GUELASSIMOV Andreï

Russie

L’année du mensonge (Actes Sud, 2006)

Biographie

Andreï Guelassimov, Etonnants Voyageurs 2010
© Gael Le Ny

Dans L’année du mensonge (2006), l’étoile montante de la jeune littérature russe, Andreï Guelassimov, peint le portrait d’une génération déjà bien loin du communisme, une vraie salade russe de sentiments et de situations. Par son ton et sa maestria, ce roman, qui raconte l’éducation sentimentale au temps des oligarques, compte parmi les cinq ou six réussites qui ont refondé le roman russe contemporain.

Dès la sortie de son premier recueil de nouvelles, Fox Mulder a une tête de cochon, en 2001, Andreï Guelassimov est salué par la presse comme « le nouveau petit génie des lettres russes » (Le Monde). Son second ouvrage, La soif, paru en 2002, confirme ce génie : finaliste du Booker Prize, il reçoit le prix de la Découverte au salon du Livre de Paris (2005). À la fois terrible et burlesque, ce roman retrace le parcours d’un jeune homme revenu défiguré de Tchétchénie.
Avec L’année du mensonge (Actes Sud, 2006), Andreï Guelassimov poursuit son œuvre drôle et déjantée de portraitiste de la jeunesse russe. Grand admirateur de Faulkner et de Hemingway, il y déploie un style concis et percutant, reprenant les rythmes de la langue parlée, avec sa folie, ses ruptures, ses jaillissements.
Né en 1965 au bord du lac Baïkal, en Sibérie, Andreï Guelassimov fait d’abord des études de lettres, puis part à Moscou suivre les cours du prestigieux metteur en scène Anatoli Vassiliev. Spécialiste d’Oscar Wilde, il enseigne ensuite pendant dix ans la littérature anglo-saxonne et prête sa plume à quelques producteurs de télévision. Aujourd’hui, celui qui parfois a été qualifié de « Salinger sibérien », vit loin de Moscou, à l’écart, où il consacre son temps à l’écriture.


Bibliographie :

  • L’année du mensonge (Actes Sud, Arles, 2006)
  • Fox Mulder a une tête de cochon (Actes Sud, Arles, 2005)
  • La soif (Actes Sud, Arles, 2004)

Présentation de L’année du mensonge

spip_logoGrand amateur de boissons fortes et d’aventures féminines, Mikhaïl, le héros de L’Année du mensonge, ne s’attarde pas longtemps dans un vrai travail mais reste disponible pour le premier "business" venu. C’est ainsi qu’il se retrouve un beau jour avec la singulière mission d’apprendre à boire, à fumer et à courir les filles au jeune fils renfermé et agoraphobe d’un nouveau Russe. PDG de son état, son ancien patron. Flanqué du gamin, il ne pensait cependant pas découvrir des raisons d’aimer avant de rencontrer une apprentie actrice, copie d’Audrey Hepburn, que l’auteur semble tout spécialement apprécier comme le savent déjà les lecteurs de Fox Mulder a une tête de cochon. Mais, très vite, le frêle équilibre de ce trio est malmené.
Au cœur de situations inextricables, chacun trouvera une issue idéale dans le mensonge. Au-delà des péripéties auxquelles sont mêlés ses personnages, Andreï Guelassimov ancre sa narration dans un moment emblématique de l’histoire récente de la Russie, où toutes les valeurs se sont effondrées, où, de nouveau, le temps du mensonge triomphe.

Revue de presse :

  • « Son nouveau roman confirme les espoirs qu’on portait en lui, notamment sa manière de traiter de faits sérieux avec une intelligente légèreté. Dans L’Année du mensonge, sa manière de croquer en quelques lignes des personnages emblématiques de la Russie contemporaine - où le mensonge fait office de valeur officielle - éblouit, tout comme ses dialogues souvent poilants qui se boivent comme une bonne vodka. » L’Express
  • Retrouvez les réflexions de l’écrivain russe dans les pages Débats du Nouvel Observateur

L’année du mensonge

Actes Sud - 2006

Grand amateur de boissons fortes et d’aventures féminines, Mikhaïl, le héros de L’Année du mensonge, ne s’attarde pas longtemps dans un vrai travail mais reste disponible pour le premier "business" venu. C’est ainsi qu’il se retrouve un beau jour avec la singulière mission d’apprendre à boire, à fumer et à courir les filles au jeune fils renfermé et agoraphobe d’un nouveau Russe. PDG de son état, son ancien patron. Flanqué du gamin, il ne pensait cependant pas découvrir des raisons d’aimer avant de rencontrer une apprentie actrice, copie d’Audrey Hepburn, que l’auteur semble tout spécialement apprécier comme le savent déjà les lecteurs de Fox Mulder a une tête de cochon. Mais, très vite, le frêle équilibre de ce trio est malmené. Au cœur de situations inextricables, chacun trouvera une issue idéale dans le mensonge. Au-delà des péripéties auxquelles sont mêlés ses personnages, Andreï Guelassimov ancre sa narration dans un moment emblématique de l’histoire récente de la Russie, où toutes les valeurs se sont effondrées, où, de nouveau, le temps du mensonge triomphe. Avec ce portrait d’une génération déjà bien loin du communisme, l’auteur de La Soif propose une vraie salade russe de sentiments et de situations. Par son ton, sa maestria, L’Année du mensonge, une éducation sentimentale au temps des oligarques, compte parmi les cinq ou six réussites qui ont refondé le roman russe contemporain.


Fox Mulder a une tête de cochon

Actes Sud - 2005

Sauvagerie et immensité

Saint-Malo 2010
Sauvagerie et immensité
Avec Andreï GUELASSIMOV, Vassili GOLOVANOV, Vladimir SOROKINE. Un débat animé par Willy Persello.

Russie : Prophètes, dissidents et après ?

Saint-Malo 2010
Russie : Prophètes, dissidents et après ?
Avec Andreï GUELASSIMOV, Vladimir SOROKINE, Georges NIVAT. Un débat animé par Sophie Pujas.