NORAC Carl

Belgique

Libre comme l’air (Didier Jeunesse, 2012)

Biographie

Carl Norac
D-R

Carl Norac est l’auteur d’une oeuvre vagabonde. Son écriture oscille entre deux univers : les albums pour enfants, et la poésie. Dans un entretien avec le poète Jean-Pierre Verheggen, Carl Norac commente : "Quand j’écris pour les enfants, je puise dans l’enfance. Je pense qu’on ne peut pas puiser ailleurs que dans sa propre enfance, c’est pour ça qu’il y a certains de mes livres pour enfants qui sont assez réjouissants : j’ai eu la chance d’avoir une enfance heureuse. Et quand j’écris pour les adultes, évidemment je puise dans l’adolescence. Et à l’adolescence, autant j’ai aimé Rimbaud et Verlaine et Baudelaire, autant Mallarmé m’a complètement fasciné, c’est sûr. Et ensuite il y a eu le passage de Michaux, mais aussi l’influence de René Char." Cette enfance heureuse à laquelle il fait allusion est marquée par une autre influence littéraire, celle de son père, Pierre Coran, poète lui aussi.

Ce plaisir d’inventer des histoires, ce plaisir des mots est donc lié dès l’origine à l’enfance, qui colore l’écriture et l’imaginaire de Carl Norac d’une innocence et d’une candeur particulière, perceptible dans ses ouvrages pour la jeunesse mais plus largement dans des textes poétiques tels que Eloge de la Patience parue en 1999 aux Editions de la Différence, ou bien La candeur, parue en 1996. Les voyages, l’errance, la découverte constituent l’autre source essentielle de son inspiration. Après deux ans comme professeur de français il va consacrer la seconde moitié des années 80 à la découverte d’espaces aussi variés que l’Antarctique ou l’Asie, des géographies qui marquent sa conception de l’écriture.

En 1986, il publie son premier livre pour la jeunesse, le conte Bon appétit, Monsieur Logre, illustré par Marie-José Sacré, grâce auquel il est primé au festival international de Bologne. La rencontre avec la maison d’édition Pastel à l’Ecole des loisirs en la personne de Christiane Germain, en 1994, donne lieu à une belle complicité et une production effrénée - plus de trente livres en dix ans ! - et une succession de rencontres avec des dessinateurs. Son livre Les mots doux est un best seller aux USA comme dans le reste du monde. En 1997, il renoue avec le plaisir du voyage et découvre et se passionne pour la ville de Montréal, passion qui donne le jour au livre Le Carnet de Montréal, puis il dirige ses pas vers l’exploration des rames de métro parisiennes, et croque à l’occasion, au hasard des rencontres, trente silhouettes de femmes, recueillies dans le livre Métropolitaines.
Après plusieurs livres-disques richement mis en image par Rébécca Dautremer, consacrés successivement au jazz, à Satie et à Chopin, Carl Norac publie, en collaboration avec le grand illustrateur québécois Stéphane Poulin, Au pays de la mémoire blanche : un album noir, dense, dont chaque page irradie d’une inquiétante étrangeté...

Carl Norac livre en 2009 Petits poèmes pour passer le temps, où il lie une fois de plus ses deux amours : l’enfance et l’écriture poétique pour une réflexion sur le temps pleine d’humour et de tendresse. Tout en poésie et en finesse, sur le fond des illustrations d’Éric Battut, son dernier recueil, Libre comme l’air, entraîne tous les lecteurs, qu’ils soient jeunes ou non, dans l’histoire merveilleuse d’un cheval bleu, Pablo Libre Comme l’Air : une belle histoire sur la lutte contre l’asservissement, une ode magnifique à la liberté.


Bibliographie :

  • Libre comme l’air (Didier Jeunesse, 2012)
  • Au pays de la mémoire blanche (Sarbacane, 2011)
  • Monsieur Chopin ou le voyage de la note bleue (Didier Jeunesse, 2010)
  • Monsieur Satie (Didier Jeunesse, 2010)
  • Swing Café, illustré par Rébécca Dautremer (Didier Jeunesse, 2009)
  • Petits poèmes pour passer le temps (Didier Jeunesse, 2009)
  • Dolcetti, un ange à Paris, illustré par Neil Desmet ( L’école des Loisirs, 2008)
  • Sonates pour un homme seul (L’Escampette, 2008)
  • Petites histoires pour les enfants qui s’endorment très vite, avec Thomas Baas (Sarbacane, 2008)
  • Lola, Reine des princesses, illustré par Claude-K Dubois (L’Ecole des Loisirs, 2008)
  • Le concours de bisous, avec Ingrid Godon (Bayard Jeunesse, 2008)
  • Le chant du sorcier, avec Claude Cachin (Bayard Jeunesse, 2008)
  • Bébé on t’aime : Le grand livre des mots doux, illustré par Claude-K Dubois (L’Ecole des Loisirs, 2007)
  • Kuli et le Sorcier, avec Dominique Mwankumi (L’Ecole des Loisirs, 2006)
  • Monstre ne me mange pas, avec Carll Cneut (L’Ecole des Loisirs, 2006)
  • La vie en bleu, avec Stéphane Poulin (L’Ecole des Loisirs, 2006)
  • Le diamant de grand-père, adapté de Ceseli Josephus Jita (Bayard Jeunesse, 2006)
  • Une maman, c’est magique !, illustré par Ingrid Godon (Bayard Jeunesse, 2006)
  • Monsieur Satie : L’homme qui avait un petit piano dans la tête, avec Elodie Nouhen, textes dits par François Morel sur la musique d’Eric Satie (Didier Jeunesse, 2006)
  • Et maintenant, qu’est ce qu’on fait ?, avec Kristien Aertssen (L’Ecole des Loisirs, 2006)
  • Petites grimaces et grands sourires, illustré par Dominique Maes (Editions du Rocher, 2006)
  • Le Carnaval des Animaux, illustré par Olivier Tallec (Sarbacane, 2005)
  • Mon meilleur ami du monde, illustré par Claude-K Dubois (L’Ecole des Loisirs, 2005)
  • Soleil d’hiver, avec Jorge Lujan, illustré par Mandana Sadat (Didier Jeunesse, 2005)
  • Sentimento, avec Rebecca Dautremer (Bilboquet, 2005)
  • Le géant de la grande tour, avec Ingrid Godon (Sarbacane, 2005)
  • Petit bonheur, avec Eric Battut (Bilboquet, 2005)
  • Angakkeq : La Légende de l’oiseau-homme, avec Louis Joss (L’École des Loisirs, 2004)
  • Un secret pour grandir, illustratré par Carll Cneut (L’École des Loisirs, 2004)
  • Le petit sorcier de la pluie, avec Anne-Catherine de Boel (L’Ecole des Loisirs, 2004)
  • Akli, prince du désert : Un conte du pays des sables, avec Anne-Catherine de Boel (L’Ecole des Loisirs, 2004)
  • Métropolitaines : Tentative de photographier avec le langage, Métro de Paris, hiver 1999-2000 (L’Escampette, 2003)

Présentation de Libre comme l’air

spip_logoL’histoire d’un cheval bleu qui ne rêve que d’une chose, être libre comme l’air. Successivement cheval de trait, cheval de course, cheval de chasse, ou encore cheval de guerre, « Pablo-libre-comme-l’air » ne se laisse pas faire et continue de rêver à la liberté. C’est Gaucho, le « garçon gentil qui parle bien cheval » qui va lui offrir une évasion magnifique et, par là même, la fin de son asservissement. Un album partagé entre des teintes orangées éblouissantes, et un bleu profond, fil conducteur de ce récit aux couleurs de la liberté.

Revue de presse :

  • "Les enfants aimeront ce livre tout simplement parce qu’il est très beau. Là encore, il faut signaler le travail soigné d’un illustrateur hors norme, Eric Battut, qui aime peindre de minuscules personnages dans des océans de couleurs. Il travaille à la gouache et utilise une intensité de coloris qui donne une belle profondeur à ses dessins. Du travail d’artiste à promouvoir sans modération auprès des enfants." Françoise Dargent pour Le Figaro.

Présentation de Au pays de la mémoire blanche

Rousseau, rescapé d’un attentat, se réveille couvert de
bandelettes dans une chambre d’hôpital. Côté mémoire, c’est le blanc total. Question identité, il découvre sur ses papiers qu’il fait partie des “chiens”, tandis que les “chats” sont les réprouvés d’un monde violent et policier où les murs
poussent le temps d’un songe. Commence alors une longue quête personnelle teintée de fantastique, tandis que les chats luttent pour leur liberté. Grâce à sa “mémoire blanche”, Rousseau va regarder le monde d’un œil neuf et peut-être,
pouvoir le changer.

Présentation de Swing Café


Zazou, petite cigale brésilienne, passe ses jours et ses nuits à chanter sur la plage tout en rêvant de partir à New-York. Après la mort de Miro, son meilleur ami, elle décide de se lancer et embarque sur le chapeau d’une belle dame, à bord d’un bateau. A son arrivée en Amérique, elle découvre Chinatown, les couleurs, la foule, les rires mais aussi la misère et puis, finalement... la musique ! Son nouvel ami Buster lui fait découvrir un endroit secret, caché loin sous la rue : le Swing Café. Là-bas on danse le charleston, le shimmy ou le skeedle loo doo et on parle le swing ! Tout est impro, rythme, son, scat, ça pétille, ça balance ! Zazou va pouvoir chanter. Pour elle, la vie à New-York va commencer... Pour faire découvrir la naissance du jazz aux enfants, un livre-disque plein de fantaisie porté par la voix de Jeanne Balibar et les illustrations saisissantes de Rébecca Dautremer.

Présentation de Petits poèmes pour passer le temps

Un recueil de poèmes autour du temps, pétillant d’humour, de fantaisie et de tendresse ! Voici 40 comptines et poèmes à la fois tendres et joyeux, mélancoliques et fantaisistes, fruit d’une nouvelle collaboration entre Carl Norac et Kitty Crowther. Avec une grande délicatesse, Carl Norac, tour à tour horloger, semeur et collectionneur d’instants, nous attire dans son univers loufoque où l’on peut voir la semaine partir en vacances, les cigales bosser l’été et faire des mots croisés, où l’on peut dire une comptine en jonglant avec des oeufs frais ou réciter une fable en dansant maintenant ! Il évoque les jours, les semaines, les saisons, les heures, le temps qui passe, le temps qui prend son temps...

Présentation de Dolcetti, un ange à Paris :

Dolcetti est un ange pauvre. Si pauvre qu’un jour, n’en pouvant plus, il se décide à vendre ses ailes. C’est tout ce qu’il possède.

Libre comme l’air

Didier Jeunesse - 2012

Libre comme l’air, Didier jeunesse 2012 L’histoire d’un cheval bleu qui ne rêve que d’une chose, être libre comme l’air. Successivement cheval de trait, cheval de course, cheval de chasse, ou encore cheval de guerre, « Pablo-libre-comme-l’air » ne se laisse pas faire et continue de rêver à la liberté. C’est Gaucho, le « garçon gentil qui parle bien cheval » qui va lui offrir une évasion magnifique et, par là même, la fin de son asservissement. Un album partagé entre des teintes orangées éblouissantes, et un bleu profond, fil conducteur de ce récit aux couleurs de la liberté. Au pays de la mémoire blanche Rousseau, rescapé d’un attentat, se réveille couvert de bandelettes dans une chambre d’hôpital. Côté mémoire, c’est le blanc total. Question identité, il découvre sur ses papiers qu’il fait partie des “chiens”, tandis que les “chats” sont les réprouvés d’un monde violent et policier où les murs poussent le temps d’un songe. Commence alors une longue quête personnelle teintée de fantastique, tandis que les chats luttent pour leur liberté. Grâce à sa “mémoire blanche”, Rousseau va regarder le monde d’un œil neuf et peut-être, pouvoir le changer. Carl Norac, l’auteur de Monsieur Satie, redonne vie à la correspondance de Chopin avec son ami d’enfance Titus. Celui-ci redécouvre un jour les lettres que lui écrivaient Frédéric Chopin, enfant. Des lettres pleines d’humour et de tendresse lui confiant ses amours, ses peurs, sa passion pour la musique et sa quête de la note bleue. Thèmes : Musique, Piano, Amitié, Poésie, Humour.


Au pays de la mémoire blanche

Sarbacane - 2011

Rousseau, rescapé d’un attentat, se réveille couvert de bandelettes dans une chambre d’hôpital. Côté mémoire, c’est le blanc total. Question identité, il découvre sur ses papiers qu’il fait partie des “chiens”, tandis que les “chats” sont les réprouvés d’un monde violent et policier où les murs poussent le temps d’un songe. Commence alors une longue quête personnelle teintée de fantastique, tandis que les chats luttent pour leur liberté. Grâce à sa “mémoire blanche”, Rousseau va regarder le monde d’un œil neuf et peut-être, pouvoir le changer. Carl Norac, l’auteur de Monsieur Satie, redonne vie à la correspondance de Chopin avec son ami d’enfance Titus. Celui-ci redécouvre un jour les lettres que lui écrivaient Frédéric Chopin, enfant. Des lettres pleines d’humour et de tendresse lui confiant ses amours, ses peurs, sa passion pour la musique et sa quête de la note bleue.

Lectures choisies par Carl Norac

Saint-Malo 2009
Dimanche : 17h30 - Lectures choisies par Carl Norac