes habitées par les Esprits, les miroirs secrets dans les sanctuaires... On en ressort avec l’intelligence nourrie par d’autres manières de concevoir la vie.


Lumières du Bouddha

Lodi - 2007

L’engouement pour le bouddhisme est un phénomène capital de notre époque en quête de sens. Cinq millions de Français se disent proches du bouddhisme qui compte aujourd’ hui près de huit cent mille pratiquants. Le bouddhisme qui se développe en Occident, prend sa source dans plusieurs cultures d’Asie qui l’ont à chaque fois modifié. Après avoir évoqué les sources du bouddhisme en Inde, ce livre propose un voyage à travers ses différentes écoles : le bouddhisme du Sud-Est asiatique ’théravada’ où il joue un rôle dans tous les actes de la vie quotidienne, le bouddhisme du ’grand véhicule’ : Chine, Corée, Japon dont le zen marque notre esthétique. Enfin, le bouddhisme tibétain que le Dalaï Lama fait rayonner dans le monde entier, sans doute le plus ésotérique et le plus populaire en Occident.


Un matin à Byblos

Le Rocher - 2005

Il existe une ville dont le nom est Livre. Sait-on pourquoi ? Nous avions même perdu sa trace. Elle ressemble à un mille-feuille et elle est, dit-on, la plus vieille cité du monde. Chacune de ses couches en cache une autre. Entre la préhistoire et les matins d’aujourd’hui, Byblos la Phénicienne a gardé des fragments égyptiens, assyriens, babyloniens, perses, grecs, romains, byzantins, arabes, francs... Le premier témoignage de notre écriture provient du sarcophage d’un roi de Byblos. Pour passer du phénicien au grec, il a suffi d’un demi-tour et de quelques voyelles ; du grec à l’écriture latine, de rapides coups de serpe. Se promener sur le tertre de Byblos entre la mer et la montagne du Liban invite à la méditation. C’est ainsi que j’ai convié dans ce petit livre rien de moins que l’Histoire et les écritures, le Temps et l’Amour, Isis et la Bible. J’y ai rencontré une Arabe et deux Chinois, j’y ai ajouté des propos courroucés sur la langue française et l’Europe, laquelle fut enlevée par Zeus près de Byblos. L’ensemble peut paraître décousu. C’est ma manière. J’aime assembler des éléments qui n’ont pas l’habitude de convoler. Il y a des airs qui rendent la connaissance ludique. Et comme épices : de l’humour. Le matin a vagabondé jusqu’à la nuit sur les ruines. Une intelligence est pauvre si elle n’est éclairée par la nuit. Les étoiles auront le dernier mot, à moins que ce ne soit le vin du Château Ksara...

Il existe une ville dont le nom est Livre. Sait-on pourquoi ? Nous avions même perdu sa trace. Elle ressemble à un mille-feuille et elle est, dit-on, la plus vieille cité du monde. Chacune de ses couches en cache une autre. Entre la préhistoire et les matins d’aujourd’hui, Byblos la Phénicienne a gardé des fragments égyptiens, assyriens, babyloniens, perses, grecs, romains, byzantins, arabes, francs... Le premier témoignage de notre écriture provient du sarcophage d’un roi de Byblos. Pour passer du phénicien au grec, il a suffi d’un demi-tour et de
quelques voyelles ; du grec à l’écriture latine, de rapides coups de serpe. Se promener sur le tertre de Byblos entre la mer et la montagne du Liban invite à la méditation. C’est ainsi que j’ai convié dans ce petit livre rien de moins que l’Histoire et les écritures, le Temps et l’Amour, Isis et la Bible. J’y ai rencontré une Arabe et deux Chinois, j’y ai ajouté des propos courroucés sur la langue française et l’Europe,
laquelle fut enlevée par Zeus près de Byblos. L’ensemble peut paraître décousu. C’est ma manière. J’aime assembler des éléments qui n’ont pas l’habitude de convoler. Il y a des airs qui rendent la connaissance ludique. Et comme épices : de l’humour. Le matin a vagabondé jusqu’à la nuit sur les ruines. Une intelligence est pauvre si elle n’est éclairée par la nuit. Les étoiles auront le dernier mot, à moins que ce ne soit le vin du Château Ksara...

La mosaïque du feu

Le Rocher - 2004

Sur quelle balançoire aller de la distance à la communion ? Pour comprendre l’Inde, regarder un escalier après avoir bu trois whiskies. Dans la campagne : les rouges brûlent les yeux, les oiseaux deviennent des récitants, la lumière est l’ombre de Dieu. Epreuve de l’éros. Le diable l’observe en silence. Freud en Inde ? Sa pensée glissera sans laisser de traces tant que les dieux couvriront le champ de l’inconscient. Le divin dans la matière, mais il y baigne naturellement. La connaissance ? Un labyrinthe. Il ne faut pas suivre Ariane, il faut la baiser. Aum ! s’absorbe sans mastication. Poussière d’or dans la chair. Une approche nouvelle : l’écologie spirituelle. On ira puiser dans le chamanisme. On dirait que Nietzsche a mis le pied sur un oursin au moment où il sortait de l’eau. A moto sur les routes de l’Inde ! Dans le ciel, vol de hérons, de corbeaux, notes blanches, notes noires. S’arrêter. Le silence est musical. Le feu est le maître de l’ombre, le temps est le maître du feu. Qui est le maître du temps ? Dieu reste incertain, pas Ses effets. Installé à Auroville, Olivier Germain-Thomas vagabonde dans le sud de l’Inde et dessine, par touches, une mosaïque (le mot vient de muse !) sur les rapports de l’Orient et de l’Occident. Entre temples et villages, intervention de Nietzsche, de La Rochefoucauld, d’Œdipe ou d’un dialogue de Prométhée avec Shiva...


Les cahiers du sens

Dervy Editions - 2004

Dans ce vingtième numéro des Cahiers du Sens, le jeune poète Jean Guiony ose écrire " un poète mort qui est encore évoqué est un poète sauvé, sanctifié par la postérité. Plus de doutes, et plus besoin de preuves a son sujet" et il déplore un peu plus avant dans son article intitulé le syndrome de l’albatros : "En revanche, le poète vivant, le poète présent, qui produit en ce moment, est un poète sans crédit, un homme dont est mise en cause, du moins mis en doute, la valeur de son travail". Presque tous les auteurs proposés ici sont vivants à l’heure où paraissent ces Cahiers. Tous, ou presque, essayent, avec effronterie et talent, de répondre à la question : "l’inaccessible étoile, la poésie ?". Pourraient-ils tous signer le manifeste pour un vibrato majeur de Juliette Darle ? Acceptent-ils tous de considérer la poésie "comme extase" (Christophe Dauphin) ou d’épouser le point de vue d’Evelyne Morin affirmant " la poésie est ce Dadichten - dire là - Pour paraphraser le Dasein - être là - d’Heidegger". Une chose est sûre : la richesse du sommaire de ce numéro 20 nous interdit de citer tous les auteurs qui se pressent à "notre" portillon de mots et de révoltes, au risque parfois de se faire de l’ombre et de la lumière les uns les autres ! Pour une fois, au discours de présentation, nous préférerons donc la mise en appétit de lecture par l’énumération, en quelque sorte. Guy Allix, Didier Ayres, Jean-Marie Berthier, Nathalie Picard, Brigitte Broc, Michel Cazenave, Gérard Engelbach, Dominique Dumont, Gwen Garnier-Duguy, Jean-Pierre Boulic, certes, mais aussi le retour d’Etienne Crosnier, les confirmations de Bruno Thomas, Etienne Orsini, Dany Moreil, Bernard Jakobiak ou Gérard Pfister, le premier poème publié d’Olivier Germain-Thomas, et les apparitions dans nos colonnes de Jean-Yvees Reuzeau, Josette Ségura, Alain Callès, Dominique Sutter, François-Xavier Maigre, Armen Tapinian, quelques autres encore... Mais nous n’aimons guère les palmarès, chacun le sait. Nous avons horreur des certitudes poétiques affichées comme les décorations au salon des vanités humaines. Nous ne sommes ni juges ni partis. Nous vagabondons d’instinct hors des tribunaux universitaires et cela nous permet de respirer encore ! Vingt ans déjà que cela dure...


La traversée de la Chine à la vitesse du printemps

Le Rocher - 2003

En 2003, j’ai traversé la Chine en trains et cars. Étant entré dans le sud, j’ai vu peu à peu les fleurs s’ouvrir au rythme de mon voyage jusqu’aux abords de la Mongolie. J’avançais donc à la vitesse du printemps. Je raconte les surprises de ce périple tandis que je m’interroge sur la pensée chinoise : le confucianisme, le taoïsme, le yin et le yang qui suscitent chez nous des pâmoisons, le principe de mutation, le génie de l’écriture. Je le fais comme un amateur gourmand, avec l’espoir de transmettre des bribes de cette conception du monde si différente de la nôtre, mais dont il faut tenter de saisir l’esprit, c’est celui de la future grande puissance du XXIe siècle. Dans une préface à cette nouvelle édition, j’explique comment mon élan vers les spiritualités asiatiques est ma façon de rester fidèle à l’esprit d’universalité de la France.


La France en parole

Albin Michel - 2002

Un recueil de textes philosophiques, littéraires et politiques sur la France allant de Du Bellay, Voltaire, Gide, Camus, à De Gaulle... Les photos couleurs et noir et blanc de ce recueil se caractérisent par leur humour, la surprise de leur prise de vue, de leur cadrage et de leur message. Une anthologie sur notre mémoire collective


En chemin vers Bouddha

Albin Michel - 2001

"Maintenant que le cap du XXe siècle est passé, il apparaît que quelque chose de capital est en train de naître de la rencontre du bouddhisme et du christianisme." En écho à la fameuse vision prophétique que l’on attribue à André Malraux sur le XXIe siècle - et dont il restitue exactement la teneur-, Olivier Germain-Thomas jette un regard d’écrivain, d’analyste et de chercheur spirituel sur la grande confrontation à laquelle nous assistons aujourd’hui entre jésus et Bouddha. Demeurant fidèle à l’Église catholique au sein de laquelle il est né, il ne cesse d’arpenter les routes de l’Asie depuis plus de trente ans, car, à ses yeux, c’est du dialogue entre l’Orient et l’Occident qu’émergera ce renouveau spirituel dont nous avons tant besoin. Reprenant cet ouvrage qui, sous le titre Bouddha, terre ouverte, avait obtenu le Grand Prix catholique de littérature, Olivier Germain-Thomas nous livre ici, à travers l’évocation de personnages poétiques et de lieux mystiques qui sont autant de chemins vers le Bouddha, un témoignage et un outil de réflexion hors du commun. Une façon de comprendre le bouddhisme par la promenade.


Marion ou le corps enseignant

Le Rocher - 2000

L’initiation amoureuse d’une jeune femme d’aujourd’hui. Marion a du caractère, elle est vive, elle aime le vent, la musique et se méfie des hommes. Originaire de l’Ardèche, elle commence sa première année d’enseignement du français dans un lycée dur de la banlieue parisienne. La banlieue ? À nos portes un territoire singulier, régi par des codes déroutants que Marion devra décrypter. Elle rencontre un homme élégant, qui séduit les femmes pour mieux les fuir. Il lui fait découvrir Paris et les raffinements de l’amour, et à son grand étonnement s’attache à elle, tandis qu’elle reste distante comme si elle attendait autre chose. Voici venir... disons qu’elle vivra des amours interdites et tumultueuses. Elle a la révélation de la puissance du corps, son alchimie, ses secrets. Est-ce trop fort pour elle ? Corps enseignants, les corps de chair qui se rencontrent, s’aiment, se séparent... au-delà du raisonnable et des logiques sociales. Là où âme et corps ne font qu’un, dans le génie même de la vie.


Ecriture de la lumière

Le Temps qu’il Fait - 1998

Conçu à partir des questions toutes simples d’un enfant, et illustré d’une quarantaine de photos de l’auteur, ce texte (qui est davantage une rêverie qu’un essai) interroge les rapports de la photographie et de l’intériorité et pose, en scrutant le reflet, la question de l’harmonie perdue.


Images découpées en Birmanie

Fata Morgana - 1997

L’auteur nous emmène, au gré de rêveries, de réflexions et de rencontres inattendues, de Rangoon à Mandaley, du lac Inle à Pagan, à travers un pays longtemps fermé et encore fort mal connu, dont il trace un portrait contrasté et ouvert.


Le village des serpents

Albin Michel - 1997

La tentation des Indes

Albin Michel - 1993

"De toutes les aventures encore possibles, le voyage en Inde accompli lentement est une de celles qui laisseront le plus de traces. Le merveilleux ? Mais il est dans l’eau, l’arbre, la fleur de lotus. Là-bas le temps n’est pas une ligne droite où l’on se hâte, il est un cercle où l’on s’assoit encore sans crainte. Là-bas la beauté est dans les gestes les plus simples, une femme qui marche, un enfant qui rit. Le voyage en Inde est une aventure qui nourrit les sens autant que l’intelligence, une aventure philosophique par les bûchers où brûlent les corps, les temples où scintillent les faces du sacré, les roues qui disent nos vies successives. On peut passer sur la surface de l’Inde comme on regarde des images bien étranges, mais irréelles ; on peut essayer de s’y mouiller, se salir, s’y enfoncer. Ce livre est le récit d’un tel voyage en profondeur."


Au coeur de l’enfance

Flammarion - 1993

Eric tombe de bicyclette comme un pantin dont on aurait coupé les fils. Lisette, une petite fille, le regarde à terre et se met à rire. Un jus jaune dégouline de sa bouche ouverte, pleine de mirabelles. Il est abruti par sa chute et claudique sur le chemin. Ainsi commence Au coeur de l’enfance, qui a le causse pour décor. Quelques jours après, il se retrouve non loin du lieu de son accident et entre dans un gouffre que fouillent des préhistoriens. Lisette l’accompagne. Ils y retournent avec une lampe. Ils glissent. Eric se blesse. Prisonniers, contre la peur et le froid, ils inventent des jeux. Chacun convoque ses hantises, ses folies. Elle traîne partout l’idée que l’homme et la femme sont façonnés pour l’amour. Mais on a rarement vu un homme miné par une passion errer au fond d’une grotte avec une petite fille et retrouver, dans le monde de la préhistoire, la plus simple et la plus grande des vérités.


Bouddha, terre ouverte

Albin Michel - 1993

" Maintenant que le cap du XXI siècle est passé, il apparaît que quelque chose de capital est en train de naître de la rencontre du bouddhisme et du christianisme. " En écho à la fameuse vision prophétique que l’on attribue à André Malraux sur le XXI siècle - et dont il restitue exactement la teneur -, Olivier GermainThomas jette un regard d’écrivain, d’analyste et de chercheur spirituel sur la grande confrontation à laquelle nous assistons aujourd’hui entre Jésus et Bouddha. Demeurant fidèle à l’Église catholique au sein de laquelle il est né, il ne cesse d’arpenter les routes de l’Asie depuis plus de trente ans, car, à ses yeux, c’est du dialogue entre l’Orient et l’Occident qu’émergera ce renouveau spirituel dont nous avons tant besoin. Reprenant cet ouvrage qui, sous le titre Bouddha, terre ouverte, avait obtenu le Grand Prix catholique de littérature, Olivier Germain-Thomas nous livre ici, à travers l’évocation de personnages poétiques et de lieux mystiques qui sont autant de chemins vers le Bouddha, un témoignage et un outil de réflexion hors du commun. Une façon de comprendre le bouddhisme par la promenade.


Princesse non identifiée

Flammarion - 1990

Ce roman part à la découverte de Venise souterraine, ville dans la ville, avec ses cryptes, ses chapelles, ses bibliothèques et les complots qui s’y trament.


Charles de Gaulle jour après jours

Nathan Jeunesse - Sejer - 1990

Chronologie détaillée de la vie et des actes de Charles de Gaulle, augmentée de nombreux textes de lui-même et d’autres auteurs, favorables comme défavorables. Voici le livre ouvert de la vie et de l’œuvre de Charles de Gaulle : non pas une nouvelle interprétation, qui réduirait de Gaulle à l’idée que s’en font les commentateurs, mais la seule véritable biographie possible, qui met le lecteur en présence des dates, des faits, des paroles écrites ou prononcées. Pour chaque événement, on a donné des extraits de ses œuvres et, pour la période élyséenne, des extraits de ses discours, dont un certain nombre sont inédits. On a enfin placé de Gaulle sous le regard des contemporains, en multipliant à chaque date les citations favorables ou défavorables, qui, avec le recul, prennent souvent une saveur cocasse. Cette chronologie permet de retrouver les traces vivantes du destin d’un homme qui, peu à peu, s’est confondu avec le destin d’un pays et, trente ans après, continue de troubler ceux qui érigent la facilité en moyen de gouvernement.


Retour à Bénarès

Albin Michel - 1986

L’amour est assez grand seigneur

Albin Michel - 1985

Une femme qui offre aux hommes un goût d’absolu, un religieux qui abandonne Dieu pour elle, un enlèvement, une organisation politique redoutable, une vieille Noire branchée sur le ciel, une poursuite à travers le Brésil, un Russe blanc obsédé par les culottes rapiécées des petites pauvresses des favelas, une forêt primitive où le monde pourrait recommencer à zéro, la prière du soir dans les antiques monastères bénédictins, une Inde imaginaire... C’est au cœur de cet univers que le narrateur recherche un secret enfoui depuis des siècles et qu’il croit caché au creux du corps d’une métisse. Mais en cours de route il fera une découverte qui le bouleversera, celle des petites mains de Maria-Lyria. Cette révélation l’amènera à voir ce qui lui demeurait invisible jusqu’alors. "L’amour est assez grand seigneur" pour offrir à chacun sa part, pour permettre à Eric ou Jean-Marc, à Idalina, Vladimir, Bitida, Catherine ou Alonso d’y rencontrer les extrêmes dans la valse des sentiments : la volupté, le don de soi, le divin, les souvenirs, la tendresse, l’abandon, sans oublier l’extase la plus violente. A travers une intrigue de roman policier, c’est le livre des formes multiples de l’amour.


La tentation des Indes

Plon - 1980

Un homme encore jeune se rend en Inde par voie terrestre : Venise, Grèce, Turquie, Afghanistan, couleurs et odeurs. Il est en quête de rencontres et de lui-même… Voici le Gange, des montagnes saintes, un désert, des trains, des scènes cocasses, des rituels, une femme-ombre, des fêtes, un maître bouddhiste, un chat malingre à nourrir… Qu’a-t-il trouvé ? Un voyage sensuel et spirituel, invitation à l’étonnement.


Soleils de cendre

Albin Michel - 1979

Les rats capitaines

Hatier - 1978

L’encre du voyageur

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Charif MADJALANI, Olivier GERMAIN-THOMAS, Gilles LAPOUGE, Jean-Luc MARTY - Saint-Malo 2008

L’imaginaire de la route

Saint-Malo 2008
11h45 : L’imaginaire de la route
Colum MC CANN, Colin THUBRON, Olivier GERMAIN-THOMAS, André VELTER, Rory MAC LEAN.