PLAMONDON Eric

Québec

22 avril 2014.
 
© Frédérick Duchesne

L’auteur québécois Éric Plamondon a expérimenté de nombreux métiers avant d’émigrer à Bordeaux et de devenir l’écrivain au style brillant que l’on découvre aujourd’hui.
Drôle d’objet littéraire que son Hongrie-Hollywood Express, premier tome d’une trilogie intitulée 1984 publié en 2013 chez Phébus. Ce bref roman raconte la vie merveilleuse et la chute vertigineuse de Johnny Weissmuller, champion de natation, invincible médaillé olympique devenu l’interprète-fétiche de Tarzan et le comédien le mieux payé de Hollywood.

Fasciné par les mythes américains, Éric Plamondon revisite les destins d’Américains de légende. Après Johnny Weissmuller, l’écrivain s’attaque à l’écrivain-culte de la contre-culture américaine Richard Brautigan dans Mayonnaise (2014). C’est à travers le regard passionné du protagoniste, Gabriel Rivages, que l’on découvre la vie de cet auteur et poète. Échappant aux carcans du roman traditionnel, Éric Plamondon propose une œuvre déroutante à la structure unique, mêlant à la narration des haïkus et des caligrammes.

Pomme S, le troisième tome, mettra en scène Steve Jobs, l’homme d’Apple, et portera sur la révolution informatique.


Bibliographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Mayonnaise

Phébus - 2014

Il y a des années charnières cachées dans l’histoire du monde. 1984 en est une. Johnny Weissmuller meurt dans l’oubli. Richard Brautigan se suicide. Steve Jobs lance le premier Macintosh. Gabriel Rivages, déjà croisé dans Hongrie-Hollywood Express, mêle ici sa vie à celle d’une figure culte de la littérature des États-Unis, Richard Brautigan, poète et écrivain de l’Ouest américain que l’on surnomma le dernier des beatniks.
Dans cet opus qui allie haïkus, apartés encyclopédiques et digressions, Éric Plamondon fait une nouvelle fois preuve d’un sens exceptionnellement aiguisé du récit. On y suit Brautigan depuis son enfance dans l’Oregon à ses années bohèmes à San Francisco, de son enregistrement sur le célèbre label des Beatles à sa fin tragique dans sa maison de Bolinas. Ce tableau, qui revisite avec brio l’histoire des États-Unis, ne saurait être complet si l’on n’y rencontrait pas aussi Janis Joplin, Eliphalet Remington ou bien encore Charlie Chaplin.

Éric Plamondon confirme avec Mayonnaise le caractère sans équivalent de son travail. Au point de confluence des littératures étasunienne, québécoise et française, il raconte une Amérique kaléidoscopique qui, entre l’intime et le collectif, la culture et la technologie, dévoile un vingtième siècle où tout est connecté.