LARSSON Björn

Suède

Le choix de Martin Brenner (Grasset, 2020)

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Depuis la publication de son roman Long John Silver en 1995, Björn Larsson est devenu l’un des écrivains suédois contemporains les plus connus à l’étranger. Écrivain à la plume bohème, chacun de ses ouvrages est une invitation au voyage, où le romanesque se met au service de l’intelligence. À travers les réflexions identitaires de son protagoniste – un homme qui découvre à la mort de sa mère que celle-ci était juive et rescapée des camps – son dernier roman nous demande : est-on vraiment libre de choisir qui l’on est ? Quelle place pour la filiation dans notre identité ? Avec Le choix de Martin Brenner, Björn Larsson signe un passionnant récit en forme d’enquête introspective.

Né à Jönköping en Suède en 1953, il a vécu aux Etats-Unis, en France et en Irlande, dont six ans à bord d’un bateau à voile, le Rustica. Navigateur chevronné, il a parcouru les mers du Nord de l’Ecosse à l’Irlande, du pays de Galles à la Bretagne et à la Galice.
Professeur à l’Université de Lund en Suède, Björn Larsson est aussi traducteur du danois, de l’anglais et du français, philologue et critique. Il a commencé l’exercice du métier d’écrivain en 1980, en publiant un recueil de récits, et a fait éditer son premier roman en 1992. Le Capitaine des rêves, paru en 1999, lui a valu le prix Médicis étranger. Parcourue par les thèmes de la mer et du voyage, son œuvre éclectique révèle une justesse et une finesse d’esprit remarquable.

Avec Le rêve du philologue (Grasset, 2009), l’écrivain suédois confirme à nouveau son talent de conteur, en croquant, dans neufs nouvelles, le portrait de scientifiques, d’ universitaires, d’explorateurs, qui tentent de comprendre le sens de leurs recherches. Il récidive une nouvelle fois en 2012 avec Les poètes morts n’écrivent pas de romans policiers, un pastiche des polars scandinaves où il dynamite avec jubilation le genre et ses stéréotypes.

Il renoue en 2014 avec le personnage de L’Île au trésor et protagoniste de son premier roman, Long John Silver. Dans cet ultime récit des aventures du célèbre pirate, comme le titre l’annonce, il se trouve confronté à un Lord déchu dont l’arrogance va bientôt le pousser à bout de nerfs.


Bibliographie

  • Le choix de Martin Brenner (Grasset, 2020)
  • La dernière aventure de Long John Silver (Grasset, 2014)
  • Les poètes morts n’écrivent pas de romans policiers (Grasset, 2012)
  • Le rêve du philologue (Grasset, 2009)
  • Besoin de liberté (Seuil, 2006)
  • La véritable histoire d’Inga Andersson (Grasset, 2004)
  • La sagesse de la mer : du cap colère au bout du monde (Grasset, 2002)
  • Le mauvais œil (Grasset, 2001)
  • Le capitaine et les rêves (Grasset, 1999, roman, prix Médicis étranger)
  • Long John Silver (Grasset, 1998)
  • Le cercle celtique (Gallimard, 1998)
Le choix de Martin Brenner

Le choix de Martin Brenner

Grasset - 2020

À la mort de sa mère Maria, Martin Brenner ressent certes de la douleur mais s’interroge aussi : il ne s’est jamais vraiment senti très proche d’elle. Il procède à la dispersion des cendres en suivant ses dernières volontés, met sa maison en vente, puis il compte reprendre le cours de sa vie, entouré par son épouse Cristina et sa fille Sara. Brenner est généticien et directeur d’un laboratoire, un homme discret et plutôt solitaire. Il s’estime heureux dans la vie.

Mais lorsqu’un avocat l’appelle pour lui annoncer que sa mère était juive et survivante des camps, sa vie prend un tournant imprévu. Petit à petit, les révélations contenues dans une lettre laissée par sa mère et les informations que lui fournissent l’avocat et le rabbin de la ville où il habite le poussent à faire des recherches sur l’identité juive. Il croise ses lectures personnelles sur le sujet avec les recherches en génétique qu’il mène – touchant à la question de l’appartenance religieuse et ethnique, vue par la science. Il décide de n’en parler à personne – pas même à son épouse – avant de parvenir à une décision quant à sa judéité : il refuse l’idée qu’il doive assumer le fait d’être juif seulement parce que sa mère l’avait été. Mais lors d’un colloque scientifique à Montréal, il est pris à parti dans un débat et alors qu’on l’accuse d’antisémitisme, il révèle sa judéité… Le piège s’est renfermé sur lui, et le château de cartes qu’était devenu sa vie s’effondre : sa femme Cristina, ignorant tout de sa réflexion, se sent trahie, puis quand lui et sa fille deviennent la cible d’ignobles attaques antisémites, son épouse le quitte. Il perd son travail, son meilleur ami se détourne de lui, seul le rabbin Golder maintient le contact. Il fait alors appel à un écrivain célèbre et lui demande de raconter son histoire…

Le choix de Martin Brenner nous fait vivre de l’intérieur la descente aux enfers d’un homme aux prises avec la question identitaire. Le roman nous propose ainsi une interrogation sur le libre-arbitre. Comment savoir qui nous voulons être dans notre vie intime et aux yeux de la société ? Comment rester libre dans ce choix ?

Traduit du suédois par Hélène Hervieu

The real story of Björn Larsson, a Hobo in Gilleleje

The real story of Björn Larsson, a Hobo in Gilleleje

(Nene Grignaffini et Francesco Conversano, Movie Movie / RAI, 2000, 51’) -

Dans ce film, l’écrivain Björn Larsson se raconte. Il nous conduit dans les lieux importants de sa vie, nous parle de ses inspirations littéraires et de ses voyages.
Suivi d’une rencontre.

La dernière aventure de Long John Silver

La dernière aventure de Long John Silver

Grasset - 2014

Long John Silver, notre vieux pirate unijambiste qui aspirait à couler des jours paisibles dans une anse de Madagascar, entouré de sa garde d’esclaves affranchis, entreprend de compléter ses mémoires et de relater sa dernière aventure ― sa rencontre, tout aussi édifiante qu’inattendue, avec Charles Barrington, un Lord désargenté, cupide et roué, qui souhaitait se lancer dans la traite négrière… jusqu’à ce que l’aventure tourne court.

Long John, toujours aussi beau parleur et qui n’a rien perdu de son esprit de révolte, s’amuse un temps de la naïveté et de l’audace de cet homme sans scrupules, qu’aucun revers de fortune ne semble pouvoir atteindre. Mais bientôt, lassé de son arrogance, il décide de lui réserver une punition exemplaire…


Les Poètes morts n’écrivent pas de romans policiers

Grasset - 2012

Par une brumeuse nuit de février, l’éditeur Karl Petersén arrive, non sans quelques inquiétudes, dans le port d’Helsinborg, avec une bouteille de champagne et le contrat du poète Jan Y. Nilsson, qui vit à bord d’un bateau de pêche. L’éditeur l’a persuadé d’écrire un roman policier, futur best-seller, déjà vendu aux plus prestigieuses maisons d’édition d’Europe. Mais le poète acceptera-t-il de le signer ? Se résignera-t-il à sacrifier sa réputation et à se plier aux lois du marché ?
Lorsque Petersén découvre Jan Y. pendu, la réponse semble évidente. Le commissaire Barck, chargé de l’enquête, n’a aucun doute : les poètes ne se font pas assassiner, ils se suicident. Pourtant, les mobiles ne manquent pas...
A l’âge d’or du roman policier nordique, Björn Larsson signe ce qu’il appelle un "genre de roman policier", jeu littéraire raffiné et ironique sur l’essence même de l’écriture poétique et romanesque. Dans une pétillante satire du monde éditorial continuellement à la recherche du prochain succès, seul un policier-poète a l’expérience et la sensibilité pour saisir les vérités cachées derrière les apparences...


Revue de presse

  • "Bjorn Larsson propose à ses lecteurs une véritable enquête policière,mais aussi une réflexion sur la littérature et les stéréotypes, une étude de mœurs sur le milieu de l’édition, et inclut même dans le récit de vrais morceaux de poésie, comme on trouve de vrais morceaux de fruits dans certains yaourts industriels, avec des emprunts, évidemment stipulés en fin d’ouvrage, au poète breton Yvon Le Men." Arnaud Laporte, France Culture

Le rêve du philologue

Grasset - 2009

Neuf nouvelles dont le thème commun est la "joie de la découverte". Par voie de conséquence, ses héros sont des savants : un philologue, une généticienne, un linguiste, une astronome, un spéléologue, un virologue, une philosophe, un chimiste et un… écrivain. Mais, comme on le verra, la science n’est pas toujours à la fête, sous la plume de cet universitaire.
Dans Le rêve du philologue, nouvelle qui donne son titre au recueil, le professeur Knut Stenlund se désole du déclin de la philologie française, matière à laquelle il a consacré quarante ans de sa vie, et de voir le peu de cas que l’on fait désormais de tout ce qui a trait à la Table Ronde. Pour tenter de sauver ce qui peut l’être, il se lance dans l’enseignement bénévole jusqu’au jour où l’un de ses anciens étudiants vient se plaindre amèrement auprès de lui de l’inutilité de ce qu’il a jadis appris. Stenlund décide alors de prendre le taureau par les cornes et de retrouver le texte complet du chef-d’œuvre inachevé.
Nous croisons également une jeune fille de bonne famille qui se voue à la recherche médicale et se spécialise en génétique pour tenter de trouver la réponse à certaines questions sur elle-même et son entourage, un linguiste qui se réfugie dans la grammaire générative pour se consoler du chaos qui règne dans le monde, une astronome inquiète des découvertes qui n’auront pas le temps d’être faites de son vivant et bien d’autres savants farfelus encore -autant de portraits qui raviront le lecteur, qui se retrouvera sans peine dans les nombreux clins d’œil à la France.


Revue de presse

  • "Avec un humour grinçant, décapant, et d’une parfaite justesse, Larsson croque des repas où cohabitent des prof de lettres ou des chercheurs en science, tous obsédés par leur travail, incapables de communiquer avec qui n’a pas la chance d’être de leur obédience. (…) Mais ce que l’on retiendra surtout, c’est ce goût de l’auteur pour la culture, distillée à sa juste dose, dans des textes d’une finesse et d’une intelligence remarquables." Chronicart
  • "Björn Larsson épingle en neuf nouvelles d’une belle saveur piquante... le monde universitaire et scientifique. (…)Très en verve, vif et drôle, Larsson trousse ainsi une série de portraits en forme de contes philosophiques, aussi réjouissants les uns que les autres." Télérama
  • "Björn Larsson captive avec ces neuf nouvelles autour de la création et de la recherche. (…) D’une histoire à l’autre, avec la légèreté de l’humour et la profondeur d’une sagesse bien tempérée, Larsson évoque les multiples « joies de la découverte »." L’Express

Besoin de liberté

Seuil - 2006

Un homme libre, écrit Björn Larsson, c’est un homme qui possède un robuste navire au mouillage, qui a sur son compte bancaire de quoi régler les impôts de l’année prochaine, et qui peut partir à tout instant, sachant que nul ne pleurera son départ et que personne ne l’attend sur une autre rive.
Il dit encore, Björn Larsson, qu’il ne connaît guère d’homme plus doué pour la liberté que lui-même.
Indépendant. Farouchement Indépendant. Animé d’une sorte de vigilance méticuleuse qui protège ce choix initial dont il nous conte la naissance complexe et l’épanouissement qui ne l’est pas moins. Car Björn Larsson, tout indépendant qu’il est et reste, ne dédaigne pas la cité. Ni les amis, ni les amours, ni son enfant. Ni ses recherches universitaires. Ni sa production littéraire dont le foisonnement étonne. Avec une franchise absolue, il expose le dilemme dont sa vie est tissée : intransigeant, il négocie sans s’arrondir.
Besoin de liberté est le premier récit que Björn Larsson ait écrit directement en français.


La véritable histoire d’Inga Andersson

Grasset - 2004

Tous les soirs, Inga Andersson sacrifie au même rituel : elle se rend au bout de la jetée du petit port danois de Gilleleje, et hurle dans l’obscurité. Cherche-t-elle à conjurer sa peur ? S’attend-elle à ce que quelqu’un lui réponde ? Après cet étrange défouloir, elle se rend immanquablement au café, où l’attendent ses deux fidèles amis, Henning et Morten. Là, entre bières et parties de cartes, elle compulse ses carnets de notes, où elle inscrit tout ce qui rapporte au mensonge, aux organisations secrètes, à la dissimulation d’information... Inga Andersson est criminologue à l’Université de Lund. Son champ de recherches en fait une cible de choix pour les mouvements néo-nazis, et elle se sait menacée. Lorsqu’elle reçoit une invitation pour intervenir à un colloque sur le thème « Littérature et criminalité », elle ne peut refuser cette offre. Problème : Inga ne connaît rien à la littérature. Elle contacte alors Anders Ingesson, écrivain et professeur dans la même université qu’elle. Ingesson, auteur d’un livre à succès sur un capitaine prénommé Marcel (...), est intrigué par cette femme craintive et mystérieuse. Il la renseigne du mieux qu’il peut... et ne peut se retenir de faire d’elle son prochain sujet de roman. Grâce à l’aide d’Ingesson, Inga voit un peu plus clair dans la communication qu’elle souhaite donner : elle va « imaginer vrai », c’est à dire inventer une histoire à partir de données réelles, en l’occurrence le Réseau Echelon. Mais on risque gros à trop parler des services secrets américains...


La sagesse de la mer : du cap colère au bout du monde

Grasset - 2002

Cette ode à l’amour de la mer est placée sous le signe d’une figure tutélaire, celle d’un poète suédois, prix Nobel de littérature en 1974, Harry Martinson : un « nomade du monde » pour qui le droit primordial de l’être humain doit être de voyager. Ici notre auteur navigue à la voile. Ils nous parle de la peur, de l’aube, de la fatigue, du bonheur, du vagabondage, du rêve, de la liberté... La liberté avant tout. La voile, c’est aussi cohabiter sur un petit espace, les ports, les cafés et les pubs et bien sûr les rencontres avec des êtres pittoresques... Il est beaucoup question de l’Ecosse et de l’Irlande dans ces pages, mais aussi des celtes, de la Bretagne, de Paris, de Saint-Malo ou de l’île de Croix et de quelques noms célèbres : Christophe Augouin, Catherine Chabot, Loïc Peyron... Les familiers de l’oeuvre de Bjorn Larsson retrouveront des lieux tels que les Hébrides, Tréguier, Kinsale ou... les bouses de vaches irlandaises chères à Beckett. On revisite brièvement Le cercle celtique et Le capitaine et les rêves, avec une pincée de Long John Silver en prime. Sans oublier cette idée centrale chez Bjorn Larsson : nous n’avons qu’une seule vie, ce qui la rend infiniment précieuse et nous impose le devoir moral d’en déguster chaque minute.


Le mauvais œil

Grasset - 2001

Björn Larsson, né en 1953, est maître de conférences en français à l’Université de Lund en Suède. Il est également marin et auteur de trois autres romans. Il a connu un succès international avec Long John Silver en 1995, à présent publié dans dix pays. Le cercle celtique (Denoël), Le capitaine et les rêves ont également touché un large public. Le nouveau roman de Björn Larsson s’inspire d’un projet - resté confidentiel - de constructions souterraines gigantesques en plein coeur de Paris. L’immense gare de Condorcet assurant le trafic grandes lignes, réseau régional et métro est, depuis des années, en chantier à quarante mètres sous terre. L’inauguration est proche mais le projet a été maintenu secret dans la crainte d’un attentat terroriste. Ce plan de construction est le décor d’un thriller sur un fond, résolument réaliste, de racisme et de terrorisme fondamentaliste. Ahmed, algérien, Mireille sa femme, et leur fille Fatima essayent d’avoir une vie honnête, sans haine ni préjugés. Mais lorsque Fatima se fait agresser par des skinheads, la petite famille se trouve prise dans un engrenage affreux. Pour certaines personnes, la vie d’un individu ne vaut rien. Dans le dédale des tunnels du chantier, où Ahmed est employé, une bombe à retardement menace non seulement d’ensevelir toutes les personnes travaillant dans les profondeurs, mais aussi d’engloutir des milliers d’habitants. Ahmed devra-t-il sacrifier sa fille pour empêcher la catastrophe ou bien la Main de Fatima suffira-t-elle à écarter la menace du « mauvais oeil » ? Un drame autour de l’éternelle lutte entre le bien et le mal. Le mal est représenté autant par Alain, le contremaître raciste que par Rachid, le terroriste fanatique


Le capitaine et les rêves

Grasset - 1999

Quand un capitaine accoste dans un port, on sait qu’il va repartir. Mais son bref passage peut bouleverser la vie des personnes qu’il a rencontrées. Lorsque Marcel débarque avec son charisme dévastateur, son charme irrésistible, certains destins basculent. Rosa Moreno, la jeune serveuse qui végète dans un petit village : Mme Le Grand, qui tient le fichier de tous les marins qu’elle a connus ; Peter Sympson, féru de pierres précieuses ; Jacob Nielsen, informaticin à la retraite qui surfe avec passion sur le web ; tous quatre partent quelque temps après, chacun de son côté, à sa recherche et se retrouvent dans un bar de Kinsale en Irlande, où Marcel finit par revenir. Il entraîne alors ces terriens invétérés et individualistes à bord d’un bateau à voile dont il leur confie la manoeuvre. Ils apprendront la solidarité, comprendront la vanité de certaines choses et la beauté de la vie. Marcel pourra repartir : ses amis se seront trouvés, ils vivront enfin leurs rêves.


Long john silver

Grasset - 1998

En 1742, à Madagascar, entouré d’une garde d’anciens esclaves noirs, John Silver, le célèbre pirate à la jambe de bois, persécuté par la marine de Sa Majesté, fait le bilan de sa vie. Tous ses vieux compagnons d’aventures sont morts : le capitaine Flint, Pew, Israël Hands, le perroquet chanteur, et tous les autres. S’il prend ainsi la plume, c’est pour un double motif : d’une part fournir de la documentation à un certain Daniel Defoe - qui est en train d’écrire une Histoire générale de la piraterie - et d’autre part redresser certaines contrevérités sur son compte, dont il a pris connaissance en lisant les Mémoires d’un certain... Jim Hawkins. En Angleterre, John Silver passe pour " l’ennemi de l’humanité ". Le moment est venu pour lui de rédiger l’histoire de sa vie et de faire savoir au monde comment le jeune garçon de Bristol qu’il était, et qui savait lire et écrire aussi bien l’anglais que le latin, se retrouve enrôlé de force. Les grands noms de la piraterie défilent sous nos yeux... Notre héros participe aussi à la traite des Noirs et se voit un jour élu capitaine par un équipage mutiné. Le récit suit les caprices de la mémoire et de l’humeur de son rédacteur, il est haut en couleur, très documenté sur la vie de l’époque et sur la piraterie. Un texte vibrant d’amour de la liberté et d’esprit de tolérance.


Le cercle celtique

Gallimard - 1998

Un voilier vogue au large de l’Écosse. Bravant les rigueurs de la mer du Nord en plein hiver, ses deux passagers se dirigent vers des périls sans nom. Car plus effrayants que la nature déchaînée sont les dangers dont les hommes les menacent. Poursuivis sur les mers par des inconnus, volés, espionnés, ils n’en sont pas moins déterminés à découvrir la clef de la malédiction qui pèse sur MacDuff et Mary, amoureux en fuite. À découvrir surtout le secret du Cercle celtique, avec ses mystérieux rites meurtriers. De pays en pays, de tempête en bourrasque, de surprise en révélation, les deux aventuriers de la mer vont accomplir un étonnant voyage et mettre au jour quelques sinistres vérités...

Il fait un temps de poème

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Yvon LE MEN, Faruk ŠEHIĆ, Björn LARSSON - Saint-Malo 2023

Avec Yvon LE MEN, Faruk ŠEHIĆ, Björn LARSSON


Les Cafés littéraires : Festival Saint-Malo Étonnants Voyageurs 2023
Du 27 au 29 mai, toute l’actualité littéraire des derniers mois.
En compagnie de Maette Chantrel et de Pascal Jourdana.

Rendez-vous phares du festival, les cafés littéraires animés par Maëtte Chantrel, cofondatrice d’Étonnants Voyageurs, et Pascal Jourdana attirent chaque année un large public avide d’entendre les romanciers et romancières, poètes, essayistes et grands témoins échanger autour de leurs dernières œuvres.

Dans une atmosphère conviviale propice à la découverte, des autrices et auteurs confirmés et de nouvelles voix de la littérature venues du monde entier viennent sur le plateau partager leur vision du monde.

Une captation vidéo par TVR35, à retrouver sur notre site.


L’avenir du roman

Les grands débats à voir et à réécouter
Saint-Malo 2013

Participants : Michel LE BRIS, Clément CALIARI, Mathias ÉNARD, Paolo RUMIZ, Vassilis ALEXAKIS, Murray BAIL, Serge BRAMLY, Justin CRONIN, Diana EVANS, Damon GALGUT, Arnaldur INDRIDASON, Kopano MATLWA, Patrick RAMBAUD, Boualem SANSAL, Dimitris STEFANAKIS, Nick STONE, David VANN, Maryse CONDE, Gaspard-Marie JANVIER, Yahia BELASKRI, Léonora MIANO, Jean ROUAUD, Björn LARSSON, Percival EVERETT, Niq MHLONGO, Kgebetli MOELE


De vrais personnages de roman

Les cafés littéraires en vidéo
Yvon LE MEN, Björn LARSSON, Jacques FERRANDEZ - Saint-Malo 2013

Participants : Yvon LE MEN, Björn LARSSON, Jacques FERRANDEZ


Fables

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Jean ROUAUD, Patrick CHAMOISEAU, Björn LARSSON, Bernard GIRAUDEAU - Saint-Malo 2009

Jeu de miroirs

Revivre le festival : Cafés littéraires
Avec : GAMBOA Santiago, LARSSON Björn, MARTINEZ Jean-Yves, CAVANNA François - Saint-Malo 2004

Remise du Prix de l’Astrolable

Revivre le festival : Cafés littéraires
Avec : LARSSON Björn, MEUNIER Jacques - Saint-Malo 2002

Rencontres improbables

Revivre le festival : Cafés littéraires
Avec Björn LARSSON, Jean RASPAIL, Jørn RIEL, James WELCH - Saint-Malo 2001

Avec Björn LARSSON, Jean RASPAIL, Jørn RIEL, James WELCH


Les hommes et la mer

Revivre le festival : Cafés littéraires
Avec : BARRAULT Jean-Michel, HAMON Hervé, LARSSON Björn - Saint-Malo 1999

L’aventure toujours

Revivre le festival : Cafés littéraires
Avec : LARSSON Björn, ROLLAND Christian, RUFIN Jean-Christophe - Saint-Malo 1998

La dernière aventure de Long John Silver - Björn Larsson

Saint-Malo 2014

Avec Björn Larsson.
Animé par Josiane Guéguen.


Voyages extraordinaires

Saint-Malo 2014

Avec : Nicolas Fructus, François Place, Björn Larsson, James Scudamore
Animé par : Christelle Capo-Chichi


A chacun son bout du monde

Saint-Malo 2011

Avec Alain Borer, Alain Mabanckou, Björn Larsson.

Animé par Jean-Pierre Perrin.


Une littérature française sans frontières

Saint-Malo 2008
12h00 : Une littérature française sans frontières
Velibor COLIC, Gilbert GATORE, Charif MAJDALANI, Björn LARSSON.