SIMIOT Philippe

France

6 juillet 2006.
 

À la mort de son père Bernard Simiot, l’auteur de Ces messieurs de Saint Malo, Philippe Simiot a repris le flambeau familial et poursuivi les aventures des Carbec (Carbec, mon empereur, Carbec l’Américain) : déjà le cinquième tome !. C’est en travaillant à ce roman qu’il a découvert l’existence du banquier Stephen Girard, le premier milliardaire américain, natif de Bordeaux.


Bibliographie :

Résumé de Le banquier et le perroquet :

En 1776, le capitaine bordelais Etienne Girard débarque à Philadelphie, avec son vaisseau pour toute fortune. Ce 4 juillet, jour de la Déclaration d’Indépendance, il rencontre trois hommes au destin de légende : Benjamin Franklin, Thomas Jefferson et John Adams, alors simples auteurs de la Déclaration des treize Etats.
De cette date à sa mort en 1831, son histoire va épouser celle de l’Amérique et son immense fortune est le produit réfléchi d’un homme qui sait allier pragmatisme, prudence, philosophie, sens du risque et de l’aventure, acquis de l’Europe, et esprit novateur du Nouveau Monde.
Premier millionnaire des Etats-Unis, administrateur et premier actionnaire de la Banque des Etats-Unis, ses avoirs sont partout. Il commerce avec la Chine, vend de l’opium contre du thé, négocie des fourrures dans le Grand Nord, prête de l’argent au Président des Etats-Unis, acquiert des milliers d’hectares à l’Ouest, investit dans toute innovation scientifique, dont les bateaux à vapeur. Cette incroyable entreprise financière est le fruit d’un travail acharné et d’une philosophie du commerce qui doit beaucoup à Voltaire et aux Lumières.
Solitaire, sans enfants, mais sachant s’entourer de fidèles, Girard incarne ce rêve de puissance morale qu’aucune multinationale ne peut revendiquer. Pourtant, le seul et vrai compagnon de sa vie sera ce perroquet Macao dont le cri de guerre “ Au travail ! ” rythmera un demi-siècle de fortune colossale.