Dans le sillage des oies sauvages

Mariusz Wilk et Kenneth White

31 mai 2013.
 

Avec Mariusz Wilk et Kenneth White.
Animé par Hubert Artus

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Les vents de Vancouver

Le Mot et le Reste - 2014

Dans les territoires du Pacifique Nord, un itinéraire jalonné de visions d’une nature première, de traces de très anciennes cultures et de personnages jusqu’auboutistes.
Prenant pour point de départ le grand port du Pacifique Nord, Kenneth White trace un itinéraire qui longe le littoral de la Colombie-Britannique avant d’atteindre la péninsule de l’Alaska, en passant par Ketchikan, havre bordélique de saumoniers, Juneau, la capitale des affaires, et Skagway, longtemps le fief de l’escroc Soapy Smith. En route, dans le style vif et allègre qu’on lui connaît, il esquisse des portraits de coureurs de bois français, d’explorateurs russes, de chercheurs d’or américains, d’environnementalistes tels que l’Écossais John Muir, tous suivant des pistes d’ombres et de lumières sur fond de vie sauvage, celles des ours et des aigles, des loups et des phoques, et de vie autochtone, celle des Kwakiutls et des Tlingits. Le résultat est un « texte pluridimensionnel qui fait voisiner le contexte primordial et la condition moderne. Les livres de voyage de Kenneth White sont des navigations mentales, des initiations à des états-limites de l’existence et de la conscience. Cet ouvrage inédit en est un exemple éminent et frappant.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

La Maison du vagabond

Noir sur Blanc - 2016

Mariusz Wilk s’est installé il y a quinze ans dans le
Nord de la Russie, pour y vivre loin de la civilisation.
Pourtant, de nombreux changements sont survenus
dans la maison carélienne au bord du lac Oniego.
Depuis la naissance de sa fille Martusza, l’écrivain
redécouvre la nature avec les yeux de l’enfance. Il
s’interroge sur l’importance du lieu où l’individu
grandit, reçoit une éducation et fait ses premiers
pas dans la vie. À la fois récit de voyage immobile et
journal littéraire, La Maison du vagabond évoque les
lieux traversés, les grands espaces russes, et l’ancrage
désormais nécessaire dans la maison de l’Oniego, au
coeur de la nature sauvage du Nord.
Mariusz Wilk partage également ses vagabondages
littéraires avec son lecteur, et entre en dialogue avec
de nombreux écrivains : Witold Gombrowicz, W.G.
Sebald, Nicolas Bouvier… Sa prose est entrelacée de
citations littéraires et de références sémantiques, tout
en restant vivante et concrète, ce qui la rend tout à
fait unique.
Dernier volume du « Journal du Nord », après La
Maison sur le bord de l’Oniego, Dans les pas du renne
et Dans le sillage des oeis sauvages, La Maison du vagabond
interpelle l’homme occidental sur sa manière de
vivre, et l’exhorte à observer le monde qui l’entoure
avec un regard neuf.