EVANS Diana

Royaume-Uni

21 mars 2013.
 

Biographie

© Charles Hopkinson

Née à Londres, Diana Evans a passé une partie de son enfance à Lagos (Nigeria). Après des études à l’Université du Sussex, elle devient danseuse dans la troupe Mashango basée à Brighton, avant d’épouser une carrière de journaliste puis d’écrivain. En 2005 elle publie un premier roman très remarqué,26A, sur ce thème universel du passage de l’enfance à l’âge adulte. Diana Evans réussit d’emblée à imposer une voix unique et originale. Succès public et critique, vendu dans dix pays, 26a a remporté en Angleterre le prestigieux prix Orange du premier roman et le Betty Trask Award. Entre onirisme et réalité, ce roman à la fois drôle et grave ressuscitait avec une grâce d’écriture et une imagination exceptionnelles le pays perdu de l’enfance.

Son nouveau roman, Shango, retrace la quête d’identité d’un frère et d’une sœur. De l’Angleterre multiculturelle d’aujourd’hui, à la Jamaïque des années 50 et au Notting Hill des années 60, Diana Evans nous transporte dans le temps et l’histoire sur les traces de la première troupe de danse noire.

Le blog de Diana Evans


Bibliographie :


Présentation de Shango

Lucas et sa sœur Denise vivent sur une péniche amarrée à Ladgrove Broke, non loin de Portobello. Mais la péniche, symbole d’aventure, n’a jamais largué les amarres. Lucas et Denise n’ont jamais quitté ce coin de Londres où vivaient déjà leurs parents. Lucas a vingt-cinq ans. Immature, incapable de faire quoique ce soit de sa vie, il se laisse entretenir par sa sœur aînée. Denise ne veut pas comprendre que Lucas a besoin de connaître leur histoire familiale pour grandir. Pour elle, l’affaire est entendue : leur mère, la magnifique Carla, est morte, et leur salaud de père s’est tiré ; point final. Tout ce que Lucas sait, c’est qu’Antoney était un danseur merveilleux et qu’il a connu une gloire éphémère comme chorégraphe du Midnight Ballet. Cette compagnie des années 1960, composée exclusivement de danseurs noirs, mélangeait avec brio le ballet classique aux danses traditionnelles africaines, antillaises, jamaïcaines et cubaines. Cherchant la vérité sur ses parents, Lucas trouve des photos qui le lancent sur la piste de Simone, la danseuse étoile de Midnight Ballet, et d’Edward Riley, critique de danse. Troublé, il s’aperçoit que si Denise et lui vivent confinés dans l’immobilité, leurs parents, eux, n’étaient que virevoltes des corps et tremblements des cœurs.
Roman d’initiation, questionnement sur les relations entre l’art et l’amour, Shango est aussi un roman sur la danse écrit par une danseuse : une écriture aux images puissantes, rythmée par les mouvements des corps et le balancement des lieux, une précision pleine de grâce et de sensualité.

Revue de presse :


Présentation de 26a :

’26a’, c’est le grenier du 26, Waifer Avenue, dans une banlieue populaire de Londres. C’est aussi le royaume de Bessi et Georgia, jumelles monozygotes de père anglais et de mère nigériane. Un royaume peuplé de secrets et de rêves, dans lequel on n’est invité que si l’on frappe à la porte. Aux étages inférieurs de la maison ne règne pas la même harmonie. Ida, la mère, dévastée par le mal du pays, passe ses journées à parler aux esprits de la famille qu’elle a laissés derrière elle, en Afrique ; Aubrey, le père, noie ses propres blessures dans l’alcool en terrorisant ses filles ; Bel, la grande soeur, découvre la sexualité et les talons hauts ; Kemy, la benjamine de cinq ans, idolâtre Michael Jackson... Au fil des ans, la réalité, le monde extérieur viennent de plus en plus rudement frapper à la porte du 26a... Comment Bessi et Georgia vont-elles les affronter ? A l’aube de leur vie d’adultes, laquelle des deux supportera le mieux cette intrusion ?

Sur ce thème universel du passage de l’enfance à l’âge adulte, Diana Evans réussit d’emblée à imposer une voix unique et originale. Succès public et critique, vendu dans dix pays, bientôt adapté au cinéma, 26a a remporté en Angleterre le prestigieux prix Orange du premier roman. Entre onirisme et réalité, ce roman à la fois drôle et grave ressuscite avec une grâce d’écriture et une imagination exceptionnelles le pays perdu de l’enfance.


Revue de presse :

L’Express, 1er février 2007