NEYESTANI Mana

La métamorphose iranienne (Édition ça et là, 2012)

Biographie :

Sous Ahmadinejad, ce jeune dessinateur caustique abandonne le dessin politique pour se consacrer à la presse pour enfants. Emprisonné en 2006 pendant 3 mois pour un dessin humoristique, il finit par quitter l’Iran à la faveur d’une remise en liberté provisoire. Il continue aujourd’hui depuis Paris à dessiner pour des sites de l’opposition en exil. Son premier album publié en France raconte le calvaire de son emprisonnement.

Présentation de La métamorphose iranienne  :

Une métamorphose iranienne. Le cauchemar de Mana
Negestani commence en 2006, le jour où il dessine une
conversation entre un enfant et un cafard dans le supplément
pour enfants d’un hebdomadaire iranien. Le cafard dessiné par
Mana utilise un mot azéri, et les azéris, peuple d’origine turque
du nord de l’Iran, sont depuis longtemps opprimés par le
régime central. Pour certains d’entre eux, le dessin de Mana est
la goutte d’eau qui fait déborder le vase et un excellent
prétexte pour déclencher une émeute. Le régime de Téhéran a
besoin d’un bouc émissaire, ce sera Mana. Lui et l’éditeur du
magazine sont arrêtés et emmenés dans la prison 209, une
section non officielle de la prison d’Evin, sous l’administration
de la VEVAK, le ministère des Renseignements et de la
Sécurité nationale... Au bout de deux mois de détention, Mana
obtient un droit de sortie temporaire. Il décide alors de s’enfuir
avec sa femme. Bouleversant, Une métamorphose iranienne
est une plongée en apnée dans le système totalitaire kafkaïen
mis en place par le régime iranien.

La métamorphose iranienne

Editions Ça et là - 2012

La métamorphose iranienne Une métamorphose iranienne. Le cauchemar de Mana Negestani commence en 2006, le jour où il dessine une conversation entre un enfant et un cafard dans le supplément pour enfants d’un hebdomadaire iranien. Le cafard dessiné par Mana utilise un mot azéri, et les azéris, peuple d’origine turque du nord de l’Iran, sont depuis longtemps opprimés par le régime central. Pour certains d’entre eux, le dessin de Mana est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et un excellent prétexte pour déclencher une émeute. Le régime de Téhéran a besoin d’un bouc émissaire, ce sera Mana. Lui et l’éditeur du magazine sont arrêtés et emmenés dans la prison 209, une section non officielle de la prison d’Evin, sous l’administration de la VEVAK, le ministère des Renseignements et de la Sécurité nationale... Au bout de deux mois de détention, Mana obtient un droit de sortie temporaire. Il décide alors de s’enfuir avec sa femme. Bouleversant, Une métamorphose iranienne est une plongée en apnée dans le système totalitaire kafkaïen mis en place par le régime iranien.

Dans le cratère de l’histoire

Avec Mana Neyestani, Eric Borg et Nadifa Mohamed - Saint-Malo 2012

Une rencontre avec Mana Neyestani, Eric Borg et Nadifa Mohamed, animée par Josiane Guéguen