BAYAMACK-TAM Emmanuelle

France

17 avril 2013.
 

Biographie

© Hélène Bamberger/P.O.L

Romancière, nouvelliste, agrégée de Lettres Modernes, Emmanuelle Bayamack-Tam vit et enseigne en banlieue parisienne. Membre fondateur de l’association Autres et Pareils, elle co-dirige les éditions Contre-Pied depuis leur création. Dans son dernier livre elle compose dans une langue flamboyante le portrait d’una adolescente en révolte qui s’est choisi Rimbaud, Verlaine et Baudelaire comme famille de substitution. Un livre éblouissant, sélectionné par les jeunes jurés du Prix Ouest-France Étonnants Voyageurs.


Bibliographie :


Présentation de Si tout n’a pas péri avec mon innocence

Kim, la narratrice, grandit dans le sud de la France, au bord de la mer – qu’on voit danser de temps en temps dans ce roman. Elle est entourée d’adultes immatures, cruels et déraisonnables : affligée d’un bec-de-lièvre, sa mère se lance sur le tard dans une carrière de stripteaseuse ; son père, qui a tatoué ses cinq enfants d’une étoile bleue sur l’occiput, brille par sa faiblesse et son insignifiance ; son grand-père est un insupportable fanfaron, et sa grand-mère sombre peu à peu dans la folie avant de regagner l’Algérie fantasmatique de son enfance.

Heureusement, pour l’aider à survivre à une enfance calamiteuse, Kim a l’amour inconditionnel de ses petits frères, la gymnastique rythmique, la lecture de Baudelaire, et ses nuits fauves avec son prince ardent. Sans compter qu’elle ne va pas tarder à rencontrer sa sorcière bien-aimée en la personne d’une sage-femme à la retraite – à moins qu’il ne s’agisse d’une vieille pute sur le retour ? En fait de retour, on assiste aussi à celui de Charonne (déjà présente dans Hymen et surtout dans Une fille du feu) qui fait basculer (in extremis) cette histoire du côté de la beauté et de l’énergie vitale.


Revue de presse :