CAILLEAUX Christian

France

R97, les hommes à terre ( Casterman, 2008)

Né en 1967 à La Garenne-Colombes, en banlieue parisienne, Christian Cailleaux se lance des études de Lettres et de philosophie, études qu’il prolonge à l’Ecole Nationale d’Art de Cergy. Publiciste et illustrateur pour la presse enfantine, les périodiques de voyage et généralistes, Christian Cailleaux est avant tout un grand voyageur. Après de nombreux séjours en Afrique où il anime des ateliers de dessein dans les Centres Culturels ou les Alliances Françaises d’une quinzaine de pays du continent.
Cette expérience servira de matière à sa première publication professionnelle en bande dessinée, il y a une dizaine d’années : Les aventures d’Arthur Blanc-Nègre, deux albums parus chez Dargaud sur un scénario de Sallé, aujourd’hui épuisés.

Il assure ensuite seul le scénario et le dessin de ses créations suivantes à l’image Haëllifa ou Harmattan, le vent des fous. Avec la trilogie Les imposteurs
parue entre 2003 et 2005 il signe sa première contribution au catalogue de Casterman.

Dans Tchaï Masala, il s’inspire des deux voyages en Indes effectués en 2005 et 2006 livrant le récit de la découverte d’un nouveau continent et vient de publié R97, les hommes sont à terre, en collaboration avec l’écrivain Bernard Giraudeau et prépare Piscine Molitor, son nouveau projet.

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Lien

Le site officiel de Christian Cailleaux


Bibliographie

  • R97, les hommes à terre ( Casterman, 2008)
  • Tchaï Masala (Treize étrange, 2007)
  • Les Imposteurs - Trilogie en 3 Actes ( Casterman, 2003, 2004 et 2005)
  • Harmattan, le vent des fous (Treize étrange, 2002)
  • Le Troisième Thé (Treize étrange, 2002)
  • Le Café du Voyageur (Treize étrange, 2001)

Présentation de R97, Les hommes sont à terre

L’album est un tour du monde. Nous accompagnons un équipage à bord de la Jeanne d’Arc, partant de Brest. Nous y sommes introduits en suivant les pas d’un jeune matelot qui va faire là sa première traversée au long cours. Les parties “Navigation” nous montrent l’équipage faisant corps avec le navire, oeuvrant pour que continuent sans cesse les vibrations de la grande machine de métal. C’est un monde à part, évoluant lentement sur la surface changeante des océans. Chacune de ces parties est l’occasion de s’attarder un peu plus sur un matelot en particulier. C’est celui que nous suivrons lors des “Escales”. Une fois débarqué, celui-ci vivra un épisode anodin ou essentiel de sa vie d’homme, en particulier vis-à-vis des femmes, symbole de la vie parmi “les gens de la terre”. Le dernier marin auquel nous nous attacherons sera le jeune matelot du début, concluant son périple par sa première expérience d’homme annonçant la fin de l’enfance. Nous terminerons le voyage avec lui, alors qu’il a débarqué de la Jeanne et la regarde partir pour une nouvelle traversée. Lui reste à quai, mais nous savons qu’il embarquera bientôt sur un autre navire. Sur le pont de la Jeanne, les marins que nous avons connus poursuivent leur inlassable voyage, toujours entre deux escales, ces moments où leurs corps solitaires et démunis subissent les coups du destin.

Gramecy Park

Gramecy Park

Gallimard BD - 2018

New York, 1954. Sur le toit d’un immeuble, une jeune femme s’occupe patiemment des ruches qui l’entourent et semble attendre quelque chose. Dans l’immeuble d’en face, un caïd de la pègre reste cloîtré chez lui à l’exception d’une mystérieuse sortie hebdomadaire. Ils ne se connaissent pas, mais ils se voient. Entre eux, le vide, une voiture de flics et un parc dont l’accès est réservé à quelques privilégiés. Qu’est-ce qui pourrait lier cette ancienne danseuse de l’Opéra de Paris et cet homme insaisissable que tout le monde craint ?

R 97

Casterman BD - 2008