Bruno BAYEN, Jean-Luc COATALEM, Armand LERCO, Jean-Didier URBAIN

Avec : Bruno BAYEN, Jean-Luc COATALEM, Armand LERCO, Jean-Didier URBAIN

1er janvier 2012.
 

Avec : Bruno BAYEN, Jean-Luc COATALEM, Armand LERCO, Jean-Didier URBAIN
Animé par Maëtte CHANTREL et Christian ROLLAND

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Mes pas vont ailleurs

Stock - 2017

Mai 1919. Victor Segalen est retrouvé mort, couché dans un petit bois, au cœur du Finistère. Partant du mystère qui entoure la mort de Segalen, suicide ? accident ?, Jean-Luc Coatalem suit les empreintes de l’écrivain-voyageur, breton, comme lui, Brestois, aussi. Militaire, marin et poète, auteur d’une œuvre labyrinthique que, de son vivant, personne n’aura soupçonnée.
En 1903, Segalen pélerine sur les traces de Gauguin, aux îles Marquises. En 1905, à Djibouti, sur celles de Rimbaud. En 1909, il traverse la Chine, en jonque, en train et à cheval, et il recommencera. En 1910, il se risque dans le dédale de la Cité interdite de Pékin, derrière un séduisant jeune homme, espion et amant de l’impératrice. Puis il réside seul à Hanoi, rêve au Tibet, et achète son opium. Il meurt à quarante et un ans, dans la forêt légendaire du Huelgoat, un Shakespeare à la main, la jambe entaillée, au-dessus d’un Gouffre, loin de son épouse et de cette autre femme qu’il aime.
Revisitant l’œuvre de Segalen, les lettres à ses deux amours, ses nombreux voyages, Coatalem fait apparaître les résonances, nombreuses, la complicité littéraire et l’écrivain compagnon, composant par ces prismes mêlés, le roman de sa vie, au plus près d’un Segalen vivant et vibrant.

Mes pas vont ailleurs a été couronné du Prix Femina Essai 2017, et du Prix de la langue française de la ville de Brive.


Revue de presse

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Au soleil. Naissance de la Méditerranée estivale

Payot - 2014

Savoureux, intelligent, sentimental : le livre qui nous fait sentir tout ce que cette mer a de désirable.
Longtemps, la Méditerranée fut une mer d’hiver. Le soin, la culture et le sexe étaient ses trois piliers, que l’on aille sur la côte d’Azur, en Grèce, au Maroc ou en Turquie. Au début du XXe siècle, cependant, les choses changent :
on y vient l’été pour le soleil, la chaleur, les loisirs. L’Atlantique est détrôné. Pourquoi ?
Dans ce livre où l’on croisera Gauguin et Matisse, les débuts du naturisme (îles du Levant) et de la liberté sexuelle, les premiers voyages de noces à Venise, la création du Club Med, etc., Jean-Didier Urbain raconte un moment de profondes mutations sociales et des mentalités, celui où, depuis l’Angle- terre, la Belgique, la Hollande, l’Italie, l’Allemagne, et la France bien sûr, on s’est mis à aimer le soleil plutôt que la lumière.