- © François Couture
Des images surprenantes, un « humour scientifique », une distance ironique… L’imagination fertile du jeune écrivain, Nicolas Dickner, s’est imposée dès son premier roman, Nikolski (2005), devenu best-seller au Québec. Quatre ans après ce remarquable succès, il publie Tarmac (Alto, 2009), un roman réjouissant sur la fin du monde. Aujourd’hui chroniqueur littéraire, Nicolas Dickner vit à Montréal.
Né à Rivière-du-Loup, au Québec, en 1972, Nicolas Dickner étudie les arts plastiques et la littérature avant de voyager dans le monde entier du Guatemala au Nouveau-Brunswick en passant par la forêt de République dominicaine, le Pérou et l’Allemagne. En 2000 paraît son premier recueil de nouvelles, L’encyclopédie du petit cercle, salué par la critique et lauréat de plusieurs prix. Il obtient alors une résidence littéraire en Allemagne où il travaille sur son premier roman, Nikolski, qui paraît en 2005 et remporte un énorme succès (il obtient entre autres le Prix des Libraires 2006). Le jeune écrivain y tisse une fresque baroque entremêlant les trajectoires de trois jeunes qui se découvrent reliés par une quête des origines, quelques gènes communs et un livre hybride où il est question d’îles au trésor...
Son second roman, Tarmac (2010), paru en France, confirme tout le talent de l’auteur. Dans un contexte de fin de guerre froide, Nicolas Dickner raconte l’histoire de la famille Randall dont la fille, Hope, lutte contre la malédiction familiale qui la voue à prédire la date de la fin du monde. l’auteur met en lumière notre obsession très « fin de siècle » pour l’apocalypse.
Il revient cette année avec son dernier livre, Six degrés de liberté, un roman poétique qui use de métaphores finement choisies pour dire les dérives de la mondialisation.
Bibliographie :
- Six degrés de liberté (Seuil, 2017)
- Six degrés de liberté (Alto, 2015)
- Tarmac (Denoël, Paris, 2010)
- Nikolski (Denoël, Paris, 2007)
- L’Encyclopédie du petit cercle (2000 ; France : L’instant même, 2006)