SARASIN Jacques

Suisse

22 mars 2013.
 

Biographie

Féru de voyage et de découvertes, cet ancien champion de voile fonde en 1994 les Ateliers Faire Bleu qui deviennent bientôt Les Productions Faire Bleu. En 1999, Jacques Sarasin passe derrière la caméra et réalise deux courts-métrages documentaires Seul autour du monde et European DN.

À partir de 2000 il se lance dans le tournage de Je Chanterai Pour Toi, un portrait
du légendaire musicien malien Boubacar Traoré, qui sort en 2002. De 2004 à 2008, le documentariste français filme à Kinshasa quelques-uns des survivants de l’âge d’or de la rumba. Autour de la figure mythique de Wendo Kolosoy, de vieux musiciens racontent, à travers l’histoire de cette musique revenue de Cuba en Afrique au milieu du XXème siècle, les tourments de l’histoire moderne du Congo-Kinshasa, de l’assassinat de Lumumba à l’ascension de Mobutu.

Depuis On the rumba river, Jacques Sarasin s’est éloigné de l’univers musical pour réaliser deux films politiques consacrés à deux figures de la gauche mondiale contemporaine : Le monde selon Stigltiz et Ecuador, une politique au-delà de l’utopie, centré sur le président Rafael Correa.


En savoir plus :

Le site du film


Présentation de On the rumba river

C’est en sillonnant le majestueux fleuve Congo pendant une dizaine d’années, les mains sur les cordages et dans le cambouis qu’il a composé ses premières chansons, en grattant sa guitare, le regard perdu dans un décor fluvial fascinant.
Orphelin très jeune, emprisonné, excommunié par les pères belges car ses textes perturbaient la jeunesse puis boxeur professionnel, tous ces ingrédients forment la trame d’une vie hors du commun, celle d’Antoine Kolosoy, dit "Wendo".

Son heure de gloire arriva en 1948 avec la sortie de son premier tube panafricain. Il est alors devenu la première superstar de la musique congolaise, et il l’est resté pendant toutes les années 60, cette époque de l’indépendance où toutes les folies et tous les rêves étaient possibles.

Il est aujourd’hui, comme s’expriment ses compatriotes, "un monument" de l’histoire de la République Démocratique du Congo. Il est le grand-père fondateur de la rumba congolaise, cette musique exportée à Cuba par la traite négrière.
C’est un miséreux, un mendiant que le Président Laurent Désiré Kabila retrouva après avoir chassé du pouvoir le dictateur Mobutu en 1997. Aujourd’hui, à 80 ans, "le monument" est toujours vivant...


Revue de presse :