Les 20 ans des Editions Métailié
Avec : DIBIE Pascal, TAIBO II Paco Ignacio, METAILIE Anne-Marie, RIVERA-LETELIER Hernan, SEPULVEDA Luis
9 juillet 2013.
DERNIER OUVRAGE
Essais
California Dream - Voyage chez les rêveurs d’avenir
Anne-Marie Métailié - 2023
L’auteur, un jeune ethnologue, est envoyé à Berkeley dans les années 1980 pour enquêter sur l’“écologie humaine”.
À la suite de Henry David Thoreau et de Henry Miller, il vit dans une communauté de Big Sur des aventures tendres et cocasses que le regard aigu de l’ethnologue et son écriture curieuse et amusée transforment en une sorte de fable écologique.
On se laisse emporter avec bonheur par cette relecture de nous-mêmes où l’on retrouve à la fois nos inquiétudes, notre modernité et nos espoirs. Sortant de cet ouvrage éminemment humain et politique, on se demande surtout pourquoi on n’a pas écouté ni pris au sérieux ces “rêveurs d’avenir” qui, il y a quarante ans de cela, nous avertissaient déjà de l’état catastrophique dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui.
Un récit candide et vif sur un essai de construction d’un monde plus vivable et respectueux de la nature, un texte en résonance avec les débats actuels.
- « Au moment où l’on termine ce récit de voyage très personnel, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander : « et si nous avions davantage écouté ces "rêveurs d’avenir" ? » Riche par la multitude des sujets abordés, ce texte nous offre l’occasion de nous questionner tout en voyageant dans le temps et dans l’espace avec Henry David Thoreau et Henry Miller comme compagnons ! » Page des libraires
- « California Dream vous emporte d’abord par sons style, son regard amusé et tendre, cette manière de raconter plus proche d’Henry Miller que des titulaires de chaires à Berkeley. Mais ce professeur émérite n’oublie pas qu’il est aussi l’importance des détails qui font sens. il traite donc les hippies californiens comme les indiens yukunas en Amazonie ou les éleveurs de rennes du Grand Nord, avec le même respect et la même méthodologie. » Livres Hebdo
- « On ne sait pas si elle est bleue, et pas davantage si elle est adossée à une colline. Nous ne sommes pas à San Francisco, mais à Berkeley, juste de l’autre côté du Bay Bridge. Mais comme dans la chanson de Maxime Leforestier, on y vient à pied, on ne frappe pas, les colocataires du 54 Rigg Street, se retrouvent ensemble et viennent s’asseoir pour un repas et plus souvent une bière (chacun à son étage individuel dans le double frigidaire, seul le stock de bières est commun). » L’Alsace
- « California Dream,Voyage chez les rêveurs d’avenir est le récit de sa découverte de cette écologie en devenir - et qui, donc,le restera. Entre cam pus de Santa Cruz, canyon de Palo Colorado et Big Sur, l’auteur va rencontrer babas et gourous. » DNA
DERNIER OUVRAGE
Romans
Un nom de torero
Anne-Marie Métailié - 2017
Les 63 pièces d’or de la collection du Croissant de Lune Errant ont été volées par les nazis. Après quarante ans de sommeil, à la chute du mur de Berlin, elles réapparaissent en Patagonie et la course-poursuite commence entre la Lloyd Hanséatique et les anciens agents de la Stasi.
La Lloyd a un atout majeur : Juan Belmonte. Il porte un nom de torero et un lourd passé de guérillero de toutes les révolutions perdues de l’Amérique latine. La Lloyd ne lui a pas laissé le choix : partir à la recherche des pièces d’or ou perdre Véronica, son unique raison de vivre, brisée par la torture.
Dans cette course au trésor vers la Patagonie, Belmonte retrouve un Chili où le poids du silence n’a pas enterré la profonde humanité des habitants du bout du monde. Luis Sepûlveda montre une fois encore qu’il est un extraordinaire raconteur d’histoires.
Traduit de l’espagnol (Chili) par François Maspero
Revue de presse :
- « L’excellent policier de Sepúlveda qui se rattache à l’école prometteuse du thriller sud-américain, absorbe sans servilité l’influence des maîtres nord-américains : efficacité des constructions, rigueur du style, morale sourcilleuse du héros dont les échecs accumulés attestent la grandeur. »
Jean Soublin, L’Express
- « Sur cette trame de thriller politique et policier, Sepúlveda écrit un de ces grands livres dont Manuel Vazquez Montalban ou Leonardo Sciascia ont le secret. Il utilise le roman comme moyen de sonder le réel, l’actualité, les obscures histoires du monde politique. »
Michèle Grazier, Télérama