STEFANAKIS Dimitris

Grèce

Film Noir (Viviane Hamy Editions, 2013)

Auteur de cinq livres acclamés dans son pays, le Grec Dimitris Stefanakis s’est fait une spécialité des romans fleuves, à l’instar de Jours d’Alexandrie (Viviane Hamy), l’épopée urbaine éblouissante qui l’a fait découvrir en France en 2011, et pour lequel il reçut le Prix Méditerranée Etranger.

Né en 1961, l’écrivain a étudié le droit à Athènes, avant de travailler en tant que traducteur littéraire de Saul Bellow, John Updike, Margaret Atwood, E.M. Forster, Joseph Brontski, ou encore Prosper Mérimée. Alexandrie a représenté pour lui une apocalypse d’inspiration : " le mélange idéal de l’internationalisme développé dans la cuvette orientale de la Méditerranée... point nodal, le carrefour de plusieurs civilisations, religions, races, langues ". Elle est donc le personnage principal et la toile de fond de sa gigantesque fresque romanesque Jours d’Alexandrie : une saga familiale qui se déploie sur les 60 premières années du XXe siècle.

Son nouvel ouvrage, Film Noir (Viviane Hamy, 2013), explore la trajectoire sentimentale et politique de Basil Zaharoff, mystérieux homme d’affaires et marchand d’armes dangereux, dont l’existence n’a pas été sans incidence sur les événements de la Première Guerre mondiale... Voyage à travers une Europe révolue, ce livre construit à la manière d’une grande fresque historique nous entraîne sur les traces de l’un des individus « les plus sombrement fascinants de son époque ».


Bibliographie :

Publié en France

  • Film Noir (Viviane Hamy Editions, 2013)
  • Jours d’Alexandrie (Viviane Hamy Editions, 2011)

Publiés en Grêce

  • Fruits de Saison
  • Appelle-moi Caïre
  • L’œil de la Révolution a de l’achromatopsie
  • En épelant l’été

Présentation de Film Noir :

Construit à la manière d’une grande fresque historique, Film noir nous embarque au cœur de l’Europe de la Première Guerre mondiale à travers le destin tortueux d’un personnage aux multiples facettes, qui a réellement existé : Basil Zaharoff, mystérieux marchand d’armes grec, être obscur, incarnation du mal et redoutable financier.

En 1939, Philippe Thebault, jeune journaliste français, mène l’enquête sur ce fameux personnage décédé trois ans auparavant. Pour cela, il compte sur les souvenirs de l’Espagnol, Miguel Tharabon, grand ami de l’homme d’affaires, qu’il va rencontrer régulièrement à Paris. En avançant dans ses recherches, Philippe découvre que Basil n’a pas été seulement marchand d’armes, mais aussi espion, homme politique... et qu’il a même influé sur le cours de l’Histoire ! On ignore d’où lui vient sa fortune, mais c’est sans doute par son art de la manipulation qu’il s’est retrouvé au centre des grands événements qui ont marqué les années 1880-1930.
Or, c’est curieusement la liaison amoureuse entre Basil et Maria del Pilar, une duchesse espagnole, qui fascine avant tout le jeune journaliste. Au fur et à mesure des entretiens, Miguel lui apprend que c’est en 1887 qu’ils se rencontrèrent, dans le train mythique de L’Orient-Express. Promise à un autre, un prince Bourbon fou, qu’elle doit épouser le lendemain, Pilar tombe néanmoins sous le charme de Basil. Ils vont vivre cet amour interdit et finiront par se marier après plusieurs années d’une passion secrète...

Film noir est bel et bien un roman, formidablement documenté, qui fait voyager à travers l’Europe et pas seulement. Dimitris Stefanàkis use de la fiction et de ses personnages hors du commun pour poser les questions fondamentales qui préoccupent l’homme depuis la nuit des temps.

Revue de presse :

  • « Stefanakis construit alors un récit brillant, jonglant avec les personnages qui rebondissent d’une époque à l’autre comme dans un scénario de film noir. On y côtoie des figures pitoyables ou pittoresques, idéalistes ou corrompues, policiers, anarchistes, espions, ministres, rois, réels ou inventés. Un roman allègre rongé par la certitude de la catastrophe passée comme par la crainte de celle qui vient. »
    Alain Nicolas, L’humanité

Présentation de Jours d’Alexandrie

spip_logoJours d’Alexandrie se déploie sur les soixante premières années du XXe siècle, du début de la Première Guerre mondiale à la nationalisation du Canal de Suez. Saga urbaine et familiale, épopée des diasporas, les personnages gardent, où qu’ils soient, un lien viscéral avec leur ville, Alexandrie, Babel des temps modernes. On ne peut s’empêcher de songer au Quatuor d’Alexandrie de Lawrence Durell. Trois figures emblématiques se détachent : Antonis Hàramis, le Grec chef de famille, issu des milieux les plus pauvres d’Athènes, devenu l’industriel du tabac le plus important d’Égypte, Élias Hoùri, "le Libanais" distant, manipulateur, polyglotte, incarnation de l’internationalisme alexandrin, point de jonction de tous les personnages. Et Yvette Santon, Française au caractère bien trempé, agent secret des Anglais. Autour d’eux gravite une pléiade d’acteurs d’origines et de conditions très diverses. Mais au-dessus de tout et de tous, Alexandrie, impériale, observe les fortunes qui se nouent et se dénouent, et la marche du temps.

Jours d’Alexandrie est imprégné d’une ironie subtile, presque tragique, vis-à-vis des multiples destins et à l’égard d’Alexandrie elle-même ; roman-fleuve historique, érotique, politique et socialo-urbain, il est le palimpseste d’une époque où l’aventure, l’inventivité et l’amour de la vie étaient élevés au rang d’idéal parce qu’elle sentait, déjà en soi, les germes de la décadence et du désastre.

Quelques mots de l’auteur sur son roman :

"Alexandrie devient le kaléidoscope à travers lequel on observe la montée et la chute du fascisme et du nazisme, le déclin des empires navals, l’émergence du chauvinisme et certainement l’origine des problèmes qui ébranlèrent et secouent encore le Proche-Orient.
Par ailleurs, pour expliquer le phénomène alexandrin, il me fallait souligner les relations culturelles et commerciales avec les grandes métropoles de l’époque, qu’elles soient méditerranéennes ou européennes. C’est ainsi que ma « plateforme romanesque » s’étend d’Alexandrie à Marseille, en passant par Constantinople, Beyrouth, Smyrne, Thessalonique, Turin, Venise, Paris, Berlin, Munich. Mes personnages errent dans une Europe ébranlée par tous les cataclysmes qu’elle a connus. La trame romanesque intègre nécessairement la quasi-totalité de l’histoire et de la politique du XXe siècle, parce qu’Alexandrie elle-même est la représentation vivante du siècle dernier.
Ce fut la patrie perdue d’esprits internationalistes, helléniques,
français, anglais, juifs, etc. En un mot, elle était le parfum extatique de la Méditerranée."


Revue de presse

  • « Dimitris Stefanakis peaufine les décors et les costumes à mesure qu’il ouvre une à une les portes d’une cité élégante et cosmopolite. Son Jours d’Alexandrie entraîne aussi le lecteur à Paris, au Caire ou à Munich. C’est de là qu’en 1922 Mahos écrit à son père qu’il a entendu " un orateur des plus inspirés : Adolf Hitler."... Fresque romanesque qu’on ne lâche pas, le réjouissant livre de Stefanakis est une incontestable réussite du genre. » (Livre Hebdo)
Film noir

Film noir

Viviane Hamy - 2013

Construit à la manière d’une grande fresque historique, Film noir nous embarque au cœur de l’Europe de la Première Guerre mondiale à travers le destin tortueux d’un personnage aux multiples facettes, qui a réellement existé : Basil Zaharoff, mystérieux marchand d’armes grec, être obscur, incarnation du mal et redoutable financier.

En 1939, Philippe Thebault, jeune journaliste français, mène l’enquête sur ce fameux personnage décédé trois ans auparavant. Pour cela, il compte sur les souvenirs de l’Espagnol, Miguel Tharabon, grand ami de l’homme d’affaires, qu’il va rencontrer régulièrement à Paris. En avançant dans ses recherches, Philippe découvre que Basil n’a pas été seulement marchand d’armes, mais aussi espion, homme politique... et qu’il a même influé sur le cours de l’Histoire ! On ignore d’où lui vient sa fortune, mais c’est sans doute par son art de la manipulation qu’il s’est retrouvé au centre des grands événements qui ont marqué les années 1880-1930.
Or, c’est curieusement la liaison amoureuse entre Basil et Maria del Pilar, une duchesse espagnole, qui fascine avant tout le jeune journaliste. Au fur et à mesure des entretiens, Miguel lui apprend que c’est en 1887 qu’ils se rencontrèrent, dans le train mythique de L’Orient-Express. Promise à un autre, un prince Bourbon fou, qu’elle doit épouser le lendemain, Pilar tombe néanmoins sous le charme de Basil. Ils vont vivre cet amour interdit et finiront par se marier après plusieurs années d’une passion secrète...

Film noir est bel et bien un roman, formidablement documenté, qui fait voyager à travers l’Europe et pas seulement. Dimitris Stefanàkis use de la fiction et de ses personnages hors du commun pour poser les questions fondamentales qui préoccupent l’homme depuis la nuit des temps.


Revue de presse

  • "Stefanakis construit alors un récit brillant, jonglant avec les personnages qui rebondissent d’une époque à l’autre comme dans un scénario de film noir. On y côtoie des figures pitoyables ou pittoresques, idéalistes ou corrompues, policiers, anarchistes, espions, ministres, rois, réels ou inventés. Un roman allègre rongé par la certitude de la catastrophe passée comme par la crainte de celle qui vient."
    Alain Nicolas, L’Humanité

Film noir

Viviane Hamy Editions - 2013

Construit à la manière d’une grande fresque historique, Film noir nous embarque au cœur de l’Europe de la Première Guerre mondiale à travers le destin tortueux d’un personnage aux multiples facettes, qui a réellement existé : Basil Zaharoff, mystérieux marchand d’armes grec, être obscur, incarnation du mal et redoutable financier. En 1939, Philippe Thebault, jeune journaliste français, mène l’enquête sur ce fameux personnage décédé trois ans auparavant. Pour cela, il compte sur les souvenirs de l’Espagnol, Miguel Tharabon, grand ami de l’homme d’affaires, qu’il va rencontrer régulièrement à Paris. En avançant dans ses recherches, Philippe découvre que Basil n’a pas été seulement marchand d’armes, mais aussi espion, homme politique... et qu’il a même influé sur le cours de l’Histoire ! On ignore d’où lui vient sa fortune, mais c’est sans doute par son art de la manipulation qu’il s’est retrouvé au centre des grands événements qui ont marqué les années 1880-1930. Or, c’est curieusement la liaison amoureuse entre Basil et Maria del Pilar, une duchesse espagnole, qui fascine avant tout le jeune journaliste. Au fur et à mesure des entretiens, Miguel lui apprend que c’est en 1887 qu’ils se rencontrèrent, dans le train mythique de L’Orient-Express. Promise à un autre, un prince Bourbon fou, qu’elle doit épouser le lendemain, Pilar tombe néanmoins sous le charme de Basil. Ils vont vivre cet amour interdit et finiront par se marier après plusieurs années d’une passion secrète... Film noir est bel et bien un roman, formidablement documenté, qui fait voyager à travers l’Europe et pas seulement. Dimitris Stefanàkis use de la fiction et de ses personnages hors du commun pour poser les questions fondamentales qui préoccupent l’homme depuis la nuit des temps.


Jours d’Alexandrie

Viviane Hamy Editions - 2011

Jours d’Alexandrie se déploie sur les soixantes premières années du XXe siècle, du début de la Première Guerre mondiale à la nationalisation du Canal de Suez. Saga urbaine et familiale, épopée des diasporas, les personnages gardent, où qu’ils soient, un lien viscéral avec leur ville, Alexandrie, Babel des temps modernes. On ne peut s’empêcher de songer au Quatuor d’Alexandrie de Lawrence Durell. Trois figures emblématiques se détachent : Antonis Hàramis, le Grec chef de famille, issu des milieux les plus pauvres d’Athènes, devenu l’industriel du tabac le plus important d’Égypte, Élias Khoùri, "le Libanais" distant, manipulateur, polyglotte, incarnation de l’internationalisme alexandrin, point de jonction de tous les personnages. Et Yvette Santon, Française au caractère bien trempé, agent secret des Anglais. Autour d’eux gravite une pléiade d’acteurs d’origines et de conditions très diverses. Mais au-dessus de tout et de tous, Alexandrie, impériale, observe les fortunes qui se nouent et se dénouent, et la marche du temps. Ce roman a reçu le Prix Méditerranée étranger 2011.

L’avenir du roman

Les grands débats à voir et à réécouter
Saint-Malo 2013

Participants : Michel LE BRIS, Clément CALIARI, Mathias ÉNARD, Paolo RUMIZ, Vassilis ALEXAKIS, Murray BAIL, Serge BRAMLY, Justin CRONIN, Diana EVANS, Damon GALGUT, Arnaldur INDRIDASON, Kopano MATLWA, Patrick RAMBAUD, Boualem SANSAL, Dimitris STEFANAKIS, Nick STONE, David VANN, Maryse CONDE, Gaspard-Marie JANVIER, Yahia BELASKRI, Léonora MIANO, Jean ROUAUD, Björn LARSSON, Percival EVERETT, Niq MHLONGO, Kgebetli MOELE


Une autre façon de dire l’Histoire

Les cafés littéraires en vidéo
Mathias Énard, Clément Caliari, David Van Reybrouck, Dimitris Stefanakis - Saint-Malo 2013

Participants : Mathias Énard, Clément Caliari, David Van Reybrouck, Dimitris Stefanakis


La ville est un roman

Les cafés littéraires en vidéo
Saint-Malo 2011

Avec Marvin Victor, Dimitris Stéfanakis, Mario Lévi, Khaled Al Khamissi

Une vidéo réalisée par Cap7Média.

A l’heure des villes-mondes

Saint-Malo 2011

Avec Benoit Peeters, Dimitris Stefanakis, Alfred Alexandre.

Animé par Willy Persello


Alexandrie, Istanbul, Constantinople... villes carrefours de civilisations

Saint-Malo 2011

Avec : Mathias ENARD, STEFANAKIS Dimitris, animé par Transfuge