BERNARD Elodie

France

Le vol du paon mène à Lhassa (Gallimard, 2010)

Biographie

© C Hélie/Gallimard

Journaliste et analyste politique, Elodie Bernard décide, à 24 ans, à la suite des événements survenus à Lhassa en mars 2008, de franchir la frontière himalayenne et de pénétrer au Tibet pendant les jeux Olympiques de Pékin. Sans visa de journaliste ni autorisation de séjour au Tibet, elle couvre la répression lors des manifestations sportives pour divers quotidiens (Le Monde, Rue 89, Far Eastern Economic Review…). De ce séjour clandestin à Lhassa, elle tire un récit de voyage, Le vol du paon mène à Lhassa (Gallimard, 2010) qui rassemble témoignages et expériences vécues sur le Toit du monde.
Ce goût de l’ailleurs, Elodie Bernard l’acquiert très jeune en parcourant avec son père la cordillère des Andes puis l’Himalaya, le Karakorum et l’Hindu Kush. Née en 1984, elle fait des études de relations internationales à la Sorbonne et se spécialise sur la zone Asie du Sud en débutant son apprentissage du persan à l’Institut Dekhoda de Téhéran. Devenue journaliste en 2006 pour La Revue de Téhéran, le premier magazine culturel francophone iranien, dont elle est aujourd’hui la correspondante à Paris, elle séjourne fréquemment en Iran et dans les pays limitrophes. En 2007, elle travaille en tant qu’analyste politique, à New Delhi, puis continue cette activité à Paris l’année suivante.


Bibliographie :

  • Le vol du paon mène à Lhassa (Gallimard, Paris, 2010)

Présentation de Le vol du paon mène à Lhassa

Depuis les émeutes de 2008, la situation en République autonome du Tibet est verrouillée et son accès fermement contrôlé pour les personnes étrangères. Hors d’un groupe organisé, le séjour pour les simples voyageurs n’y est plus toléré. Sont alors nécessaires un guide, un chauffeur et un permis sur lequel sera retranscrit l’exact tracé des chemins empruntés au cours du périple, tout ceci étant orchestré par des agences de tourisme officielles. Les voyageurs étrangers ne feront donc qu’y passer. Des correspondants de médias internationaux, triés sur le volet, sont parfois autorisés à venir. Mais leur circuit à Lhassa est contrôlé de telle manière qu’ils ne peuvent croiser aucun militaire sur les routes, ni rencontrer aucun moine dans les monastères visités.
À 24 ans, Élodie Bernard a choisi de pénétrer seule et sans autorisation sur le Toit du Monde, avec pour désir de s’immerger dans la société tibétaine et d’observer la vie quotidienne dans les villes et les campagnes, en se déplaçant au gré des rencontres, sans itinéraire prédéterminé. Elle rapporte de cette pérégrination un texte parfois plein de colère, mais aussi de chaleur et d’émerveillements.

Le vol du paon mène à Lhassa

Gallimard - 2010

Depuis les émeutes de 2008, la situation en République autonome du Tibet est verrouillée et son accès fermement contrôlé pour les personnes étrangères. Hors d’un groupe organisé, le séjour pour les simples voyageurs n’y est plus toléré. Sont alors nécessaires un guide, un chauffeur et un permis sur lequel sera retranscrit l’exact tracé des chemins empruntés au cours du périple, tout ceci étant orchestré par des agences de tourisme officielles. Les voyageurs étrangers ne feront donc qu’y passer. Des correspondants de médias internationaux, triés sur le volet, sont parfois autorisés à venir. Mais leur circuit à Lhassa est contrôlé de telle manière qu’ils ne peuvent croiser aucun militaire sur les routes, ni rencontrer aucun moine dans les monastères visités. À 24 ans, Élodie Bernard a choisi de pénétrer seule et sans autorisation sur le Toit du Monde, avec pour désir de s’immerger dans la société tibétaine et d’observer la vie quotidienne dans les villes et les campagnes, en se déplaçant au gré des rencontres, sans itinéraire prédéterminé. Elle rapporte de cette pérégrination un texte parfois plein de colère, mais aussi de chaleur et d’émerveillements.